📢 « N°552 : prisonnier à Guantanamo » (Prochainement)

Prisonnier à Guantanamo (1)

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Toutes les louanges appartiennent à Allah le Sublime, le Clément. Nous Le remercions pour tous les bienfaits dont Il nous a comblés. Ô Allah ! Rien de tout cela n’a été possible si ce n’est par Ta grâce et Tes faveurs, il n’y a de force et de puissance qu’en Toi, Tu es l’Omnipotent, le Fort.

Nous sommes extrêmement heureux et honorés de pouvoir vous annoncer la sortie prochaine – si Allah nous le permet – d’une série-documentaire poignante intitulée « N°552 : prisonnier à Guantanamo ». Nous allons prendre place au sein du cœur d’un croyant, connu sous le numéro 552, qui a passé injustement 14 années d’épreuve et de souffrance dans cette prison inhumaine, tristement connue de tous. Cependant, en dépit de la gravité du sujet, cette série regorge d’enseignements et de leçons qui permettront – nous l’espérons – à chacun de réformer sa foi et de renouer avec son Seigneur. En effet, comme le constatera le spectateur, le but de cette série n’est pas seulement de relater des faits, mais aussi de tirer leçon de ce qu’on vécut un grand nombre de nos frères afin que nous puissions renouveler notre relation avec Allah le Très Haut. Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit dans le hadith : « Connais Allah dans l’aisance, Il te connaîtra dans l’adversité. » (Rapporté par At-Tirmidhî, Ahmad et Al-Bayhaqî)

Dans cette série, on ressent vraiment que notre frère Fayiz – qu’Allah le préserve – a non seulement voulu nous rapporter son témoignage, mais il a surtout voulu conseiller ses frères et sœurs en relatant son expérience aux autres et les leçons qu’il a apprises au cours de celle-ci afin que nous puissions, tout comme lui, tirer leçon de ce qu’il a vu et subis. Cette série a donc pour principal objectif de nous inciter à faire notre propre introspection pour corriger nos lacunes et nos manquements qui sont malheureusement si nombreux.

Toute la série a été traduite et entièrement révisée – toutes les louanges reviennent à Allah – nous sommes actuellement dans la dernière étape, celle du montage vidéo. Qu’Allah nous facilite la tâche. Elle sera publiée, une fois terminée, sur notre chaîne YouTube d’ici un mois, voire un peu plus, grand maximum inchaAllah.

Enfin, nous tenons à remercier tous ceux et celles qui ont soutenu, de près comme de loin ce projet et nous ont encouragé à le mener jusqu’au bout. Qu’Allah vous récompense de la meilleure des manières.

Nous demandons à Allah le Tout-Puissant qu’Il fasse que ce travail ne soit voué que pour Lui seul et qu’Il le rende bénéfique au plus grand nombre d’entre nous.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur le Messager d’Allah, sa famille et ses compagnons.

Le Cœur des Croyants

[Hommage émouvant] : Târiq, l’histoire d’un combat

Voix off :

Une histoire qui a duré 5 ans remplie de lutte et de patience, dont les protagonistes firent preuves de détermination et de volonté.

La grandeur de ce livre, et le rang élevé qu’occupent ceux qui le côtoient dû à cette proximité particulière qu’ils obtiennent en compagnie du Coran, une proximité que nul ne peut acquérir sans détermination et sans ardeur. Ce sont ces principales causes qui furent l’objet de cette surprenante histoire.

C’est loin du vacarme des grandes villes et de la vie turbulente, au sud du Royaume d’Arabie Saoudite, dans la province Sarâh ‘Abîdah, à l’est de la ville d’Abhâ, et plus précisément dans le village Al-Wahhâbah situé à 11 km environ de la province de Sarâh (‘Abîdah) que se déroule notre histoire.

Le Noble Coran est le miracle éternel de l’Islam dont Allah est Garant de sa conservation et de sa préservation en lui apprêtant des gens qui sont à son service.

Ainsi, dans le village Al-Wahhâbah les enfants y mémorisent le Coran. Presque chaque foyer possède un mémorisateur et lecteur accompli du Coran désireux de rechercher la suavité de la parole d’Allah, et par laquelle l’âme endure pour l’écouter, et qu’endurent également les habitants d’Al-Wahhâbah pour pouvoir la mémoriser et la psalmodier nuit et jour.

