Investir dans l’immobilier, ça te dit?

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Tu séjourneras, sous terre, un temps dont Seul Allah connait la durée, tu ne pourras alors plus accomplir aucune œuvre qui te soit profitable, même pas une « tasbîhah »*. Profitez donc de vos vies avant que la mort ne vous vienne !

Il y a, parmi nous, des gens simples, ils vivent avec nous sur terre, ils n’ont ni richesse,  ni prestige, ils n’occupent pas de postes prestigieux dans cette vie éphémère d’ici-bas et pourtant ils sont titulaires d’énormes propriétés dans les cieux, leurs palais se construisent et leurs jardins sont plantés…

Multipliez ces pieuses paroles dont les faveurs perdurent : « SoubhânAllah, al-hamdoulillah, lâ ilâha illa Allah, Allahou Akbar, lâ hawla wa lâ qouwwata illa billahi, Astaghfiroullaha al-‘Adhîm wa Atoûbou Ilayhi »
(سبحان الله, الحمد لله, لا إله إلا الله, الله أكبر, لا حول و لا قوة إلا بالله, أستغفر الله العظيم و أتوب إليه)

*Le fait de dire Soubhâna Allah

Source : http://horizon-islam.blogspot.fr

L’augmentation de la foi et sa diminution

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‘Oumayr Ibn Habîb Al-Khatmî – رضي الله عنه – a dit : « La foi augmente et diminue. » On lui demanda : « Quelle est son augmentation et sa diminution? » Il dit alors : « Lorsque nous nous rappelons notre Seigneur et que nous Le craignons, cela est son augmentation. Mais si nous nous montrons insouciants (vis à vis de Lui, de notre religion) et que nous oublions (Ses bienfaits sur nous, nos devoirs, etc.) et perdons notre temps [dans ce qui est futile], cela est sa diminution. » [Rapporté par Ibn Abî Chaybah dans « Al-Imâne »]

Quel grand besoin a le serviteur d’Allah de connaître les causes par lesquelles la foi augmente afin qu’il s’y attache et soit assidu dans leur accomplissement, mais aussi de connaitre les causes par lesquelles elle diminue afin de s’en écarter et de prendre garde à ne pas les commettre préservant ainsi sa religion et sa foi.

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al Badr – حفظه الله –

زيادة الإيمان ونقصانه

عن عمير بن حبيب الخطمي رضي الله عنه قال : « الإيمان يزيد وينقص ، فقيل : فما زيادته ؟ وما نقصانه ؟ قال : إذا ذكرنا ربنا وخشيناه فذلك زيادته ، وإذا غفلنا ونسينا وضيعنا فذلك نقصانه » رواه ابن أبي شيبه في الإيمان(13).
ألا ما أحوج العبد إلى أن يعرف الأسباب التي يزيد بها إيمانه ليلزمها ويحافظ عليها، وأن يعرف الأسباب التي ينقص بها الإيمان ليجانبها ويحاذر من الوقع فيها، حفظًا لدينه ورعاية لإيمانه

Source : http://al-badr.net/  (Traduit par le site Le Cœur des Croyants)

Encore une fois : Appel à la bienveillance entre les gens de la sunnah !

wpid-رفقا_اهل_السنه_با_اهل_السنه_عنوان.gif.gifLa louange est à Allah et il n’y de force ni de puissance si ce n’est par Allah. Qu’Allah prie, salut et bénit Son serviteur et messager : notre prophète Muhammad, ceux qui l’ont suivi et ses compagnons… Certes, ceux qui se consacrent à la science religieuse, parmi les gens de la sunna et du consensus (ahl as-sunna wa al al jamâ’a), ceux qui cheminent sur la [voie] des prédécesseurs de la communauté, eux sont – à cette époque – plus dans le besoin d’entente et de recommandation entre eux ; sans compter qu’ils sont plus que minoritaires par rapport aux autres sectes qui dévient de la [voie] des prédécesseurs de la communauté.

