La certitude de l’existence d’Allah

أهمية-اليقين

La certitude de l’existence d’Allah

Toutes les louanges appartiennent à Allah, nous Le louons, Lui demandons Son aide et Son pardon.

Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le mal qui est en nous-mêmes et contre celui de nos mauvaises actions.

Celui qu’Allah guide nul ne peut l’égarer, quant à celui qu’Il égare nul ne peut le guider.

J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, L’Unique, Celui qui n’a aucun associé. Et j’atteste que Mouhammad est le serviteur d’Allah et Son messager.

Que la prière d’Allah soit sur lui, sa famille et ses compagnons, ainsi que Ses nombreux saluts.

Ceci dit :

Serviteurs d’Allah ! Craignez Allah d’une crainte véritable, que ce soit en secret ou en apparence.

Ô musulmans :

La science qui nous permet de connaître Allah possède un immense rang. Le plus haut degré de la foi est d’acquérir la certitude [dans sa foi en] Allah, Son Messager et Sa religion. Cela s’opère à travers une connaissance ancrée dans le cœur afin qu’aucune ambiguïté ne l’affaiblisse, et qu’aucun trouble ne le frappe. La certitude vis-à-vis de la foi est semblable à l’âme vis-à-vis du corps. Ibn Mas’oûd (qu’Allah l’agrée) a dit : « La certitude englobe toute la foi. »

La première certitude [à avoir] est celle concernant la foi au Seigneur, et c’est ce que les Messagers dirent à leur peuple respectif :

{أَفِي اللهِ شَكٌّ فَاطِرِ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ}

{Peut-on réellement douter d’Allah, le Créateur des cieux et de la terre ?} [S.14, v.10]

C’est-à-dire que vous savez et attestez qu’il n’y a aucun doute concernant l’existence et l’unicité d’Allah.

Ceux qui ont acquis la certitude sont ceux qui possèdent les plus hauts rangs. Lorsqu’Allah voulut augmenter la foi, déjà bien forte, de Son ami intime Ibrâhîm (sur lui la paix), Il lui fit voir le royaume des cieux et de la terre afin qu’il atteigne ce rang élevé. Allah جل شأنه a dit :

{وَكَذَلِكَ نُرِي إِبْرَاهِيمَ مَلَكُوتَ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضِ وَلِيَكُونَ مِنْ الْمُوقِنِينَ}

{C’est ainsi que Nous avons montré à Ibrâhîm le royaume des cieux et de la terre afin qu’il soit de ceux qui croient avec certitude.} [S.6, v.75].

Ibn Kathîr (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit en commentaire : « Afin qu’à travers leur création, nous lui montrions les preuves de l’unicité d’Allah dans Son royaume, Sa création, que nulle divinité n’est digne d’adoration en dehors de Lui et qu’il n’y a nul autre seigneur que Lui. »

L’adoration, aussi minime soit-elle, fait partie de la certitude, elle élève le serviteur en degré. Bakr Ibn ‘Abdi-Llah Al-Mouzanî (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Aboû Bakr n’a pas devancé tous les Compagnons par de nombreuses prières ou de nombreux jeûnes, mais par une chose présente et ancrée dans son cœur. »

Allah spécifia les gens dotés de certitude sur l’ensemble des habitants de ce monde à travers la guidée et la réussite. Allah le Très Haut a dit :

{وَالَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِمَا أُنْزِلَ إِلَيْكَ وَمَا أُنْزِلَ مِنْ قَبْلِكَ وَبِالْآخِرَةِ هُمْ يُوقِنُونَ * أُولَئِكَ عَلَى هُدىً مِنْ رَبِّهِمْ وَأُولَئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ}

{Ceux qui croient en ce qui t’a été révélé et ce qui fut révélé avant toi, et qui croient fermement en l’Au-delà. Ceux-là sont sur une guidée de leur Seigneur, et ce sont eux qui réussissent.} [S.2, v.4 – 5].

Ce sont eux qui tirent profit des signes et des preuves, Allah جل وعلا a dit :

{وَفِي الْأَرْضِ آيَاتٌ لِلْمُوقِنِينَ}

{Il est sur terre bien des signes pour ceux qui croient avec certitude.} [S.51, v.20].

