… occupe-toi de ta personne, ou consacre-toi à autrui après que tu aies fini de t’occuper de toi-même. Mais prends garde à t’occuper de ce qui amende autrui avant de t’amender toi-même. Consacre-toi à amender ton for intérieur et à le purifier des caractères blâmables comme la cupidité, la jalousie, l’ostentation, et la fatuité, avant de chercher à amender ton apparence. (…) Si tu ne viens pas au bout de cela, ne t’occupes pas des obligations collectives, car parmi les hommes, nombreux sont ceux qui s’en chargent. Celui qui va à sa perte, tout en cherchant à amender autrui est stupide, il est semblable à celui qui voit des scorpions s’introduire sous son vêtement, et qui s’affaire pourtant à chasser les mouches autour d’autrui.
Source : « L’esprit de l’Âme », Editions Tawbah