Serais-tu capable de rester une seconde dans le feu de l’Enfer ?

Certains disent : « De toute façon, même si nous entrons en Enfer notre destination finale est le Paradis car nous sommes des monothéistes. » Comment répondre à cela ?

Nous disons que ceci est vrai ! Néanmoins seras-tu capable de rester une seconde dans le feu de l’Enfer sachant qu’il est plus fort que le feu d’ici-bas de 69 degrés ?

Un seul degré sur 70 !

Si le feu de l’Au-delà était comme le nôtre, c.à.d. un soixante-dixième du feu de l’Enfer dans lequel se trouvent des flammes attisées, où les hommes et les pierres seront le combustible et où les montagnes fondraient si elles y étaient jetées… Serais-tu capable de toucher un tel feu ? Tu ne pourrais même pas poser ta main sur un feu mondain issu de la combustion du bois ou du gaz, alors qu’en est-il d’un feu qui est plus fort de 69 degrés ?

Celui qui tient ce genre de propos peut-il endurer cela ? D’autant plus qu’il est possible qu’il y reste des siècles durant selon ses péchés. Pire, il peut se faire châtier pour ce genre de propos en étant privé du pardon d’Allah, bien qu’à l’origine les péchés se trouvent sous Sa volonté. En effet la personne peut commettre des grands péchés puis Allah lui pardonne.

Or, s’il prononce ce genre de paroles cela peut s’opposer aux ordres d’Allah.

Personne ne doute que le monothéiste entrera au Paradis. Mais il peut être puni pour avoir commis des interdits basés sur ce genre d’interprétations erronées au point que l’unicité lui soit totalement retirée de son cœur. Nous demandons à Allah qu’Il nous préserve.

D’un point de vue théorique cette parole est correcte. Or là nous parlons de son application… Peut-il patienter dans le feu de l’Enfer ? Peut-il patienter sur sa chaleur ardente ?

Essaie un seul jour d’été (en Arabie) de te rendre pieds-nus à la mosquée pour les prières du Dhohr, du ‘Asr et celle du Maghrib après le coucher du soleil ! Essaie de supporter la chaleur !

Aboû Tâlib sera chaussé de deux sandales de feu qui lui feront bouillir le cerveau.

Essaie donc de marcher pieds-nus en pleine chaleur ardente et tu verras…

Chaykh ‘Abd Al-Karîm Al-Khoudayr حفظه الله

Traduit par Le Cœur des Croyants

La patience du Prophète ﷺ face aux persécutions des mécréants

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Le Prophète ﷺ a été persécuté de différentes manières et il choisissait de patienter, car il était persécuté afin qu’il cesse d’accomplir ce qu’il avait choisi de faire, ce qui est plus encore que la patience de Yoûssouf عليه السلام. En effet, on a appelé Yoûssouf à la fornication, et il n’a été châtié par la prison que parce qu’il a refusé, alors que c’est la mécréance qu’on a demandé au Prophète ﷺ et ses Compagnons رضي الله عنهم, et comme ils ont refusé ils ont été châtiés par le meurtre et d’autres choses encore. Et le plus petit châtiment qu’ils ont subi fut la prison lorsque les polythéistes les ont confinés un temps dans une vallée en dehors de la ville, et dès lors qu’Aboû Tâlib décéda, les persécutions ont augmenté.

Quand les polythéistes de Qouraych apprirent que les Ansârs de Médine avaient prêté serment d’allégeance au Prophète ﷺ, ils voulurent l’empêcher de quitter la Mecque, le bloquant lui et ses Compagnons. On ne pouvait quitter la ville que secrètement, sauf ‘Oumar Ibn Al-Khattâb et (les nobles) comme lui qui voulaient quitter leurs demeures, mais malgré tout, ils empêchaient certains d’entre eux.

Les croyants n’ont subi ces persécutions et ces épreuves que parce qu’ils ont choisi d’obéir à Allah et Son Prophète ﷺ de la même façon que Yoûssouf à choisir d’obéir à Allah en préférant la prison au péché. Ce n’était donc pas une épreuve céleste que le serviteur subit bon gré mal gré, comme ce qui est arrivé à Yoûssouf عليه السلام lorsqu’il a été séparé de son père. La patience volontaire est la plus noble et la plus méritoire des deux, bien que celui qui patiente face à une épreuve (contre laquelle il ne peut rien) sera récompensé pour sa patience, sa quiétude et verra ses péchés pardonnés en raison des malheurs qui le touchent. Quant à celui qui est persécuté car il a choisi d’obéir à Allah, il obtient la même récompense et on lui écrit en plus une bonne action.

Allah سبحان الله وتعالى dit : {Ils n’éprouvent ni soif, ni fatigue, ni faim dans le sentier d’Allah, ne fouleront aucune terre en provoquant la colère des mécréants, et n’obtiendront aucune victoire sur un ennemi, sans qu’on ne leur écrive pour cela une bonne action. Certes, Allah n’annule pas la récompense des bienfaisants.} [S.9, v.120]

Au contraire de celui qui subit une épreuve qu’il n’a pas choisie, comme la maladie, la mort d’un être cher, le vol de ses biens, et qui n’est récompensé que pour sa patience face à cette épreuve, pas pour l’épreuve elle-même. En effet, la patience face aux malheurs ne fait qu’effacer les péchés, alors que c’est pour les actes volontaires et leurs conséquences que l’on est récompensé.