Il y a plus de dix ans, à la fin de vie des deux éminents Cheikhs : notre Cheikh, Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz et Cheikh Muhammad ibn Sâleh Al ’Uthaïmîne – qu’Allah leur fasse tous deux miséricorde – un petit groupe des gens de la sunna s’est consacré aux mises en garde contre les sectes qui ont dévié de la voie des prédécesseurs de la communauté, et c’est un travail digne d’éloges et recommandable. Cependant, ce qui est désolant, c’est qu’après la mort des deux Cheikhs, certaines personnes de ce groupe s’en sont pris à certains de leurs frères parmi les gens de la sunna, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, qui appellent à s’attacher à la voie des prédécesseurs de la communauté.

Il était du devoir de ce petit groupe d’accepter ce qu’ils avaient de bien, de les soutenir et de les orienter vers la révision de leurs erreurs commises – si celles-ci sont avérées – puis de ne pas passer leur temps dans leurs assises à les évoquer et à mettre en garde contre eux. Plutôt, ils auraient dû se consacrer à la science par la lecture, l’enseignement et la daawa. Ceci est la voie droite menant au bien et la réforme, sur laquelle était notre Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz, l’imam de ahl as-sunna wa al jamâ’a à cette époque, qu’Allah lui fasse miséricorde. Or, ceux qui se consacrent à la science – parmi les gens de la sunna – à cette époque sont peu, donc plus dans le besoin de voir leur nombre augmenter plutôt que diminuer, et de voir s’installer entre eux l’entente plutôt que la scission. On dit à leur sujet ce que disent les grammairiens : « un diminutif ne doit pas être réduit ».

Cheikh Al-Islam (ibn Taymiyyah) a dit dans « majmou’ al fatâwas » (28/51) : « et vous savez que parmi les grandes règles qui recouvrent toute la religion on compte : l’union des cœurs, parler d’une même voix, réconcilier entre les personnes. Allah le Tout-Puissant dit : { craignez donc Allah et maintenez de bonnes relations entre vous } et Il dit : { cramponnez-vous tous à la corde d’Allah et ne vous divisez pas } et Il dit : { et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et ont divergé après que leur soient venus les preuves, eux auront un grand châtiment }, ainsi que d’autres textes ordonnant l’union et la concorde et interdisant la division et la divergence. Les gens pratiquant ce fondement, ce sont eux les gens du consensus (Al-Jama’a) tout comme ceux qui sont en dehors de ce fondement sont eux les gens de la division (Ahloul-Forqa) » [Fin de citation].

J’avais écrit une épître sur ce sujet qui avait pour titre : « Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna » (« rifqân ahla as-sunna bi ahli as-sunna ») qui a été éditée en l’an 1424 h [2004], puis en l’an 1426 h. puis a été éditée avec le recueil de mes livres et épîtres (6/281-327) en l’an 1428 h. J’y avais recensé beaucoup de textes du Coran et de la Sunna et des paroles de grands savants de ahl as-sunna. Cette épître était constituée, suite à l’introduction, des sujets suivants :

  • « le bienfait de la parole et de l’expression »
  • « préserver sa langue sauf dans le bien »
  • « la suspicion et l’espionnage »
  • « la tendresse et la douceur »
  • « la position des gens de la sunna vis-à-vis du savant qui s’est trompé [à savoir] : qu’il est excusé et qu’on ne doit pas le qualifier d’innovateur, ni s’écarter de lui »
  • « la fitna [du fait] de critiquer et de s’écarter de certains de ahl as-sunna à cette époque et comment en être préservé »
  • « l’innovation qui consiste à tester les gens en fonction de leur position concernant des individus »
  • « la mise en garde contre la fitna de la critique et du fait de rendre innovateur de la part de certains de ahl as-sunna à cette époque »

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Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ)

Le Cœur des Croyants (2)