Celui dont la certitude aura pénétré le cœur, les adorations qui lui sont liées et qu’Allah aime se réaliseront de la façon la plus complète, comme la peur, l’espoir, la confiance en Allah, etc. Ibn Al-Qayyim (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « La foi est le cœur de l’Islam et sa fondation, et la certitude est le cœur de la foi et sa fondation. »

Allah prédisposa les serviteurs sur la connaissance innée [qu’ils ont] d’Allah et la reconnaissance de Son existence. Reconnaître Sa seigneurie implique de reconnaître Sa divinité. Chaque créature ressent en lui la nécessité de L’unifier, d’attester de Son existence et de L’adorer. Allah dit :

{فَأَقِمْ وَجْهَكَ لِلدِّينِ حَنِيفاً فِطْرَتَ اللهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لَا تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللهِ ذَلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ}

{Tourne-toi donc, en monothéiste pur et sincère, vers la vraie religion, la saine nature à laquelle Allah a prédisposé les hommes. Pas de changement à la création d’Allah. Telle est la religion de droiture.} [S.30, v.30].

Allah incita à observer les signes qui prouve Son existence :

{قُلِ انظُرُواْ مَاذَا فِي السَّمَوَاتِ وَالأَرْضِ}

{Dis : « Méditez les signes qui se trouvent dans les cieux et sur la terre. »} [S.10, v.101].

Les manières de connaître Allah, de trouver les preuves de Son existence et que Lui seul mérite l’adoration sont innombrables. Il y a dans toute chose une preuve manifeste de Son existence, tout ce que contient cet univers L’indique. Allah le Très Haut a dit :

{يُفَصِّلُ الْآيَاتِ لَعَلَّكُمْ بِلِقَاءِ رَبِّكُمْ تُوقِنُونَ}

{Il expose clairement les signes afin que vous croyiez avec certitude en la rencontre de votre Seigneur.} [S.13, v.2].

L’une des plus grandes preuves de Son existence est Sa création. En effet, Allah a tout crée dans cet univers, et toutes les raisons et les saines natures reconnaissent qu’une créature ne peut se créer elle-même, que rien n’existe sans qu’on ne la fasse exister, et que les actes sont le résultat des causes accomplies :

{أَمْ خُلِقُوا مِنْ غَيْرِ شَيْءٍ أَمْ هُمُ الْخَالِقُونَ * أَمْ خَلَقُوا السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ بَلْ لَا يُوقِنُونَ}

{Ont-ils été créés de rien ou sont-ils leurs propres créateurs ? Ont-ils créé les cieux et la terre ? Ils n’ont plutôt aucune certitude.} [S.52, v.35 – 36].

La petite taille du moustique et la vaste étendue des cieux démontrent tous deux Sa grandeur :

{إِنَّ اللهَ لَا يَسْتَحْيِي أَنْ يَضْرِبَ مَثَلاً مَا بَعُوضَةً فَمَا فَوْقَهَا}

{Allah ne se gêne pas de proposer en parabole un moustique ou quelque chose de plus insignifiant.} [S.2, v.26].

Ses innombrables créatures sont des signes évidents qui prouvent Son existence et la perfection de Ses Attributs et Ses actes.

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Le Nom d’Allah سبحانه : le Gardien (Al-Hafîdh)

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Le Nom d’Allah سبحانه : le Gardien (Al-Hafîdh)[1]

Toutes les louanges appartiennent à Allah, nous Le louons, Lui demandons Son aide et Son pardon.

Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le mal qui est en nous-mêmes et contre celui de nos mauvaises actions.

Celui qu’Allah guide nul ne peut l’égarer, quant à celui qu’Il égare nul ne peut le guider.

J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, l’Unique, Celui qui n’a aucun associé. Et j’atteste que Mouhammad est le serviteur d’Allah et Son messager.

Que la prière d’Allah soit sur lui, sa famille et ses compagnons, ainsi que Ses nombreux saluts.

Ceci dit :

Serviteurs d’Allah ! Craignez Allah d’une crainte véritable, que ce soit en secret ou en apparence.

