« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » [La préface et le livre en pdf]

16302_image002

Qu’Allah soit loué exclusivement, et que la prière et le salut soient sur le dernier des prophètes. Les bienfaits d’Allah sur Ses serviteurs sont nombreux. Parmi les meilleurs d’entre eux, après ceux de la foi et de la sécurité, on retrouve le bienfait de la santé physique. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Quiconque d’entre vous se réveille l’esprit en sécurité, le corps en bonne santé, possédant ses provisions quotidiennes, c’est comme s’il toute la vie d’ici-bas lui avait été rassemblée. » Ainsi, le bonheur d’être en bonne santé est un énorme bienfait qui exige du musulman qu’il soit reconnaissant envers Allah, aussi bien avec son cœur qu’avec sa langue et les autres membres de son corps, ceci en les utilisant dans l’obéissance d’Allah. Parfois, il arrive que des facteurs viennent affecter cette bonne santé et l’affaiblir. Mais ce mal qui atteint le musulman ou la musulmane n’est qu’une épreuve venant d’Allah, un moyen d’expier ses péchés et de l’élever en degrés, à condition que le malade patiente en espérant la récompense d’Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Que l’affaire du croyant est réjouissante ! Tout ce qui lui arrive est un bien pour lui, et ceci n’est valable pour personne d’autre que le croyant. Si un bienfait l’atteint, il est reconnaissant et c’est alors un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il patiente et c’est alors un bien pour lui. »(1) Il existe certaines règles qu’il convient d’appliquer pendant l’état de maladie, de même qu’il existe des règles de bienséance pour la visite du malade. Il existe également des règles qui se rapportent à la maladie elle-même, c’est notamment une cause qui permet de disposer de certaines permissions dans les adorations.

En consultant cet écrit intitulé « T’inquiète pas, tout ira bien, in shâ Allah… », nous avons trouvé qu’il regroupe un ensemble de bonnes manières, de règles religieuses, d’avis juridiques et d’histoires réelles qui concernent le malade – notamment l’aspect moral, les adorations ou la façon de vivre avec la maladie – mais aussi ceux qui souhaitent leur rendre visite puisqu’il détaille les bonnes manières relatives à la visite du malade. Qu’Allah récompense le ٍSheikh ‘Abdulazîz As-Sadhân pour ses efforts et les rende profitables, et qu’Il lui accorde Sa récompense. Et qu’Allah prie, salue et bénisse notre prophète Muhammad ainsi que l’ensemble de ses proches et ses compagnons.

Le Mufti Général du Royaume d’Arabie Saoudite, Directeur du Comité des Grands Savants, Responsable de la Direction des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ’ :  »Abdulazîz Ibn ‘Abdillah Ibn Muhammad Âli Sheikh,

(1) Rapporté par Muslim (n°7425), d’après le hadith de Suhayb

Lien du livre en PDF : 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » (lien pdf)

Source : http://www.islamhouse.fr

Le Meilleur Voyage [afin que les cœurs se réforment]

« Le Meilleur Voyage »
présenté par notre frère Michâry Al-Kharrâz حفظه الله
(Qu’Allah récompense les traducteurs)

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

«N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un morceau de chair qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera? N’est-ce pas que c’est le Cœur?»

«Les croyants sont (dans leur amour, leur miséricorde et leur compassion) à l’exemple d’un seul corps, si l’un de ses membre se plaint, l’ensemble du corps sera touché par l’insomnie et la fièvre.»

«Regardez ceux qui sont au dessous de vous et ne regardez pas ceux qui sont au dessus de vous ceci afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah sur vous».

«J’ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères »

Lire la suite

Encore une fois : Appel à la bienveillance entre les gens de la sunnah !

wpid-رفقا_اهل_السنه_با_اهل_السنه_عنوان.gif.gifLa louange est à Allah et il n’y de force ni de puissance si ce n’est par Allah. Qu’Allah prie, salut et bénit Son serviteur et messager : notre prophète Muhammad, ceux qui l’ont suivi et ses compagnons… Certes, ceux qui se consacrent à la science religieuse, parmi les gens de la sunna et du consensus (ahl as-sunna wa al al jamâ’a), ceux qui cheminent sur la [voie] des prédécesseurs de la communauté, eux sont – à cette époque – plus dans le besoin d’entente et de recommandation entre eux ; sans compter qu’ils sont plus que minoritaires par rapport aux autres sectes qui dévient de la [voie] des prédécesseurs de la communauté.