Ceux qui sont persécutés pour leur foi, leur obéissance à Allah سبحانه وتعالى et Son Messager ﷺ et qui subissent pour cela gêne, maladie, emprisonnement, émigration forcée, perte de biens et d’êtres chers, coups, insultes, perte de prestige, sont sur la voie des Prophètes et de ceux qui les suivent comme les Mouhâjiroûn. Ceux-là sont récompensés pour leurs persécutions qu’ils subissent et on leur écrit une bonne action, de la même manière que le combattant sur le sentier d’Allah est récompensé pour la faim, la soif, la fatigue et la colère des mécréants qu’il provoque. Même si tout cela n’est pas un acte qu’il accomplit, mais cela découle d’un choix qu’il a fait [à savoir a foi et l’obéissance à Allah سبحانه وتعالى et Son Messager ﷺ.] Ce sont là ce que l’on appelle les conséquences des actes volontaires. Et les savants ont divergé à leur sujet : ces conséquences doivent-elles être attribuées à l’auteur des actes, à Allah ou bien n’ont-elles en fait aucun instigateur ? L’avis le plus correct est que ces conséquences doivent être attribuées à l’auteur des actes mais aussi à toutes les autres causes. C’est la raison pour laquelle on lui écrit une bonne action.

 

Source : « Les maladies du cœur » du chaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah, éditions Tawbah, p.65 à 67

[Poésie] : Il y a certes des signes d’Allah dans l’horizon…

Il y a certes des signes d’Allah dans l’horizon…

Le plus infime pourrait être ce vers quoi Il t’a guidé !

Parmi Ses signes dans l’être humain…

Il y a des choses stupéfiantes si seulement tes yeux les voyaient !

Demande au médecin que la mort a frappé…

Ô toi qui connaissait les remèdes aux maux, qui t’a décimé ?

Demande au malade qui a guéri après que la médecine ait échoué…

Qui donc, de la maladie, t’a délivré ?

Demande à la personne en bonne santé qui, sans raison, a succombé…

Ô toi le bien portant, comment la mort a-t-elle pu te toucher ?

Demande à la plante qui, malgré les soins, a fini par sécher…

Qui donc t’a décolorée et fanée ?

Si tu vois une pousse qui grandit seule dans le désert…

Alors demande lui qui t’a fait pousser ?

Si tu vois la lune qui, dans l’obscurité, évolue répandant…

Ses lumières, demande-lui qui t’a fait naviguer ?

Demande aux rayons qui s’approchent de toi bien que le soleil soit si loin…

Qui donc vous a rapprochés ?

Si tu vois la roche fendue par les eaux…

Demande-lui qui, par l’eau, a pu te trancher ?

Si tu vois l’eau douce du ruisseau s’écouler…

Demande-lui qui donc t’a fait ruisseler ?

Si tu vois l’eau salée de la mer s’agiter…

Alors demande-lui qui donc t’a remuée ?

Ô toi l’Homme, ne te précipite pas…

Qu’a donc pu te tromper au sujet d’Allah ?

 

Source : Le Coeur des Croyants et la chaîne Telegram : https://t.me/mahabatoun

Si telle était leur bienfaisance envers les animaux qu’en était-il avec les hommes ?

« Répandez des graines d’orge sur les sommets des montagnes pour que personne ne puisse dire que les oiseaux meurent affamés dans les pays musulmans ! »

Telle était l’exhortation du calife ‘Oumar Ibn ‘Abdal ‘Azîz pour ses troupes…

Si telle était leur bienfaisance envers les animaux qu’en était-il avec les hommes ?!

Source : la chaîne Telegram : https://t.me/mahabatoun

Quelle est l’oeuvre pieuse ?

On a demandé à Soufiane Ath-Thawrî رحمه الله : « Quelle est l’oeuvre pieuse ? »
Il répondit : « Celle dont tu n’aimes pas que l’on te loue pour l’avoir accomplie. »

‏قيل لسفيان الثوري – رحمه الله – : ما العمل الصالح ؟ قال : ما لا تحب أن يحمدك عليه أحد

Solliciter la reconnaissance des gens

Lorsque le musulman rend un service à son frère, il ne convient pas d’attendre sa reconnaissance, mais il lui sied a contrario d’attendre la rétribution et la récompense divines. Que son frère ne le remercie pas ne signifie point qu’il n’a pas réalisé son objectif, sauf si celui-ci est la gratitude des gens, auquel cas il est un homme d’ostentation qui cherche la bonne réputation. Demandons à Allah le salut et la sauvegarde.

Mieux encore, les savants ont mentionné que dans le cas où l’on sait que celui qui rend service cherche les éloges, il ne convient pas au bénéficiaire de l’en remercier ou de le louer, car demander la reconnaissance est une injustice. Or, il nous est interdit de prêter main forte à l’injustice.[1]

[1]Al-Adhkâr d’An-Nawawî, p.105

Source : « La gratitude » du chaykh Mouhammad Sâlih Al-Mounajjid, Al-Hadîth éditions

Souriez à ceux qui vous entourent

{[Le Prophète] a froncé les sourcils et s’est détourné parce que l’aveugle est venu le trouver.} [S.80, v.1-2]

Ainsi, Allah lui interdit de froncer les sourcils face à l’aveugle alors que ce dernier ne peut pas distinguer les expressions du visage.

Alors qu’en est-il pour celui à qui Allah a accordé la vue ?!

Sourions donc à ceux qui nous entourent. 🙂

Gloire et pureté à Allah qui fit du sourire une aumône !