Târiq Moutlaq Houmoudi Al-Wâdi’î naquit dans ce village paisible. Cependant, il ne naquit pas comme les autres enfants. La volonté d’Allah fût que Târiq voit le jour dans cette vie d’ici-bas en ayant perdu la force de ses deux mains atrophiées avec lesquelles il porte ses livres, ses stylos et qu’il utilise pour jouer.

Quant aux deux jambes censées le porter et l’amener à son école, la volonté d’Allah fût qu’il naisse avec un handicap qui lui fit perdre la splendeur et la beauté de la vie. Il fût atteint d’une distorsion de la colonne vertébrale qui l’empêcha jusqu’à même s’asseoir comme les autres.

Ainsi, ses deux mains et ses deux jambes affaiblis ne lui sont quasiment d’aucune utilité.

Le village et ses alentours n’ont pas été témoins de l’histoire de Târiq, et ses chemins n’ont jamais été foulés par ses pas.

Depuis 5 ans, Târiq a débuté une nouvelle vie.

‘Alî Houssayn Alî Mouhrawî (Directeur des assises cornique à Al-Wahhâbah et ses alentours) :

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Fait d’hiver…

Anecdote aussi réelle qu’édifiante survenue il y a quelques années en Île-de-France et relatée ici pour nous. A méditer…

Il y a à peine vingt jours, un frère m’a mis en contact avec un autre qui souhaitait étudier la langue Arabe. Peu avant que je fasse connaissance avec ce dernier, il m’a dit à son sujet : « Il y a un frère qui est intéressé [par les cours]. Il a une maladie grave qui fait qu’il est hospitalisé chaque mois. Donc, je ne sais pas si vous pouvez vous organiser. Je te laisse son numéro… ».

La première fois que j’ai eu l’occasion de parler à Mamadou au téléphone, il était à l’hôpital. Nous avions du mal à nous entendre. La connexion était faible. Je lui ai expliqué, tant bien que mal, quand et comment devaient se dérouler les cours puis nous avons échangé quelques textos afin de nous mettre d’accord. Il m’a dit qu’il désirait vraiment apprendre la langue Arabe et que, vu que les inscriptions auraient lieu à partir du lundi suivant, il passerait s’inscrire dès sa sortie de l’hôpital, incha Allâh.

Après la clôture des inscriptions – quatre jours plus tard – ne m’ayant toujours pas donné signe de vie, je lui ai envoyé un message afin de prendre de ses nouvelles. Trois jours après, il m’a répondu ce qui suit tout en présentant ses excuses du fait de n’avoir pas pu venir s’inscrire. Si je me permets de partager cette discussion privée, c’est que les mots qu’il a utilisés sont autant de leçons à retenir aussi bien pour celui qui écrit cet article que pour ceux et celles qui auront l’occasion de le lire.

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L’homme qui affranchit tous ses esclaves par crainte de la balance et des comptes [le Jour Dernier]

Se cacher à la vue des autres : « Récits de l’homme voilé et de l’homme du tunnel. »

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Le Jihâd est l’une des occasions où l’on peut s’attendre à voir ces comportements ostentatoires et dénués de sincérité. Cacher son identité de façon à ne pas être reconnu fut l’une des manifestations de la sincérité observée chez les pieux Anciens. Voici quelques histoires qui l’illustrent :

« ‘Abda Ibn Soulaymân a dit : « Nous prîmes part à une expédition avec ‘Abd-Allah Ibn Al-Moubârak chez les Byzantins et rencontrâmes l’ennemi. Quand les deux armées se firent face, un homme du rang adverse sortit et appela à un duel. Un homme musulman s’engagea, le poursuivit, le transperça et l’élimina. Puis, un autre guerrier du rang ennemi lança le défi, l’homme musulman s’avança encore une fois et le vainquit. La même scène se produisit et un troisième combattants adverse subit le même sort. Éblouis par cette bravoure, les gens affluèrent en masse vers l’homme pour connaître son identité, mais ne le purent, car il avait voilé son visage. »

