« Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat » – Chaykh Muhammad ibn ‘Abd Ar-Rahmân ibn Qâsim (pdf)

Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Introduction

Toutes les louanges appartiennent à Allah, Seigneur de l’univers. Que la prière et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Ceci dit :

Les communautés et les peuples n’ont de cesse d’évoquer leurs grandes figures et leurs personnalités importantes, s’inspirant ainsi de leur vie et suivant leurs exemples. Les meilleures créatures sont les Messagers d’Allah, puis les Compagnons de notre Prophète Muhammad ﷺ. Les Compagnons ont un grand mérite sur chaque croyant ; et le mérite de tout bien dont jouissent les musulmans en termes de foi, de science, d’adoration et de bonheur, revient tout d’abord à Allah, puis à la bénédiction de ce que les Compagnons ont pu accomplir en transmettant la religion.

Le plus complet des Compagnons, le meilleur, le plus érudit d’entre eux, le plus brave et le premier à s’empresser d’accomplir le bien est Abû Bakr le Véridique, ‘Abdullâh ibn ‘Uthmân ibn ‘Âmir Al-Qurachî رضي الله عنه.

En raison de l’immense mérite d’Abû Bakr I et de son haut rang en Islam, mon père رحمه الله a compilé les éléments dispersés de sa biographie dans l’ouvrage du Chaykh Al-Islâm : « Minhâju-s-sunnah an-nabawiyyah », et l’a intitulé : « Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat ».

Mon père رحمه الله a fourni de grands efforts pour réaliser cet ouvrage. Mais ce qui l’a grandement aidé à publier ce livre, après la grâce d’Allah, est sa profonde connaissance des œuvres de Chaykh Al-Islâm. Mon père a dit dans l’introduction[1] : « Cette recherche – portant sur les mérites du Véridique et sa légitimité au califat – est dispersée dans l’ouvrage « Al-manhâj » ; on ne peut l’obtenir dans sa totalité que si l’on a lu le livre en entier, et ceci est une chose ardue qui nécessite du temps. En effet, Ibn Taymiyyah رحمه الله n’a pas rédigé ce livre dans le but de traiter des mérites d’Abû Bakr, mais il ne l’a écrit que pour réfuter un auteur rafidite, en reprenant ses expressions et ses objections. »

Mon père رحمه الله a expliqué dans l’introduction de son livre la raison de celui-ci, il dit : « Mon objectif premier est que le musulman ait une connaissance complète du mérite d’Abû Bakr le Véridique et de sa légitimité au califat après la mort du Messager d’Allah ﷺ. » Mon père fit imprimer le livre de son vivant, qui reçut un bon accueil.

En raison de l’importance du sujet traité, mais aussi pour exécuter la recommandation que mon père m’avait faite – oralement et par écrit – en me demandant d’examiner ses livres et de les publier, j’ai voulu réaliser son souhait pour ce livre. Il avait écrit dans son introduction : « J’aimerais que ce livre, ou un autre similaire, soit présent dans chaque foyer musulman. » Je l’ai alors examiné et réimprimé pour qu’il soit publié sous sa plus belle apparence, comme le désirait mon père رحمه الله.

J’implore Allah de rendre ce livre aussi bénéfique que son original, de récompenser de la meilleure manière les savants musulmans et de nous réunir dans les Jardins de la félicité.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Muhsin ibn Muhammad Al-Qâsim

Imam et prêcheur de la noble Mosquée Prophétique

J’ai achevé l’écriture de ce livre le treize du mois de Safar de l’an mille quatre-cent-quarante-cinq de l’hégire prophétique,
à la Mosquée Prophétique.

[1] (p.98).

Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat (pdf)

« Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun » – ‘Abdoullâh ibn Soulaymân Âlou Mahannâ (pdf)

📖 « Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun »

✒️‘Abdoullâh ibn Soulaymân Âlou Mahannâ

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Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun (lien pdf)

Aperçu :

 

[Exhortation] Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad ! – Chaykh Jihâd Al-‘Âyich

📽 « [Exhortation] Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad ! »

🎙Par le chaykh palestinien Jihâd Al-‘Âyich

🌹Un magnifique rappel sur la fraternité islamique🌹

Transcription :

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Toutes les louanges appartiennent au Seigneur de l’univers. Que la prière et le salut d’Allah soient sur notre maître Mouhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Ceci étant dit :

Dans cette conférence, chers frères, nous ne parlerons pas des j**** qui se sont opposés à nous. Nous parlerons plutôt de certains musulmans qui nous ont abandonnés.