Aboû Hourayrah – رضي الله عنه – rapporte que le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – a dit : « L’Islam a commencé en étant considéré comme quelque chose d’étrange et redeviendra quelque chose d’étrange. Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ), à savoir ceux qui rétablissent ce que les gens ont corrompus. » [Rapporté par Mouslim et Ibn Majah] et on trouve également un rajout dans d’autres versions selon les gens du Hadith, on lui demanda :  « Qui sont ces étrangers, Ô Messager d’Allah ? ». Il répondit : « Ceux qui corrigent ma Sounna (tradition prophétique) après qu’elle ait été corrompue par les gens qui sont venus après moi. » Et dans une autre narration, il répondit à la même question: « Ils sont un petit groupe de gens pieux qui vivent parmi une population majoritairement corrompue. Ceux qui s’opposent à eux sont plus nombreux que ceux qui les suivent ».


Chaykh Salih Ibn Fawzan Ibn ‘Abdillah Al-Fawzan dans l’Explication de « La parole de l’unicité »  a dit : « Le vrai islam est  étrange de nos jours. Les gens prétendent certes, pratiquer l’islam.  Le nombre de musulmans s’élève à plus d’un milliard aujourd’hui. Mais le vrai islam est étrange (aux yeux des gens). Si ce fameux milliard portait l’islam authentique, aucun adversaire dans le monde ne pourrait lui résister. Les ennemis, qui sont pourtant les frères des singes et des porcs, et qui furent frappés par l’humiliation et l’avilissement, ont la main mise aujourd’hui sur les pays musulmans. À la bataille de Badr, les partisans du Prophète  (صلى الله عليه و سلم) étaient environ 310. Qu’ont-ils réussi à faire ? Le nombre des Compagnons était infime à comparer de tous les habitants de la terre. Cela ne les a pas empêchés de conquérir de grands territoires et de provoquer la chute des empires perse et romain. Ils se trouvèrent à la tête du monde, car ils adhéraient à l’islam authentique. Ils ne se contentaient pas de prétendre appartenir à cette religion. »

La miséricorde fait partie de la foi (Al-Imâne)

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A chaque fois que la foi (Al-Imâne) d’une personne augmente sa miséricorde envers ses frères augmente également. Ainsi, l’intensité de sa miséricorde résulte de la puissance de sa foi alors que sa faiblesse est causée par la fragilisation de celle-ci. Et ceci est apparent dans sa parole صلى الله عليه و سلم : « L’exemple des croyants dans leur amour mutuel et leur miséricorde les uns envers les autres est comme l’exemple du corps ».

Et cela car notre Dieu qui est Le Seul en droit d’être adoré et vers qui nous nous tournons, est Très miséricordieux et Il aime ceux qui le sont. Et notre religion est une religion de miséricorde, notre prophète صلى الله عليه و سلم est un prophète de miséricorde, et notre livre, le Coran, est un livre de miséricorde, et Allah a décrit Ses serviteurs croyants comme étant « {miséricordieux entre eux.}. (Sourate 48, verset 29)

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al Badr – حفظه الله –

الرحمة من الإيمان

Les cinq prières sont comparables à une rivière

RiviereRouge2Abou Hourayra رضي الله عنه a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام dire : « Imaginez qu’une rivière passe devant la porte de l’un d’entre vous et que celui-ci s’y lave cinq fois par jour, pensez vous qu’après cela il lui resterait la moindre saleté?

Ils dirent : « Non, il ne lui resterai aucune saleté ».

