Celui (ou celle) qui défend l’honneur de ses frères et soeurs

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui défend l’honneur de son frère, Allah éloignera le Feu de son visage le Jour de la Résurrection. » (Rapporté et authentifié par At-Tirmidhî)

Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts.

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Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts. Ainsi, celui dont la clairvoyance est complétée n’ignore pas ses défauts, et lorsque il les connaît, il peut y remédier. Mais, la plupart des gens ignorent leurs défauts, ils voient la paille dans l’œil de leur frère et non la poutre dans le leur.

Celui qui veut connaître ses défauts peut emprunter quatre voies :

La première consiste à s’asseoir devant un chaykh qui connaît les défauts de l’âme, pour qu’il l’informe de ses défauts et des voies pour y remédier. Mais cela est devenu très difficile à trouver à notre époque, ainsi, celui qui le rencontre tombe sur un médecin habille, et il ne convient pas qu’il le quitte.

La deuxième consiste à rechercher un ami sincère, clairvoyant et pieux qu’il considérera comme un surveillant de son âme, afin qu’il l’avertisse contre ce qui est réprouvable de ses caractères et actes. Le commandeur des croyants ‘Oumar Ibn Al Khattâb (رضي الله عنه) dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à un homme qui nous fait cadeau de nos défauts. » De même, lorsque Salmân se présenta devant lui, il l’interrogea sur ses défauts, et il répondit : « J’ai entendu dire que tu réunis deux condiments à table et que tu possèdes deux habits : l’un pour la nuit et l’autre pour le jour. -T’est-il parvenu autre chose? -Non. -Pour ces deux choses, je m’en charge.«  ‘Oumar ne cessa de demander à Houdhayfah : « Suis-je parmi les hypocrites ? » Ceci car celui dont le degré de vigilance s’élève redouble d’accusation envers sa personne. Mais il est très difficile à notre époque de trouver un tel ami, car rares sont les amis qui renoncent à la complaisance, informent des défauts ou délaissent la jalousie, et cela ne dépasse pas ce qui est obligatoire. Les pieux prédécesseurs aimaient celui qui les informait de leur défauts, alors qu’aujourd’hui nous considérons généralement que l’homme le plus détestable est celui qui nous fait connaître nos défauts. C’est là une preuve de faiblesse de foi, car les mauvais caractères sont semblables aux scorpions. Si quelqu’un nous avertissait de la présence d’un scorpion sous le vêtement de l’un d’entre nous, nous prendrions cela comme une faveur, et nous emploierions à tuer le scorpion ; et personne n’ignore que les mauvais caractères sont plus nuisibles que le scorpion.

La troisième consiste à tirer profit de ce que disent ses ennemis pour connaître ses défauts, car l’œil courroucé dévoile les méfaits. Et il se peut que le profit tiré d’un ennemi querelleur qui rappelle les défauts soit plus grand que celui de l’ami complaisant qui cache les défauts.

La quatrième consiste à fréquenter les gens et éviter tout ce qu’on voit de détestable chez eux.

 

Source : L’esprit de l’Âme, éditions Tawbah. Photo : Sirat Al Mustaqim

Cacher les défauts de son frère

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1 ) Aboû Hourayrah (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Celui qui cache les défauts de son frère, Allah lui cachera ses défauts d’ici-bas et dans l’au-delà.» [Authentique rapporté par Mouslim et autres]

2) Aboû Hourayrah (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Personne ne cache les défauts de son frère sans qu’Allah ne lui cache les siens le Jour de la Résurrection. » [Authentique rapporté par Mouslim]

3) Maslama Ibn Moukhallad (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Celui qui cache les défauts de son frère est comparable à celui qui a sauvé la vie d’une fillette qui devait être enterrée vivante. » (coutume des arabes avant l’islam par crainte de tare sociale.) [Authentique rapporté par AtTabarânî]

4) Ibn ‘Abbâs (رضي الله عنهما) rapporte que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Celui qui cache les défauts de son frère, Allah cachera les sien le Jour de la Résurrection. Quant à celui qui les dévoile, Allah dévoilera ses péchés et l’humiliera en mentionnant même ceux qu’il a commis en étant seul dans sa demeure. » [Bon rapporté par Ibn Mâdjah]

5) Ibn ‘Oumar (رضي الله عنهما) rapporte que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Ô vous qui avez cru avec vos langues alors que la foi n’a pas encore pénétré votre cœur ! Ne nuisez pas aux musulmans, et ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère, Allah cherchera les siens, et celui dont Allah cherche ses défauts, Il l’humiliera en mentionnant ses défauts, même ce qu’il a commis seul dans sa demeure (à l’abri du regard d’autrui). » [At-Titmidhî, Aboû Dâwoûd et autre]

Ibn ‘Oumar (رضي الله عنهما) a regardé la Ka’bah est a dit : « Qu’est-ce que tu es sacrée auprès d’Allah ! Mais l’honneur du croyant est plus sacré que toi auprès d’Allah. « (Ce qui signifie que détruire nuire aux croyants que ce soit avec notre langue en le calomniant, en commettant la médisance en son encontre ou en l’insultant et plus grave que de détruire la Ka’bah !!!) [Bon et authentique rapporté par At-Tirmidhî]

Le mérite de l’apprentissage du Coran

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Question 5 : J’apprends de nombreux versets du Coran, mais après un certain temps je les oublie. De même lorsque je récite, je ne sais pas si ma lecture est correcte, ensuite je m’aperçois que je faisais des erreurs. Pourriez-vous me conseiller ?