Et ceci nous rappelle le hadith du Prophète ﷺ : « Il y aura toujours un groupe de ma communauté sur la vérité qui sera victorieux. Ceux qui les abandonneront ou s’opposeront à eux ne leur causeront aucun préjudice. Et ce, jusqu’à ce que l’ordre d’Allah vienne. »

Comme l’a évoqué le Prophète ﷺ dans de nombreuses autres versions de ce hadith et dans d’autres termes.

Nous parlerons donc de ceux qui ont abandonné les musulmans, de ceux qui ont secouru et soutenu les j****, de ceux qui ont endossé avant son heure le rôle de l’arbre Gharqad (Nitraria).

Nous disons à ceux qui ont vendu leur religion pour seulement quelques biens mondains, dans le but de secourir les j**** ; à ceux qui ont abandonné Jérusalem et la Mosquée d’où le Prophète fut élevé au ciel ; à ceux qui ont offert aux j**** les moyens d’acquérir de la force et de se protéger ; à tous ceux qui ont empêché les j**** de sombrer dans les abîmes : « Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad derrière lequel les j**** se cachent ! »
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La véritable calamité n’est pas l’ampleur du massacre – Chaykh Ahmad As-Sayyid

Des musulmans ont été grandement massacrés et des femmes ont été prises captives dans cette ville. Des évènements vraiment tragiques s’y sont produits.

En réalité, quiconque lit l’histoire islamique, notamment dans le contexte de la lutte contre les croisés au Châm ou en Andalousie, constatera que de nombreux drames et massacres ont probablement été encore plus violents que ceux perpétrés de nos jours contre les musulmans par les croisés et les sionistes. Et s’ils ne sont pas plus violents, alors ils sont semblables.

Je pense – et Allah est plus savant – que, sous certains aspects, les massacres qui se sont produits dans l’histoire étaient plus violents.

Dans l’histoire contemporaine que nous connaissons aujourd’hui, nous n’avons jamais entendu parler du meurtre de 70 000 musulmans au cours d’un seul évènement.

N’est-ce pas ?

Bien sûr, il y a eu des massacres où 4000, 5000, 7000 personnes, voire plus, ont été tuées. Parfois, avec la prolongation de la guerre, un grand nombre peut mourir. Mais en un seul évènement ? Nous n’en avons pas entendu parler dans notre histoire contemporaine.

Cela s’est produit lorsque les croisés sont entrés à Jérusalem : ils ont tué 70 000 musulmans.

Il y a aussi eu des exemples similaires dans l’histoire andalouse. Et peut-être qu’Allah nous permettra un jour de réaliser une série sur l’histoire de l’Andalousie avec cette approche axée sur la réforme.

Les massacres perpétrés et le nombres de musulmanes capturées dans l’histoire andalouse, lorsque les croisés envahissaient certains endroits, étaient vraiment désolants et douloureux.

Et même si tu ressens de la douleur face aux drames et aux massacres qui se sont produits à travers l’histoire, cette douleur reste moindre, car c’est de l’histoire ancienne.

Néanmoins, je me souviens encore de ce que j’ai pu ressentir en apprenant que de nombreuses femmes avaient été faites captives en Andalousie. Soubhana Allah, c’est comme si ce drame s’était produit aujourd’hui, tant il était terrible et d’une extrême violence.

Cette tragédie s’est donc passée, et elle fait désormais partie de l’histoire à travers laquelle l’individu tire des leçons et perçoit l’ampleur des épreuves pouvant frapper les musulmans lorsqu’ils se trouvent dans un état d’humiliation et d’avilissement général.

Si vous vous souvenez bien, j’avais évoqué un enseignement lié à la réforme dans un cours précédent.  Nous avions dit que lorsque les calamités frappent les pays musulmans en période de faiblesse, leur impact est décuplé. En revanche, si elles surviennent en période de force et d’ascendance, aussi douloureuses soient-elles, leur impact reste limité. Et c’est exactement ce qui s’est produit à l’époque de Nour Ad-Dîn Az-Zankî, lorsque les croisés se dirigeaient vers l’Égypte. Oui, un événement tragique s’est produit où des musulmans ont été tués et des femmes ont été capturés à Bilbéis. Cependant, son impact est resté limité. Comment ça limité ? C’est-à-dire que la situation a pu être redressée. Des armées islamiques pouvaient être envoyées, des personnes étaient capables d’apporter de l’aide, une force était présente, et il y avait des gens qui se souciaient de l’Islam, qui pouvaient agir et faire quelque chose.

Et pour moi, ce point est l’une des leçons les plus cruciales concernant la réforme [de la Oummah] que l’on puisse tirer de l’histoire.

