Le mérite des Compagnons

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Chaque Envoyé d’Allah a eu son cercle de disciples qui l’a soutenu et affermi dans sa mission en ce bas monde. Ces croyants de la première heure sont ceux aussi qui ont eu le mérite de garder et de préserver les enseignements transmis par les prophètes d’Allah عليهم السلام aux générations futures. Si le Judaïsme a eu ses «Juges» et si le Christianisme a eu ses «Apôtres», l’Islam a eu ses «Compagnons» (AsSahâbah), les proches disciples du Prophète صلى الله عليه وسلم qui l’ont soutenu dans son apostolat et qui ont propagé, après sa mort, son message.

C’est grâce à eux que les enseignements de l’Islam nous sont parvenus intacts. Par leur dévouement et leur fidélité à la voie du Prophète صلى الله عليه وسلم  ils ont pu nous transmettre les dires et les actes de ce qui constitue aujourd’hui, la Sounnah de l’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم, deuxième fondement de l’Islam après le Coran.

N’est-ce pas grâce à eux que le Saint Coran fut conservé et protégé des altérations que connurent les précédentes Écritures saintes ? N’est-ce pas grâce à eux que le Message du Prophète صلى الله عليه وسلم se propagea aux quatre coins du monde et supplanta les autres croyances tombées en désuétude ? Le Saint Coran les a décrits ainsi :

{Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore ; et ils n’ont varié aucunement dans leur engagement} [Sourate 33, verset 23]

Riches ou pauvres, libres ou esclaves, le seul dénominateur commun qui les liait était la foi en Allah et la fidélité au Message du Prophète صلى الله عليه وسلم c’était leur raison de vivre et leur idéal pour lequel ils ont tout donné, y compris leur vie.

Qui a incité les nobles du peuple du Prophète صلى الله عليه وسلم à accourir pour embrasser ses paroles et sa religion : Aboû Bakr, Talha, Az-Zoubayr, ‘Outhmân ibn ‘Affân, ‘Abd Ar-Rahmân ibn ‘Awf et Sa’d ibn Abî Waqqâs. Ils quittèrent tout ce qu’ils avaient comme gloire et faste pour la voie de l’épreuve ?

En effet, qu’est-ce qui a poussé les faibles de son peuple à accourir pour être sous son étendard et le suivre, lui qui était sans armes et sans argent ? Il n’était pas à l’abri de la méchanceté et de la haine de ses proches, de son clan, de son peuple. Ces premiers temps de l’Islam où l’épreuve était grande pouvaient repousser les premiers convertis, mais la force du message les a attirés. Seul Allah savait à ce moment-là, les répercussions de la Révélation. Par conséquent, il est du devoir de chaque croyant et de chaque croyante de connaître la vie et l’oeuvre prodigieuse des compagnons pour imprégner sa vie de leur exemple.

Ces femmes et hommes qui méritent notre respect et notre admiration expriment bien la force de ce message et la grandeur de notre Prophète صلى الله عليه و سلم qui leur a enseigné l’Islam et les a aimés. Cette fraternisation, cet amour qui les unissait ne pouvait être que le fruit d’un message divin. Leurs épreuves et leur dévouement sont à la mesure du sentiment du Prophète صلى الله عليه وسلم :

« Ne dites pas du mal de mes compagnons, car je jure, par Allah, que même si l’un d’entre vous donne en aumône l’équivalent de la montagne de Ouhoud, il n’égalerait pas les mérites d’un seul de mes compagnons. » [Rapporté par Boukhârî et Mouslim]

Puisse Allah les agréer et puisse-t-Il éclairer nos cœurs par l’amour de nos pieux prédécesseurs qui ont dépensé leur vie au service de la religion.

Source : http://www.islamhouse.com 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » [La préface et le livre en pdf]

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Qu’Allah soit loué exclusivement, et que la prière et le salut soient sur le dernier des prophètes. Les bienfaits d’Allah sur Ses serviteurs sont nombreux. Parmi les meilleurs d’entre eux, après ceux de la foi et de la sécurité, on retrouve le bienfait de la santé physique. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Quiconque d’entre vous se réveille l’esprit en sécurité, le corps en bonne santé, possédant ses provisions quotidiennes, c’est comme s’il toute la vie d’ici-bas lui avait été rassemblée. » Ainsi, le bonheur d’être en bonne santé est un énorme bienfait qui exige du musulman qu’il soit reconnaissant envers Allah, aussi bien avec son cœur qu’avec sa langue et les autres membres de son corps, ceci en les utilisant dans l’obéissance d’Allah. Parfois, il arrive que des facteurs viennent affecter cette bonne santé et l’affaiblir. Mais ce mal qui atteint le musulman ou la musulmane n’est qu’une épreuve venant d’Allah, un moyen d’expier ses péchés et de l’élever en degrés, à condition que le malade patiente en espérant la récompense d’Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Que l’affaire du croyant est réjouissante ! Tout ce qui lui arrive est un bien pour lui, et ceci n’est valable pour personne d’autre que le croyant. Si un bienfait l’atteint, il est reconnaissant et c’est alors un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il patiente et c’est alors un bien pour lui. »(1) Il existe certaines règles qu’il convient d’appliquer pendant l’état de maladie, de même qu’il existe des règles de bienséance pour la visite du malade. Il existe également des règles qui se rapportent à la maladie elle-même, c’est notamment une cause qui permet de disposer de certaines permissions dans les adorations.