‘Abda ajoute : « J’étais parmi ceux qui tentaient de connaître l’identité de ce combattant musulman, j’ai tiré par le bout le tissu recouvrant son visage et l’ai soulevé. C’était ‘Abd-Allah Ibn Al-Moubârak. Il m’adressa des reproches pour avoir dévoilé son visage : « Aboû ‘Amr ! C’est toi qui me dénonces ! » [Târîkh Baghdâd, t.10, p.167]

Le récit de l’homme du tunnel :

« Un jour, lors d’une expédition, les musulmans assiégèrent une forteresse et éprouvèrent beaucoup de difficulté à s’en emparer, sous le coup des flèches ennemies. Un guerrier creusa, de sa propre initiative, un tunnel grâce auquel il put pénétrer dans la citadelle, neutraliser les gardiens et ouvrir les portes. Ainsi, les musulmans réussirent à s’introduire dans le bastion et à le conquérir. Mais cet homme demeura inconnu. Le chef de l’armée musulmane, Maslama, voulut connaître l’auteur de cet acte héroïque pour le récompenser, mais l’homme préféra rester dans l’anonymat. Constatant que ce dernier ne se présentait pas, le chef des troupes insista et réitéra sa demande. Un homme se présenta de nuit et posa comme condition à Maslama de ne jamais chercher l’auteur de cet acte héroïque s’il lui dévoilait son identité. Maslama accepta, et l’homme lui déclina son identité. Après cela, Maslama disait : « Ô Seigneur ! Ressuscite-moi avec l’homme du tunnel ! » [Boustân Al-Khatîb, p.24]

[…]

Source : « La sincérité », Chaykh Mouhammad Sâlih Al-Mounajjid, Editions Al-Hadîth

Très beau récit : « Des causes oubliées »

Magnifique histoire racontée par le docteur Khâlid al Jabîr : « Des causes oubliées. »

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Le docteur dit :

« Un jour, j’ai opéré un enfant de deux ans et demi. C’était un mardi, et le mercredi l’enfant était en bonne santé et avait retrouvé sa vitalité. Le jeudi, à 11h15, et je n’oublierai jamais ce moment à cause du choc que j’ai eu lorsque l’une des infirmières m’a informé que le cœur et la respiration de l’enfant s’étaient arrêtés. Je suis donc allé directement voir l’enfant et lui ai fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Et pendant tout ce temps son cœur ne battait pas. Puis Allah a décrété que son cœur se remette à battre, nous avons donc loué Allah.

Je suis ensuite parti pour informer sa famille et vous savez combien il est difficile d’informer la famille d’un malade de son état quand il est mauvais et c’est la chose la plus difficile pour un médecin mais c’est obligatoire. Après j’ai demandé le père de l’enfant mais je ne l’ai pas trouvé mais j’ai trouvé sa mère et je lui ai dit : « La cause de l’arrêt cardiaque de ton fils est une hémorragie au niveau de la gorge dont on ne connaît pas la cause et je crains que son cerveau ne soit mort. » Que pensez-vous qu’elle ait dit ? Est-ce qu’elle a hurlé ? Est-ce qu’elle a pleuré fort ? Est-ce qu’elle a dit « c’est toi le fautif » ? Elle n’a rien dit de tout cela mais elle a dit « Al hamdoulillah » (louange à Allah) ensuite elle m’a laissé et est partie.

Après 10 jours le garçon bougeait, nous avons loué Allah et nous nous sommes réjouis parce que le cerveau était intelligible. Après 12 jours son cœur a cessé de battre une seconde fois à cause de cette hémorragie, nous lui avons donc fait un massage cardiaque pendant 45 minutes durant lesquelles son cœur ne battait pas. J’ai dit à sa mère : « cette fois, je ne pense pas qu’il y ait d’espoir. » Elle a répondu : « Al hamdoulillah, Ô Allah si sa guérison est un bien alors guéris-le. » Et louange à Allah, le cœur s’est remis correctement à battre mais après cela il s’est arrêté de nouveau à 6 reprises jusqu’à ce que les médecins spécialisés dans la trachée et les ligaments aient pu arrêter cette hémorragie par la grâce d’Allah, le coeur s’est donc remis à battre correctement.

Cela faisait maintenant 3 mois et demi et l’enfant ne bougeait pas, et lorsqu’il s’est mis à bougé il fut atteint d’une énorme et étrange infection avec du pue à la tête, je n’avais jamais vu ça.

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