Ô musulmans :

Allah possède les plus beaux Noms qui contiennent les Attributs les plus parfaits et les plus nobles. Chacun des Noms et Attributs d’Allah renvoie à d’autres. Et dans l’adoration d’Allah et Sa proximité, les gens varient selon la connaissance qu’ils ont de Ses Noms et Attributs.

Si le serviteur en mémorise un certain nombre, il entrera au Paradis. Chaque mouvement ou immobilité de cet univers résulte de Ses Noms et Attributs. Allah جل شأنه a dit :

{اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ سَبْعَ سَمَاوَاتٍ وَمِنَ الْأَرْضِ مِثْلَهُنَّ يَتَنَزَّلُ الْأَمْرُ بَيْنَهُنَّ لِتَعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ وَأَنَّ اللَّهَ قَدْ أَحَاطَ بِكُلِّ شَيْءٍ عِلْمًا}

{Allah est Celui qui a créé les sept cieux et autant de terres. L’ordre ne cesse de descendre entre eux, afin que vous sachiez qu’Allah est omnipotent et qu’Allah cerne toute chose de Sa science.} [S.65, v.12].

Parmi les Noms avec lesquels Il S’est nommé Lui-même et avec lesquels Il s’est fait connaître à Ses créatures : « Al-Hafîdh » (le Gardien) et « Al-Hâfidh » (Celui qui veille). Il protège toutes les créatures par Sa puissance. S’Il ne le faisait pas, elles se seraient effondrées et auraient dépéries. Et s’il n’y prêtait aucune attention, l’agencement de la création aurait connu des défaillances et chacun empiéterait sur l’autre.

Les cieux, la terre et ce qu’ils contiennent sont maintenus par l’Ordre d’Allah. Allah جل شأنه a dit :

{إِنَّ اللَّهَ يُمْسِكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ أَن تَزُولَا وَلَئِن زَالَتَا إِنْ أَمْسَكَهُمَا مِنْ أَحَدٍ مِّن بَعْدِهِ}

{Il maintient les cieux et la terre pour qu’ils ne s’effondrent pas. Et s’ils s’effondraient, nul autre que Lui ne pourrait les retenir.} [S.35, v.41].

Leur préservation durera autant de temps qu’ils existeront, ils ne s’effondreront donc pas ni ne s’écrouleront. Les protéger est la chose la plus simple et la plus facile pour Lui :

{وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ وَلَا يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ}

{Son Marchepied recouvre et s’étend au-delà des cieux et de la terre, dont la charge ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très-Haut, l’Immense.} [S.2, v.255].

Sa protection recouvre toute Sa création, nul ne peut s’en passer pas même le temps d’un clin d’œil :

{إِنَّ رَبِّي عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ حَفِيظٌ}

{Car mon Seigneur veille sur toute chose.} [S.11, v.57].

Tout ce qui se trouve dans les cieux, sur et sous la terre a été gardé dans un Livre :

{قَدْ عَلِمْنَا مَا تَنقُصُ الْأَرْضُ مِنْهُمْ وَعِندَنَا كِتَابٌ حَفِيظٌ}

{Nous savons ce que la terre ronge de leurs corps, et Il est auprès de Nous un Livre où tout est consigné.} [S.50, v.4].

Ibn Kathîr رحمه الله a dit : « C’est-à-dire que Nous savons ce que la terre consomme de leurs corps décomposés. Nous savons parfaitement où les corps ont été éparpillés, où sont-ils allés et que sont-ils devenus. »

Parmi les signes de Sa protection envers Ses serviteurs, le fait qu’Il leur ait mandater des Anges qui se relaient autour d’eux pour les préserver des nuisances et des maux, par ordre d’Allah :

{لَهُ مُعَقِّبَاتٌ مِّن بَيْنِ يَدَيْهِ وَمِنْ خَلْفِهِ يَحْفَظُونَهُ مِنْ أَمْرِ اللَّهِ}

{L’homme a [autour] de lui des Anges qui se relaient et veillent sur lui par ordre d’Allah.} [S.13, v.11].