En consultant cet écrit intitulé « T’inquiète pas, tout ira bien, in shâ Allah… », nous avons trouvé qu’il regroupe un ensemble de bonnes manières, de règles religieuses, d’avis juridiques et d’histoires réelles qui concernent le malade – notamment l’aspect moral, les adorations ou la façon de vivre avec la maladie – mais aussi ceux qui souhaitent leur rendre visite puisqu’il détaille les bonnes manières relatives à la visite du malade. Qu’Allah récompense le ٍSheikh ‘Abdulazîz As-Sadhân pour ses efforts et les rende profitables, et qu’Il lui accorde Sa récompense. Et qu’Allah prie, salue et bénisse notre prophète Muhammad ainsi que l’ensemble de ses proches et ses compagnons.

Le Mufti Général du Royaume d’Arabie Saoudite, Directeur du Comité des Grands Savants, Responsable de la Direction des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ’ :  »Abdulazîz Ibn ‘Abdillah Ibn Muhammad Âli Sheikh,

(1) Rapporté par Muslim (n°7425), d’après le hadith de Suhayb

Lien du livre en PDF : 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » (lien pdf)

Source : http://www.islamhouse.fr

Médite sur le message du Coran, tu y verras un Roi…

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Ibn al Qayyim al Jawziyyah -رحمه الله- a dit :

« Médite sur le message du Coran, tu y verras un Roi à qui appartient toute chose et toute la louange. Toute affaire est entre Ses mains, provient de Lui et revient à Lui. Établi sur son trône, rien ne Lui échappe dans Son royaume, Il sait ce qu’il y a dans les âmes de Ses serviteurs, Il connaît leurs secrets et ce qu’ils déclarent au grand jour.

Il dirige Seul Son royaume, Il entend et voit, donne et prive, récompense et châtie, honore et avilit, crée et nourrit, fait vivre et mourir, prédestine et décrète. Toute chose, grande ou petite, vient de Lui et remonte vers Lui, pas une fourmi ne se déplace sans Sa permission, et aucune feuille ne tombe sans qu’Il ne le sache.

Médite sur la manière dont Il magnifie, loue et fait les éloges de Sa Personne. Il conseille Ses serviteurs et leur indique ce qui les mènera au succès et à la réussite, Il les y encourage et les met en garde contre ce qui causera leur perte. Il se fait connaître d’eux par Ses noms et attributs, et se fait aimer d’eux par Ses bienfaits et largesses. Il leur rappelle ainsi Ses bienfaits et leur ordonne d’accomplir des œuvres qui auront pour conséquence de rendre Ses bienfaits plus complets encore.

Il les a averti également de Son courroux, Il leur rappelle les bienfaits qu’Il leur a réservé s’ils Lui obéissent, et le châtiment qu’Il leur a préparé s’ils Lui désobéissent. Il les informe du sort qu’Il a réservé à Ses alliés et Ses ennemis, et de la fin de chacun d’entre eux.

Il loue Ses alliés à travers leurs actes pieux et les meilleurs de leurs attributs, et blâme Ses ennemis par les pires de leurs actes et leurs plus horribles attributs. Il donne des exemples, multiple les preuves et les évidences, Il répond aux ambiguïtés de Ses ennemis de la meilleure façon, confirme la parole du véridique et montre la fausseté du menteur.

Il ne dit que la vérité et guide vers le chemin droit, Il appelle vers la demeure de la paix (le paradis) et décrit ses caractéristiques, sa beauté et ses bienfaits. Il met en garde contre la demeure de la perdition (l’enfer) et décrit ses châtiments, sa laideur et ses peines.

Il rappelle à Ses serviteurs leur pauvreté face à Lui, le grand besoin qu’ils éprouvent à Son égard de tout point de vue, et qu’ils ne peuvent se passer de Lui, serait ce le temps d’un clin d’œil. Il leur rappelle qu’Il n’a pas besoin d’eux, ni d’aucune créature, et qu’Il est le Riche qui n’a besoin de personne, alors que tous éprouvent le plus grand besoin à Son égard. Personne n’obtient le plus petit bien si ce n’est par Sa grâce et Sa miséricorde, et personne n’est touché par le plus petit mal si ce n’est par Sa justice et Sa sagesse.

Le serviteur remarquera aussi dans les propos de son Seigneur qu’Il réprimande Ses biens aimés de la plus douce des façons et que, malgré tout, Il efface leurs faux pas, pardonne leurs erreurs, accepte leurs excuses, rectifie leur corruption, les défend, les soutient, les conseille, se porte garant de leurs intérêts, les sauve de toute affliction et tient envers eux Sa promesse . Il est leur allié et ils n’ont en dehors de Lui aucun allié, Il est leur Véritable Maître, leur Secoureur contre leurs ennemis, quel bon Maître et quel bon Secoureur !

Si par le biais du Coran les cœurs parviennent à contempler ce Roi, Immense, Miséricordieux, Généreux et Beau, comment peuvent ils ne pas l’aimer, se concurrencer pour se rapprocher de Lui , user de leurs temps dans le but de susciter Son affection , L’aimer plus que toute autre chose et préférer Sa satisfaction à celle de tout autre ?

Comment les cœurs peuvent-ils ne pas se consacrer à Son rappel et faire de Son amour, du désir qu’ils lui portent et de Sa compagnie : leur nourriture, leur aliment et leur remède, tel que s’ils venaient à manquer, les cœurs se corrompraient, périraient et ne tireraient aucun profit de la vie ! »

Source : Les Méditations de Ibn Al Qayyim, édition Tawbah (Qu’Allah récompense la sœur qui a partagé ce rappel)