Réponse: Tu dois faire des efforts pour apprendre ce que tu peux du Livre d’Allah et réciter devant des frères pieux que ce soit dans les écoles, les mosquées ou à la maison, et tu dois y être attentif afin qu’ils corrigent ta récitation, d’après la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم  : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. [Al-Boukhârî]
Les meilleurs des gens sont donc les gens du Coran qui l’ont appris, enseigné aux gens et mis en pratique.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم  a dit à ses Compagnons : « Qui d’entre vous aimerait se lever tous les jours au bord d’une rivière ou d’une vallée avec deux chamelles pleines, sans commettre aucun péché ni rompre de liens de parenté. » Les gens dirent : « Ô Messager d’Allah, nous aimerions cela. » Il dit : « Venir de bon matin à la mosquée pour enseigner ou réciter deux versets du Coran est meilleur que deux chamelles, trois versets sont meilleurs que trois chamelles, et quatre versets sont meilleurs que leur équivalent en nombre de chameaux. » [Mouslim]

Cela nous montre le mérite qu’il y a à apprendre le Coran, il te faut donc apprendre le Coran avec les frères connus pour leur maîtrise de la lecture du Coran, afin que tu profites d’eux et récite correctement.

Quant au fait que tu oublies, tu ne commets aucun péché en cela, car tout homme oublie, comme le Prophète صلى الله عليه وسلم  l’a dit : « Je suis un homme comme vous, j’oublie tout comme vous oubliez. » [Al-Boukhârî et Mouslim]
Et un jour, il a entendu quelqu’un réciter et a dit : « Qu’Allah lui fasse miséricorde, il m’a rappelé un verset que j’avais oublié dans telle sourate. » [Al-Boukhârî et Mouslim]

L’homme peut oublier certains versets puis s’en souvenir, ou quelqu’un peut les lui rappeler. Et il est meilleur qu’il dise : « on me les a fait oublier », d’après ce qui est rapporté du Prophète صلى الله عليه وسلم  : « Qu’aucun d’entre vous ne dise j’ai oublié tel et tel verset, on lui a plutôt fait oublier. » [Mouslim]
C’est-à-dire que c’est le diable qui lui a fait oublier.

Quant au hadith : « Il n’y a pas un homme qui apprend le Coran puis l’oublie sans qu’il ne rencontre Allah, au Jour de la Résurrection, mutilé. », c’est un hadith da’îf (faible) qui n’est pas confirmé du Prophète صلى الله عليه وسلم .

Et l’homme ne choisit pas d’oublier, et il ne peut en être préservé. Mais ce que tu dois faire c’est apprendre ce que tu peux du Livre d’Allah, le réviser et le lire devant quelqu’un qui maîtrise la récitation afin qu’il te corrige. Qu’Allah t’accorde le succès et facilite ton entreprise.

Source : Majmoû’ou Al-Fatâwâ de Chaykh Ibn Bâz (1/368)
Traduit par les Salafis de l’Est

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » [La préface et le livre en pdf]

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Qu’Allah soit loué exclusivement, et que la prière et le salut soient sur le dernier des prophètes. Les bienfaits d’Allah sur Ses serviteurs sont nombreux. Parmi les meilleurs d’entre eux, après ceux de la foi et de la sécurité, on retrouve le bienfait de la santé physique. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Quiconque d’entre vous se réveille l’esprit en sécurité, le corps en bonne santé, possédant ses provisions quotidiennes, c’est comme s’il toute la vie d’ici-bas lui avait été rassemblée. » Ainsi, le bonheur d’être en bonne santé est un énorme bienfait qui exige du musulman qu’il soit reconnaissant envers Allah, aussi bien avec son cœur qu’avec sa langue et les autres membres de son corps, ceci en les utilisant dans l’obéissance d’Allah. Parfois, il arrive que des facteurs viennent affecter cette bonne santé et l’affaiblir. Mais ce mal qui atteint le musulman ou la musulmane n’est qu’une épreuve venant d’Allah, un moyen d’expier ses péchés et de l’élever en degrés, à condition que le malade patiente en espérant la récompense d’Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Que l’affaire du croyant est réjouissante ! Tout ce qui lui arrive est un bien pour lui, et ceci n’est valable pour personne d’autre que le croyant. Si un bienfait l’atteint, il est reconnaissant et c’est alors un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il patiente et c’est alors un bien pour lui. »(1) Il existe certaines règles qu’il convient d’appliquer pendant l’état de maladie, de même qu’il existe des règles de bienséance pour la visite du malade. Il existe également des règles qui se rapportent à la maladie elle-même, c’est notamment une cause qui permet de disposer de certaines permissions dans les adorations.

En consultant cet écrit intitulé « T’inquiète pas, tout ira bien, in shâ Allah… », nous avons trouvé qu’il regroupe un ensemble de bonnes manières, de règles religieuses, d’avis juridiques et d’histoires réelles qui concernent le malade – notamment l’aspect moral, les adorations ou la façon de vivre avec la maladie – mais aussi ceux qui souhaitent leur rendre visite puisqu’il détaille les bonnes manières relatives à la visite du malade. Qu’Allah récompense le ٍSheikh ‘Abdulazîz As-Sadhân pour ses efforts et les rende profitables, et qu’Il lui accorde Sa récompense. Et qu’Allah prie, salue et bénisse notre prophète Muhammad ainsi que l’ensemble de ses proches et ses compagnons.

Le Mufti Général du Royaume d’Arabie Saoudite, Directeur du Comité des Grands Savants, Responsable de la Direction des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ’ :  »Abdulazîz Ibn ‘Abdillah Ibn Muhammad Âli Sheikh,

(1) Rapporté par Muslim (n°7425), d’après le hadith de Suhayb

Lien du livre en PDF : 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » (lien pdf)

Source : http://www.islamhouse.fr