Moujâhid رحمه الله a dit : « Tous les serviteurs ont un Ange chargé de veiller sur lui durant son sommeil et son éveil contre les Jinns, les hommes et les animaux venimeux. Aucune de ces choses ne s’approche de lui pour le toucher sans que l’Ange ne lui dise : « Arrière ! » sauf si Allah lui a permis de le toucher. »

Allah veille à répertorier toutes les œuvres des serviteurs, aucune de leurs paroles ne Lui échappe. Pour chaque individu, Il lui mandate un Ange chargé de consigner ses œuvres en référençant ce que le serviteur accomplit comme obéissance et désobéissance :

{إِن كُلُّ نَفْسٍ لَّمَّا عَلَيْهَا حَافِظٌ}

{Il n’est pas de personne qui n’ait des [Anges] qui veillent sur elle.} [S.86, v.4].

Ses œuvres sont aussi consignées dans les feuillets des Anges :

{وَإِنَّ عَلَيْكُمْ لَحَافِظِينَ كِرَامًا كَاتِبِينَ يَعْلَمُونَ مَا تَفْعَلُونَ}

{Alors que veillent sur vous de nobles [Anges] qui consignent [vos actes] et qui savent tout ce que vous faites.} [S.82, v.10 – 12].

À cela, les alliés d’Allah parmi les Prophètes عليهم السلام et leurs suiveurs ont une protection qui leur est spécifique. En effet, Allah سبحانه les protège de ce qui peut nuire à leur foi ou ébranler leur certitude parmi les ambiguïtés, les troubles et les passions. Il les protège de leurs ennemis, Jinns et hommes, en leur portant secours contre eux et en repoussant leurs ruses.

Celui qui préserve les ordres d’Allah en s’y conformant et s’écartant de Ses interdictions, et qui préserve Ses limites en ne les franchissant pas, Allah sera alors avec lui en toute circonstance, où qu’il se trouve, en le protégeant et le secourant. Ainsi, Il lui préservera sa religion des ambiguïtés et des passions, et lui préservera sa vie mondaine. Il le préservera au sein de sa famille, et Il le préservera sur sa religion lors de la mort pour le faire mourir sur la foi. Le Prophète ﷺ a dit : « Préserve Allah, Il te préservera. Préserve Allah et tu Le trouveras avec toi – ou devant toi –. » (Rapporté par At-Tirmidhî).

Les Prophètes d’Allah le Très-Haut ont transmis les messages [divins] de leur Seigneur et ont établi la religion qu’Allah a agréée pour Ses serviteurs. Ils ont fait face, dans cette voie, à de nombreuses épreuves et difficultés. Lorsqu’ils en rencontraient, ils se réfugiaient auprès du Gardien protecteur (Al-Hafîdh) سبحانه qui les protégea et les préserva de l’égarement lors de la transmission [du message]. Ils ont été persécutés, alors Allah les préserva de la ruse de leurs ennemis.

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Comment faire pour que le Coran m’exhorte et soit un rappel ?

Allah dit : {Ceci est un Livre béni que Nous t’avons révélé pour que [les hommes] méditent sur ses versets} [S.38, v.29]

Il n’a pas seulement dit : « pour qu’ils lisent Mes versets. » Car celui qui médite a certes lu, mais celui qui lit ne médite pas forcément mes frères.

Si la personne médite le Livre d’Allah elle obtient le résultat qu’Allah a cité : {et que les doués de raison en tirent une exhortation.} [S.38, v.29] c’est à ce moment que l’on tire leçon et que l’on s’exhorte par le biais du Livre d’Allah, quand on le lit avec réflexion et méditation. Or on ne peut le méditer que si l’on comprend ses sens et les connait. Mais celui qui le lit rapidement ne comprendra que ce qu’il connait, ignorera tout ce qu’il ignore et il lira sans s’arrêter sur les versets qu’il connaît de façon erronée. Celui-là n’obtiendra pas ce qui lui est demandé du Livre d’Allah.

J’ai entendu chaykh Mouhammad Ibn ‘Outhaymîn dire – qu’Allah lui fasse miséricorde – : « À cette époque, la façon dont les gens lisent le Coran est innovée. » Je me suis étonné de cette parole car nous espérons des gens qu’ils lisent le Coran, comment peut-elle être innovée ? Le chaykh voulait dire par cela que les gens lisent le Coran sans s’arrêter et sans méditer les significations et les prodiges qu’il contient. C’est une chose malheureusement présente mes frères.

