Le cancer

La plus dure des maladies est de ne pas la connaître ; plus dur encore le fait d’ignorer que tu es malade ; et encore plus dur le fait que tu refuses d’écouter la recommandation du médecin. Ces trois choses-là se réunissent dans les maladies du cœur.

La maladie du cœur est cachée et celui qui en est touché peut l’ignorer, voilà pourquoi il la néglige. Ces maladies sont le cancer de l’âme. Leur gravité est telle qu’elle est semblable à une maladie sournoise qui se faufile vers toi sans que tu ne la sentes. Là, il n’y a pas de température qui augmente, ni de tension qui grimpe, ni d’hémorragie douloureuse ou encore de blessure alarmante ; c’est pourquoi la médecine (traditionnelle), ici, n’est pas profitable.

Ibn Al-Qayyim رحمه الله a dit  : « Le cœur d’un individu peut tomber malade et son état peut s’aggraver sans qu’il ne le sache. Cela est dû à la préoccupation qu’il a de ce bas-monde et qu’il ne cherche pas à connaître l’état de son cœur et les causes permettant d’atteindre sa salubrité. 
Pire encore, son cœur peut mourir sans qu’il ne le ressente. Et la preuve est que ni les effets des péchés, ni l’ignorance qu’il a du Livre et de la Sounnah ne le blesseront et lui causeront du tort [physiquement]. 

Donc, s’il y a de la vie en son cœur, il ressentira de la douleur face à un péché ou à son ignorance de la vérité. Et l’intensité de cette souffrance est en fonction de la vie qui s’y trouve.

Et le mort ne ressent pas la souffrance de la blessure»

Ce qui rend la maladie du cœur bien plus dangereuse que celle du corps est que son châtiment est éternel après la mort et ne cessera jamais, contrairement à la maladie du corps qui, elle, s’achève avec la mort. Et c’est aussi cela qui rend l’intérêt accordé aux maladies du cœur indispensable et qu’il est prioritaire de se hâter à les guérir.

Assurément, toutes maladies qui touchent le corps de l’homme dans cette vie d’ici-bas seront pour lui une récompense. Mais si une maladie [parmi celles du cœur] touche ce dernier, alors celle-ci n’est que péché et perdition dans cette vie d’ici-bas et après la mort. C’est comme si tu pénétrais le champ de bataille et que l’ennemi face à toi te tuait et te ôtait la vie, tu serais mort martyr. Mais si c’est ton ennemi intérieur qui avait pris le dessus sur toi par ses ambiguïtés et ses passions tu serais alors mort banni [de la miséricorde d’Allah].

Et il y a une grande différence auprès d’Allah entre un martyr et un banni, une très grande différence…

Source original : http://www.kalemtayeb.com/ (Traduction par Le Cœur des Croyants)

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Très beau récit : « Des causes oubliées »

Magnifique histoire racontée par le docteur Khâlid al Jabîr : « Des causes oubliées. »

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Le docteur dit :

« Un jour, j’ai opéré un enfant de deux ans et demi. C’était un mardi, et le mercredi l’enfant était en bonne santé et avait retrouvé sa vitalité. Le jeudi, à 11h15, et je n’oublierai jamais ce moment à cause du choc que j’ai eu lorsque l’une des infirmières m’a informé que le cœur et la respiration de l’enfant s’étaient arrêtés. Je suis donc allé directement voir l’enfant et lui ai fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Et pendant tout ce temps son cœur ne battait pas. Puis Allah a décrété que son cœur se remette à battre, nous avons donc loué Allah.

Je suis ensuite parti pour informer sa famille et vous savez combien il est difficile d’informer la famille d’un malade de son état quand il est mauvais et c’est la chose la plus difficile pour un médecin mais c’est obligatoire. Après j’ai demandé le père de l’enfant mais je ne l’ai pas trouvé mais j’ai trouvé sa mère et je lui ai dit : « La cause de l’arrêt cardiaque de ton fils est une hémorragie au niveau de la gorge dont on ne connaît pas la cause et je crains que son cerveau ne soit mort. » Que pensez-vous qu’elle ait dit ? Est-ce qu’elle a hurlé ? Est-ce qu’elle a pleuré fort ? Est-ce qu’elle a dit « c’est toi le fautif » ? Elle n’a rien dit de tout cela mais elle a dit « Al hamdoulillah » (louange à Allah) ensuite elle m’a laissé et est partie.

Après 10 jours le garçon bougeait, nous avons loué Allah et nous nous sommes réjouis parce que le cerveau était intelligible. Après 12 jours son cœur a cessé de battre une seconde fois à cause de cette hémorragie, nous lui avons donc fait un massage cardiaque pendant 45 minutes durant lesquelles son cœur ne battait pas. J’ai dit à sa mère : « cette fois, je ne pense pas qu’il y ait d’espoir. » Elle a répondu : « Al hamdoulillah, Ô Allah si sa guérison est un bien alors guéris-le. » Et louange à Allah, le cœur s’est remis correctement à battre mais après cela il s’est arrêté de nouveau à 6 reprises jusqu’à ce que les médecins spécialisés dans la trachée et les ligaments aient pu arrêter cette hémorragie par la grâce d’Allah, le coeur s’est donc remis à battre correctement.

Cela faisait maintenant 3 mois et demi et l’enfant ne bougeait pas, et lorsqu’il s’est mis à bougé il fut atteint d’une énorme et étrange infection avec du pue à la tête, je n’avais jamais vu ça.

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