Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui défend l’honneur de son frère, Allah éloignera le Feu de son visage le Jour de la Résurrection. » (Rapporté et authentifié par At-Tirmidhî)
Étiquette : soeur
Deux adoratrices médinoises
‘Abd Allah fils de la soeur de Muslim Ibn Sa’d nous a informés de cette histoire:
« J’ai souhaité accomplir le pèlerinage, alors mon oncle maternel me confia la somme de dix mille dirhams en me disant : « Lorsque tu arriveras à Médine, recherche le foyer le plus pauvre de la ville et donne leur cet argent. »
Arrivé à Médine, je demandai à ce que l’on m’indique le foyer le plus pauvre de la ville, on m’indiqua alors la maison d’une famille. Je frappai à leur porte et une femme me répondit :
« Qui est là? »
Je lui répondis : « Un homme venant de Bagdad. On m’a confié dix mille dirhams, en m’enjoignant de les remettre à la famille la plus pauvre de Médine et c’est vous que l’on m’a décrit ainsi, alors prenez cet argent. »
Elle me répondit : « Ô serviteur d’Allah! Ton compagnon a mis comme condition que ce soit remis à la famille la plus pauvre, sache que nos voisins d’à côté sont plus pauvre que nous. »
Je les laissai donc pour me rendre chez ces derniers. Je frappai à leur porte et une femme me répondit. Je lui dis la même chose que j’avais dite à la précédente.
Elle me dit : « Ô serviteurs d’Allah! Nous et nos voisins sommes au même niveau de pauvreté, partage-donc cet argent entre nous »
Source : Récits de Femmes Vertueuses, d’Ibn Al-Jawzî, éditions Al-Bayyinah
Très beau récit : « Des causes oubliées »
Magnifique histoire racontée par le docteur Khâlid al Jabîr : « Des causes oubliées. »
Le docteur dit :
« Un jour, j’ai opéré un enfant de deux ans et demi. C’était un mardi, et le mercredi l’enfant était en bonne santé et avait retrouvé sa vitalité. Le jeudi, à 11h15, et je n’oublierai jamais ce moment à cause du choc que j’ai eu lorsque l’une des infirmières m’a informé que le cœur et la respiration de l’enfant s’étaient arrêtés. Je suis donc allé directement voir l’enfant et lui ai fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Et pendant tout ce temps son cœur ne battait pas. Puis Allah a décrété que son cœur se remette à battre, nous avons donc loué Allah.
Je suis ensuite parti pour informer sa famille et vous savez combien il est difficile d’informer la famille d’un malade de son état quand il est mauvais et c’est la chose la plus difficile pour un médecin mais c’est obligatoire. Après j’ai demandé le père de l’enfant mais je ne l’ai pas trouvé mais j’ai trouvé sa mère et je lui ai dit : « La cause de l’arrêt cardiaque de ton fils est une hémorragie au niveau de la gorge dont on ne connaît pas la cause et je crains que son cerveau ne soit mort. » Que pensez-vous qu’elle ait dit ? Est-ce qu’elle a hurlé ? Est-ce qu’elle a pleuré fort ? Est-ce qu’elle a dit « c’est toi le fautif » ? Elle n’a rien dit de tout cela mais elle a dit « Al hamdoulillah » (louange à Allah) ensuite elle m’a laissé et est partie.
Après 10 jours le garçon bougeait, nous avons loué Allah et nous nous sommes réjouis parce que le cerveau était intelligible. Après 12 jours son cœur a cessé de battre une seconde fois à cause de cette hémorragie, nous lui avons donc fait un massage cardiaque pendant 45 minutes durant lesquelles son cœur ne battait pas. J’ai dit à sa mère : « cette fois, je ne pense pas qu’il y ait d’espoir. » Elle a répondu : « Al hamdoulillah, Ô Allah si sa guérison est un bien alors guéris-le. » Et louange à Allah, le cœur s’est remis correctement à battre mais après cela il s’est arrêté de nouveau à 6 reprises jusqu’à ce que les médecins spécialisés dans la trachée et les ligaments aient pu arrêter cette hémorragie par la grâce d’Allah, le coeur s’est donc remis à battre correctement.
Cela faisait maintenant 3 mois et demi et l’enfant ne bougeait pas, et lorsqu’il s’est mis à bougé il fut atteint d’une énorme et étrange infection avec du pue à la tête, je n’avais jamais vu ça.