Un de nos frères – qu’Allah le récompense – a rapporté une parole similaire d’un savant ancien. Tartoûchî رحمه الله a dit environ au 8ème siècle hégirien que la lecture du Coran des gens de son époque était innovée. Le sens d’innovée ici est qu’ils ne lisent que les mots et ne pas prêtent pas attention aux significations.

Le Coran n’a pas été révélé pour qu’on lise simplement ses mots mes frères. Mais il a été révélé pour qu’on le lise, qu’on le comprenne et que l’on œuvre avec. Les droits du Coran sont nombreux et importants, et nous demandons à Allah de nous aider à les réaliser.

Quand Ibrâhîm عليه السلام invoqua pour vous, la communauté de Mouhammad ﷺ, qu’a-t-il dit concernant le Coran ? Qui me cite le verset ?

L’invocation qu’Ibrâhîm à faite pour cette communauté…

Exacte, qu’Allah te bénisse.

{Seigneur ! Envoie-leur un messager pris parmi eux, qui leur récite Tes versets, leur enseigne le Livre et la Sagesse, et les purifie. C’est Toi le Puissant, le Sage !} [S.2, v.129].

{Seigneur ! Envoie-leur un messager pris parmi eux, qui leur récite Tes versets}. Puis le Messager ﷺ fut envoyé, le Livre fût révélé avec lui et il laissa sa communauté avec le Livre comme il fût descendu. La louange et le bienfait reviennent à Allah.

{qui leur récite Tes versets} ensuite ? {et leur enseigne le Livre et la Sagesse} mes frères. Il ne se contente pas simplement de leur lire, mais il leur lit le Coran et l’enseigne. Puis {il les purifie.}

Parmi les leçons que l’on tire d’évoquer la purification après la lecture et l’enseignement est qu’elle est le résultat attendu de la lecture du Livre d’Allah mes frères.

Il y a dans la purification la pureté de l’âme et sa clarté. Nul doute que cette purification se réalise par l’intermédiaire du Livre d’Allah.

On retrouve cette signification dans plus d’un verset. Quelqu’un peut-il en citer certains mes frères ?

Très bien ! {Allah a accordé une grâce aux croyants} de la part de qui ? De votre Seigneur pour vous mes frères. Que les grâces d’Allah sont grandioses et nombreuses ! Quelle est cette grâce en question ? {en suscitant parmi eux un Messager, issu d’eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, alors qu’ils étaient auparavant dans un égarement manifeste.} [S.3, v.164].

C’est une grâce émanant d’Allah d’avoir envoyé ce noble Prophète ﷺ, de l’avoir envoyé pour lire ce Livre {et il leur enseigne le Livre et la Sagesse.} Il s’agit donc de le réciter, de le lire, de l’apprendre et de l’enseigner mes frères. C’est là que l’on obtient le bien et les bénédictions à travers le Livre d’Allah.

Il y a aussi la parole d’Allah : {C’est Lui qui a envoyé aux illettrés un messager issu d’entre eux,} les Arabes étaient connus pour être illettrés. Ceux qui savaient lire étaient minoritaires et cela a duré longtemps. Puis Allah dit : {qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse.} [S.62, v.2]

Cela se répète dans plus d’un verset mes frères. Ce qui met en évidence l’importance de ce sujet et la nécessité de s’en préoccuper.

La recommandation que je m’adresse en premier puis à vous est que l’on revienne à cette voie.

Nous avons grandement besoin aujourd’hui d’emprunter cette voie qui a été tracée et mise en évidence dans le Livre d’Allah, la Sounnah de Son Messager ﷺ, et par la pratique des pieux prédécesseurs issus des meilleures générations – qu’Allah leur fasse miséricorde –.

Et vous connaissez la parole d’Aboû ‘Abd Ar-Rahmân As-Soulamî, ‘Abd Allah Ibn Habîb – qu’Allah lui fasse miséricorde. – : « Ceux qui nous enseignaient le Coran tels que ‘Abd Allah Ibn Mas’oûd et ‘Outhmân Ibn ‘Affân nous ont rapporté que lorsqu’ils apprenaient auprès du Prophète ﷺ dix versets ils ne les dépassaient pas jusqu’à ce qu’ils les aient mémorisés, appris la science qu’ils renferment et œuvré avec. Ils disaient : « Ainsi, nous apprenions en même temps le Coran, la science et la mise en application. »

Et tu t’étonnes parfois du temps qu’ils prenaient pour mémoriser. Tu lis qu’untel a passé des années à mémoriser le Coran et qu’un autre a passé tant d’années pour une seule sourate…

Car ces gens – mes frères – lisaient, méditaient les sens et œuvraient. Ils réunissaient tout le bien.