Il dit : « Telle est l’image des cinq prières quotidiennes, c’est par elles qu’Allah efface les péchés ». Al-Boukhâri, Mouslim

Selon Jâbir رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام a dit :« Les cinq prières sont comparables à une rivière d’eau abondante coulant devant la porte de l’un de vous et où il se lave cinq fois par jour ». Mouslim 

L’exemple de celui qui lit le Coran

citrusmedica4D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L’exemple du croyant qui lit le coran est celui du cédrat*: son odeur est bonne et son goût est bon. L’exemple du croyant qui ne lit pas le coran est celui de la datte: elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’exemple de l’hypocrite qui lit le coran est celui du basilic: son odeur est bonne mais son goût est amer. Et l’exemple de l’hypocrite qui ne lit pas le coran est celui de la coloquinte**: elle n’a pas d’odeur et son goût est amer ».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5427 et Mouslim dans son Sahih n°797)

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : مثل المؤمن الذي يقرأ القرآن كمثل الأترجة ريحها طيب وطعمها طيب . ومثل المؤمن الذي لا يقرأ القرآن كمثل التمرة لا ريح لها وطعمها حلو . ومثل المنافق الذي يقرأ القرآن مثل الريحانة ريحها طيب وطعهما مر . ومثل المنافق الذي لا يقرأ القرآن كمثل الحنظلة ليس لها ريح وطعمها مر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٤٢٧ و مسلم في صحيحه رقم ٧٩٧)

*Le cédrat est un agrume (cousin du citron) dont le zeste très parfumé est employé en parfumerie. Il est surtout confit et utilisé en pâtisserie, en confiserie, à des fins décoratives ou encore transformé en confiture. (Wikipédia)

** La coloquinte vraie est une plante herbacée vivace. Elle est cultivée dans les pays tropicaux comme plante médicinale pour la pulpe de ses fruits, qui est amère et toxique. (Wikipédia)

Le gémissement du tronc de palmier

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L’imam Ach-Châfi’i rapporte ce hadith selon d’At-Toufayl Ibn ‘Oubayy Ibn Ka’b qui rapporte de son père qui a dit : « Du vivant du prophète – صلى الله عليه و سلم – la mosquée était une baraque en bois. L’envoyé d’Allah – صلى الله عليه و سلم – avait l’habitude de prier derrière un tronc d’arbre [qui servait de pilier pour soutenir le toit] et lorsqu’il prononçait son prêche, il s’adossait à lui. Un jour, un de ses compagnons lui dit : « Envoyé d’Allah, veux-tu que l’on te fasse fabriquer une chaire (minbar) sur laquelle tu te mettra le jour du vendredi, ainsi tout le monde pourra entendre ton prêche ? – Oui, acquiesça le prophète – صلى الله عليه و سلم – « .

Une chaire de trois marches fut ainsi fabriquée. Lorsqu’elle fut installée à la place que le prophète – صلى الله عليه و سلم – avait désignée et qu’il lui sembla bon de la monter et de prononcer le prêche dessus, à peine eût-il dépassé le tronc de palmier que celui-ci mugît et se fissura. Le prophète – صلى الله عليه و سلم – descendit de sa chaire, le caressa de sa main puis revint à la chaire ».

Quand la mosquée fut démoli [pour être reconstruite], ‘Oubayy Ibn Ka’b – رضي الله عنه – prit ce tronc de palmier et le garda chez lui jusqu’à ce qu’il fût détruit par les termites.

Al-Bayhaqî rapporte que l’Imam Ach-Châfi’î a dit à ‘Amr Ibn Sawâd : « Aucun prophète n’a reçu de signes plus prodigieux que ceux reçu par le prophète Mouhammad – صلى الله عليه و سلم – . -Il a donné à ‘Issa le pouvoir de ressusciter les morts, dit ‘Amr. –Le signe qui réside dans le tronc d’arbre près duquel le prophète – صلى الله عليه و سلم – prononçait son prêche, est plus éminent que celui que tu viens de citer; lorsque le prophète – صلى الله عليه و سلم – a remplacé ce tronc d’arbre par un minbar, celui-ci s’est plaint de voir l’envoyé d’Allah se séparer de lui et se mit à gémir. »

Source : Les miracles du Prophète d’Ibn Kathir