Il y a plus de dix ans, à la fin de vie des deux éminents Cheikhs : notre Cheikh, Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz et Cheikh Muhammad ibn Sâleh Al ’Uthaïmîne – qu’Allah leur fasse tous deux miséricorde – un petit groupe des gens de la sunna s’est consacré aux mises en garde contre les sectes qui ont dévié de la voie des prédécesseurs de la communauté, et c’est un travail digne d’éloges et recommandable. Cependant, ce qui est désolant, c’est qu’après la mort des deux Cheikhs, certaines personnes de ce groupe s’en sont pris à certains de leurs frères parmi les gens de la sunna, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, qui appellent à s’attacher à la voie des prédécesseurs de la communauté.

Il était du devoir de ce petit groupe d’accepter ce qu’ils avaient de bien, de les soutenir et de les orienter vers la révision de leurs erreurs commises – si celles-ci sont avérées – puis de ne pas passer leur temps dans leurs assises à les évoquer et à mettre en garde contre eux. Plutôt, ils auraient dû se consacrer à la science par la lecture, l’enseignement et la daawa. Ceci est la voie droite menant au bien et la réforme, sur laquelle était notre Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz, l’imam de ahl as-sunna wa al jamâ’a à cette époque, qu’Allah lui fasse miséricorde. Or, ceux qui se consacrent à la science – parmi les gens de la sunna – à cette époque sont peu, donc plus dans le besoin de voir leur nombre augmenter plutôt que diminuer, et de voir s’installer entre eux l’entente plutôt que la scission. On dit à leur sujet ce que disent les grammairiens : « un diminutif ne doit pas être réduit ».

Cheikh Al-Islam (ibn Taymiyyah) a dit dans « majmou’ al fatâwas » (28/51) : « et vous savez que parmi les grandes règles qui recouvrent toute la religion on compte : l’union des cœurs, parler d’une même voix, réconcilier entre les personnes. Allah le Tout-Puissant dit : { craignez donc Allah et maintenez de bonnes relations entre vous } et Il dit : { cramponnez-vous tous à la corde d’Allah et ne vous divisez pas } et Il dit : { et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et ont divergé après que leur soient venus les preuves, eux auront un grand châtiment }, ainsi que d’autres textes ordonnant l’union et la concorde et interdisant la division et la divergence. Les gens pratiquant ce fondement, ce sont eux les gens du consensus (Al-Jama’a) tout comme ceux qui sont en dehors de ce fondement sont eux les gens de la division (Ahloul-Forqa) » [Fin de citation].

J’avais écrit une épître sur ce sujet qui avait pour titre : « Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna » (« rifqân ahla as-sunna bi ahli as-sunna ») qui a été éditée en l’an 1424 h [2004], puis en l’an 1426 h. puis a été éditée avec le recueil de mes livres et épîtres (6/281-327) en l’an 1428 h. J’y avais recensé beaucoup de textes du Coran et de la Sunna et des paroles de grands savants de ahl as-sunna. Cette épître était constituée, suite à l’introduction, des sujets suivants :

  • « le bienfait de la parole et de l’expression »
  • « préserver sa langue sauf dans le bien »
  • « la suspicion et l’espionnage »
  • « la tendresse et la douceur »
  • « la position des gens de la sunna vis-à-vis du savant qui s’est trompé [à savoir] : qu’il est excusé et qu’on ne doit pas le qualifier d’innovateur, ni s’écarter de lui »
  • « la fitna [du fait] de critiquer et de s’écarter de certains de ahl as-sunna à cette époque et comment en être préservé »
  • « l’innovation qui consiste à tester les gens en fonction de leur position concernant des individus »
  • « la mise en garde contre la fitna de la critique et du fait de rendre innovateur de la part de certains de ahl as-sunna à cette époque »

Lire la suite

Le muslim est le frère du muslim

fraternité« Ne vous enviez pas, n’élevez pas les prix des marchandises pour encourager les autres à le faire, ne vous détestez pas les uns des autres, ne faites pas de ruses les uns contre les autres, et n’établissez pas de marchés sur celui d’un autre.
Soyez des frères, vous les fidèles d’Allah.
Le muslim est le frère du muslim, il ne lui porte pas d’injustice, ne le trahit pas, et ne l’humilie pas.
La piété est ici – et il montra sa poitrine trois fois – Il suffira au muslim comme malheur, d’humilier son frère muslim.
Tout ce qui appartient au muslim est interdit au muslim : son sang, ses biens et sa dignité »

Rapporté par Mouslim