Mais dire : « Je commence par mémoriser, puis dans deux ou trois ans j’apprendrai l’exégèse, et dans quatre années je commencerai à appliquer ce qui m’est facile de faire … »

Non mes frères ! La vie est courte. Qui peut te garantir que tu vivras longtemps ?

Je vous demande mes frères de revenir vers ce sur quoi étaient les premières générations dans toutes les affaires, que ce soit lié au Livre d’Allah ou autre. « Rien ne réformera le devenir de cette communauté hormis ce qui a réformé le début de celle-ci. »

Qu’Allah fasse miséricorde à l’imam Mâlik qui prononcé cette superbe parole.

Regarde tes œuvres et ton état ! Est-ce sur cela qu’étaient les premiers ? Si tel est le cas alors continue. C’est une faveur émanant d’Allah que la personne emprunte leur voie, car ils sont les meilleures générations comme l’a dit le Messager d’Allah ﷺ.

Accordez donc de l’importance à l’exégèse du Coran mes frères, qu’Allah vous bénisse. Méditez et lisez !

Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abd-Llah Al-Ma’yoûf

Traduit par Le Cœur des Croyants

La grandeur d’Allah – Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr

Le chaykh dit : « Parmi les choses qui montrent la grandeur d’Allah, le fait que l’ensemble des cieux et de la terre sont semblables à une graine de moutarde que Le Tout Miséricordieux tient dans Sa Main. » Ces termes sont ceux d’Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهما qu’Ibn Jarîr At-Tabarî a rapportés.

Allah dit : {Ils n’ont pas estimé la grandeur d’Allah à sa juste valeur. Et au Jour de la Résurrection, Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés dans Sa [main] droite.} [S.39, v.67]

Si la personne désire méditer et mieux comprendre la grandeur d’Allah, Sa splendeur et que rien n’est plus grand que Lui, alors qu’elle observe cet univers.

Si quelqu’un se tenait face à une immense montagne dont l’allure imposante le fascine et qu’il commençait à regarder les extrémités de cette énorme masse, puis qu’il la comparait à l’arbre à côté duquel il se trouve, l’arbre lui semblera alors insignifiant et cette montagne lui paraitra être la chose la plus grande qui soit.

Mais s’il comparait cette montagne à la terre toute entière, il constatera que cette montagne est minuscule, bien que peu de temps avant il la voyait comme étant la plus grande chose qui soit.

Et s’il comparait la terre aux cieux qui l’entourent de toute part, elle lui paraîtra alors toute petite.

Mais maintenant, s’il devait comparer les cieux et la terre tous ensembles au Repose-pied (Al-Koursî), au sujet duquel Allah dit dans le plus important verset du Coran : {Son Repose-pied (Koursî) déborde les cieux et la terre.} [S.2, v.255]

Et dans le hadîth d’Aboû Dharr présent dans le Mousnad, le Prophète ﷺ a dit : « [La grandeur] des sept cieux et des sept terres comparée à la grandeur du Repose-pied est semblable à celle d’un anneau de fer lancé en plein désert. »

Prends un petit morceau de fer que tu lances dans le désert puis compare-le à l’étendue de ce désert. Que représentera-t-il ?

Voici ce que sont les cieux et la terre comparés au Repose-pied, tel un petit anneau de fer lancé en plein désert. Que représente ce bout de fer ?

Puis il ajouta ﷺ : « Quant à la grandeur du Repose-pied en comparaison du Trône (Al-‘Arch), il en est de même. » C.à.d. que la grandeur du Repose-pied qui déborde les cieux et la terre, comparée à celle du Trône, est comme un anneau de fer lancé en plein désert.

