[Hommage émouvant] : Târiq, l’histoire d’un combat

Voix off :

Une histoire qui a duré 5 ans remplie de lutte et de patience, dont les protagonistes firent preuves de détermination et de volonté.

La grandeur de ce livre, et le rang élevé qu’occupent ceux qui le côtoient dû à cette proximité particulière qu’ils obtiennent en compagnie du Coran, une proximité que nul ne peut acquérir sans détermination et sans ardeur. Ce sont ces principales causes qui furent l’objet de cette surprenante histoire.

C’est loin du vacarme des grandes villes et de la vie turbulente, au sud du Royaume d’Arabie Saoudite, dans la province Sarâh ‘Abîdah, à l’est de la ville d’Abhâ, et plus précisément dans le village Al-Wahhâbah situé à 11 km environ de la province de Sarâh (‘Abîdah) que se déroule notre histoire.

Le Noble Coran est le miracle éternel de l’Islam dont Allah est Garant de sa conservation et de sa préservation en lui apprêtant des gens qui sont à son service.

Ainsi, dans le village Al-Wahhâbah les enfants y mémorisent le Coran. Presque chaque foyer possède un mémorisateur et lecteur accompli du Coran désireux de rechercher la suavité de la parole d’Allah, et par laquelle l’âme endure pour l’écouter, et qu’endurent également les habitants d’Al-Wahhâbah pour pouvoir la mémoriser et la psalmodier nuit et jour.

Târiq Moutlaq Houmoudi Al-Wâdi’î naquit dans ce village paisible. Cependant, il ne naquit pas comme les autres enfants. La volonté d’Allah fût que Târiq voit le jour dans cette vie d’ici-bas en ayant perdu la force de ses deux mains atrophiées avec lesquelles il porte ses livres, ses stylos et qu’il utilise pour jouer.

Quant aux deux jambes censées le porter et l’amener à son école, la volonté d’Allah fût qu’il naisse avec un handicap qui lui fit perdre la splendeur et la beauté de la vie. Il fût atteint d’une distorsion de la colonne vertébrale qui l’empêcha jusqu’à même s’asseoir comme les autres.

Ainsi, ses deux mains et ses deux jambes affaiblis ne lui sont quasiment d’aucune utilité.

Le village et ses alentours n’ont pas été témoins de l’histoire de Târiq, et ses chemins n’ont jamais été foulés par ses pas.

Depuis 5 ans, Târiq a débuté une nouvelle vie.

‘Alî Houssayn Alî Mouhrawî (Directeur des assises cornique à Al-Wahhâbah et ses alentours) :

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Le report du repentir

Aussi, lorsque le croyant commet un péché, il doit être déterminé à se repentir. Mais comme il a la promesse que le repentir répare ce qu’il a commis, et que généralement les grandes espérances domine la nature humaine, il ne cesse de retarder le repentir; et en espérant le repentir, il s’adonne au péché. Aussi, il espère qu’Allah lui pardonnera.

Le remède à ces causes consiste à ce qu’il réfléchisse en lui-même et constate que tout ce qui arrive est proche, et ne pas se penser à l’abri de l’offensive soudaine de la mort. On remédie au fait de retarder le repentir en réfléchissant au fait que la majorité des cris des hôtes de l’enfer sont dus à ce report du repentir, car celui qui agit ainsi se fonde sur ce qui ne lui appartient pas, à savoir la pérennité, car il peut ne pas perdurer, et même s’il perdure, il ne pourra peut-être pas cesser demain, comme il en a le pouvoir aujourd’hui. Et s’il est incapable de le faire sur le moment, n’est-ce pas en raison de la domination du désir qui ne le quittera pas demain?

Plus encore, il se renforce par l’accoutumance, et c’est ainsi qu’ont péri ceux qui reportaient le repentir, car ils imaginent une distinction avec ceux qui se conforment à l’ordre. Celui qui retarde le repentir est semblable à un homme qui a besoin de déraciner un arbre, mais constate qu’il est solide et ne peut être déraciné que par un effort intense et dit : « Je vais retarder cela d’un an et je viendrai le couper. » Il ne sait pas que plus l’arbre vit, plus son enracinement grandit, que plus lui vieillit, plus sa force faiblit? On peut s’étonner de son impuissance à le déraciner alors qu’il est fort et l’arbre encore faible; comment peut-il s’attendre à réussir lorsqu’il sera plus faible et l’arbre, lui, plus fort?

Quant au fait d’attendre le pardon d’Allah, certes, le pardon d’Allah – عز و جل – est possible, mais l’homme doit faire preuve de détermination. Cela est semblable à l’homme qui dépense tous ses biens, laissant sa personne et sa famille dans le besoin, et qui attend d’Allah de découvrir un trésor sous des ruines. Cela est possible, mais cette homme sera pris pour un idiot. Et Allah est plus savant.

Source : « L’esprit de l’âme », éditions Tawbah