Revenons maintenant à la montagne, que représente-t-elle ? C’est pourquoi Allah dit concernant l’orgueilleux : {Tu ne sauras jamais fendre la terre, ni t’élever à la hauteur des montagnes !} [S.17, v.37]

La grandeur de ces montagnes que tente désespérément d’atteindre l’orgueilleux sans jamais y parvenir, et c’est la raison pour laquelle il s’enorgueillit, [que sera-t-il] face à l’immensité de ces créations grandioses ?

Une fois que tu auras médité sur la grandeur du Trône, tu auras alors atteint ce qui te prouve la grandeur d’Allah et que rien n’est plus grandiose et plus immense que Lui.

Les savants dirent à ce propos : « Se rappeler la grandeur du Trône et de son étendue évoquées dans le verset du Trône : {Son Repose-pied (Koursî) déborde les cieux et la terre} permet d’affirmer la grandeur d’Allah qui est citée en fin de verset : {Et Il est le Très Haut, le Très Grand.} »

Le Très Grand (Al-‘Adhîm) et l’Immense (Al-Kabîr) sont deux noms qui indiquent la grandeur du Seigneur, de Sa splendeur et que rien n’est plus grand que Lui.

Ces deux noms sont aussi une preuve sur l’obligation de L’unifier, de s’humilier devant Lui et de faire preuve de servitude. C’est pourquoi de nombreux versets concernant le Tawhîd sont clos par ces deux noms.

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr

Source : Traduit par Le Cœur des Croyants

[Hommage émouvant] : Târiq, l’histoire d’un combat

Voix off :

Une histoire qui a duré 5 ans remplie de lutte et de patience, dont les protagonistes firent preuves de détermination et de volonté.

La grandeur de ce livre, et le rang élevé qu’occupent ceux qui le côtoient dû à cette proximité particulière qu’ils obtiennent en compagnie du Coran, une proximité que nul ne peut acquérir sans détermination et sans ardeur. Ce sont ces principales causes qui furent l’objet de cette surprenante histoire.

C’est loin du vacarme des grandes villes et de la vie turbulente, au sud du Royaume d’Arabie Saoudite, dans la province Sarâh ‘Abîdah, à l’est de la ville d’Abhâ, et plus précisément dans le village Al-Wahhâbah situé à 11 km environ de la province de Sarâh (‘Abîdah) que se déroule notre histoire.

Le Noble Coran est le miracle éternel de l’Islam dont Allah est Garant de sa conservation et de sa préservation en lui apprêtant des gens qui sont à son service.

Ainsi, dans le village Al-Wahhâbah les enfants y mémorisent le Coran. Presque chaque foyer possède un mémorisateur et lecteur accompli du Coran désireux de rechercher la suavité de la parole d’Allah, et par laquelle l’âme endure pour l’écouter, et qu’endurent également les habitants d’Al-Wahhâbah pour pouvoir la mémoriser et la psalmodier nuit et jour.

Târiq Moutlaq Houmoudi Al-Wâdi’î naquit dans ce village paisible. Cependant, il ne naquit pas comme les autres enfants. La volonté d’Allah fût que Târiq voit le jour dans cette vie d’ici-bas en ayant perdu la force de ses deux mains atrophiées avec lesquelles il porte ses livres, ses stylos et qu’il utilise pour jouer.

Quant aux deux jambes censées le porter et l’amener à son école, la volonté d’Allah fût qu’il naisse avec un handicap qui lui fit perdre la splendeur et la beauté de la vie. Il fût atteint d’une distorsion de la colonne vertébrale qui l’empêcha jusqu’à même s’asseoir comme les autres.

Ainsi, ses deux mains et ses deux jambes affaiblis ne lui sont quasiment d’aucune utilité.

Le village et ses alentours n’ont pas été témoins de l’histoire de Târiq, et ses chemins n’ont jamais été foulés par ses pas.

Depuis 5 ans, Târiq a débuté une nouvelle vie.

‘Alî Houssayn Alî Mouhrawî (Directeur des assises cornique à Al-Wahhâbah et ses alentours) :

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Qui est Chaykh Mouhammad ibn Sâlih Al-‘Outhaymine رحمه الله ?

Qui est Chaykh Mouhammad Ibn Sâlih Al-‘Outhaymine  رحمه الله

Les Savants sont les étoiles qui éclairent le ciel de la connaissance. Ils sont semblables à des phares qui guident les gens vers Allah et ramènent les égarés à la voie droite.

L’une de ces lanternes à notre époque est l’éminent Savant : Mouhammad Ibn Sâlih Ibn Soulaymâne Ibn ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Outhmâne At-Tamîmî, connu sous le nom d’Ibn ‘Outhaymine.

Il naquit la 27ème nuit de Ramadan, en l’an 1347 de l’hégire, dans la ville de’Ounayza (Région d’Al-Qasim) dans le Royaume d’Arabie.

Il mémorisa le Noble Coran, et d’autres épitres résumées dans le hadith et la jurisprudence, très jeune.

Il étudia la science religieuse auprès des grands Savants de son époque comme Ibn Sa’dî, Ibn Bâz, Mouhammad Al-Amîne Ach-Chinqîtî, et ‘Abd Ar-Razzâq ‘Afîfî.

Il acheva son parcours académique et obtint son diplôme universitaire.

Il était avide d’enseigner la science religieuse et d’inviter les gens à la religion avec sagesse et par la bonne exhortation.

Il rendait service aux gens, comblait leurs affaires, répondait à leurs questions qu’il soit en voyage ou résident, en bonne santé ou malade.

Il accorda une grande importance à l’enseignement de la croyance authentique et expliqua un grand nombre d’ouvrages liés au dogme.

Il commenta aussi beaucoup de livres de hadiths, de jurisprudence, et de grammaire, comme les recueils d’Al-Boukhârî et Mouslim, Ryâd As-Sâlihîne, Zâd Al-Moustaqni’, Alfiya Ibn Mâlik (dans la grammaire), et d’autres matières bénéfiques et variées.

L’éminent Savant Ibn Jibrîne disait de lui : « Nous revenons constamment vers les ouvrages qu’il a corrigés et qui lui ont demandé beaucoup d’efforts. Tous les avis qu’il a écrit montrent sa connaissance profonde. »

Un grand nombre de Savants et d’étudiants du monde entier ont étudié auprès de lui.
Le Chaykh était connu pour son bon comportement, son sourire, sa modestie envers les jeunes et les anciens, son scrupule et son ascétisme, et son désir d’obtenir la récompense de l’au-delà.

Malgré ses nombreuses occupations, il nouait les liens familiaux, était bienveillant envers sa famille et ses proches, honorait ses élèves et ses invités, et mettait sa propre personne à leur service.

Il laissa un héritage littéraire et scientifique immense et profitable.

Parmi ses ouvrages : le commentaires des 3 fondements, le commentaire de l’introduction au tafsir, le commentaire de Zâd Al-Moustaqni’, le commentaire de la croyance Al-Wâsitiya, les règles exemplaires liées aux noms et attributs d’Allah, le commentaire des 40 hadiths d’An-Nawawî, le commentaire de Ryâd As-Sâlihîne, le commentaire de la croyance d’As-Safârinî, les avis juridiques sur les piliers de l’Islam, et la description du Hajj et de la ‘Oumra.

Il décéda à Jeddah, le mercredi 15 de Chawwâl en l’an 1421 de l’hégire.

On pria sur lui le lendemain après la prière du ‘asr dans la Mosquée Sacrée, puis il fut enterré à la Mecque.
Qu’Allah lui accorde une immense miséricorde.

Source : Chaîne Youtube : cours religieux

L’explication du livre « Les trois fondements » de l’imam Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb رحمه الله par l’érudit ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Nâssir Al-Barrâk حفظه الله

بسم الله الرحمن الرحيم

Voici enfin, par la grâce d’Allah, le commentaire des « trois fondements » de l’imam revivificateur Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb رحمه الله par l’érudit et honorable savant ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Nâssir Al-Barrâk حفظه الله traduit par les éditions RIWAQ. Qu’Allah puisse les récompense pour nous avoir donné l’accord de diffuser ce livre dans son intégralité. N’hésitez pas à le partager pour que cela profite au maximum inchâAllah.

Quant à nous, nous vous proposons le texte original et le commentaire en intégralités sur cette page. Nous y avons mis un sommaire afin de faciliter la lecture.

Sommaire :

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