La véritable calamité ne réside pas dans l’ampleur du massacre ou du malheur. La véritable calamité est de savoir : peut-on se ressaisir, oui ou non ? Peut-on surmonter ce qui s’est passé ou non ? Peut-on se venger des auteurs de ce crime ou non ? Peut-il y avoir un événement qui apaisera les cœurs des croyants ou non ? C’est là toute la question.

Si le malheur survient en période de faiblesse et d’humiliation, alors c’est là que réside la plus grande calamité.

Le malheur frappe sans qu’il n’y ait de sursaut, puis un malheur encore plus grand s’ensuit, et ainsi de suite, sans que personne ne puisse réagir face à celui-ci, même si l’on pleure jusqu’au sang.

C’est pourquoi une immense récompense attend le croyant, ou le groupe de croyants, qui permettra à l’Islam de retrouver sa force. Cette récompense ne se limite pas uniquement à ce qu’ils ont fait eux même, mais elle s’étend aussi à toutes les répercussions positives qui découleront de cette force sur l’ensemble la communauté islamique.

C’est un immense bienfait qu’Allah accorde à tous ceux qui sont la cause du retour de la puissance de l’Islam et des musulmans.

Et c’est précisément ce qui s’est passé à l’époque de Noûr Ad-dîn Zankî.

Certes, les croisés ont fait ce qu’ils ont fait, mais les musulmans ont su se ressaisir.

Ainsi, peu de temps après le massacre de Bilbéis, les croisés ont été contraints de battre en retraite et n’ont pu poursuivre la colonisation de l’Égypte. D’ailleurs, ils n’ont plus réussi à envahir aucune autre ville par la suite. Pourquoi ? Car l’armée musulmane est arrivée. Asad Ad-dîn Chirko s’est rendu pour la troisième fois en Égypte, envoyé par Noûr Ad-dîn Zankî. Certes, Châwar avait promis aux musulmans certaines richesses, etc. Mais il avait également proposé 2 millions de dinars aux croisés [pour qu’ils n’envahissent pas l’Égypte]. Pourtant, cela ne les a pas arrêtés.

Mais l’idée est qu’il existait quelque chose qui pouvait les forcer à se plier, à s’arrêter et leur faire mal.

Mais si la situation n’est pas ainsi, alors il s’agit de la grande calamité évoquée par Ibn Al-Athîr : « Quelqu’un peut-il écrire sur la mort de l’Islam ? » Lorsque les Mongols et les Tatars sont arrivés, il ne les a pas qualifiés de calamité, mais a plutôt parlé de condoléances adressées l’Islam. « Je suis assis là à faire le deuil de l’Islam. » C’est-à-dire que personne ne réalisait ce qui se passait. Était-il possible qu’une telle chose se produise dans les pays musulmans ? Oui.

Supposons, par exemple, que l’avancée des Tatars se soit produite à l’époque de gloire de Mahmoûd ibn Soubouktikîn. Ce dernier, au minimum, les aurait retardés pendant une très longue période, bien plus longue que celle durant laquelle ils ont avancés.

Les piliers de l’Islam dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. – Chaykh ‘Abd Al-Mouhsin Ibn Mouhammad Al-Qâsim (pdf)

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Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, Celui qui fait miséricorde

Introduction

Toutes les louanges appartiennent à Allah, le Seigneur de l’univers, et que la prière et le salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Ceci dit :

Les cinq piliers de l’Islam sont les bases et les fondements sur lesquels l’Islam est bâti ; la foi du serviteur n’est valable qu’en les concrétisant par la parole, les actes et la croyance. Ces piliers sont : les deux attestations, la prière, l’aumône obligatoire, le jeûne et le pèlerinage.

Étant donné leur importance, j’ai prononcé plusieurs sermons en rapport à chacun de ces piliers à la Mosquée du Prophète ﷺ que j’ai réunis et classés dans ce livre. Leur nombre est de dix-neuf sermons et j’ai nommé ce livre : « Les piliers de l’Islam dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. »

Je demande à Allah qu’Il rende ce livre profitable, et fasse qu’il soit voué sincèrement pour Son Noble Visage.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur Notre Prophète Mouhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Mouhsin Ibn Mouhammad Ibn Al-Qâsim

Imam et conférencier de la Noble Mosquée Prophétique


TABLE DES MATIÈRES

Introduction

Les deux attestations

Les mérites de la parole de l’unicité

Connais ton Prophète ﷺ !

La prière

La prière en Islam

Le statut de la prière dans la religion

L’obligation de prier en groupe

L’aumône obligatoire

L’aumône obligatoire (Az-Zakât)

Les mérites de l’aumône

Les mérites de dépenser de ses biens

Le jeûne du Ramadan

Se préparer pour le Ramadan

Le croissant de lune du mois de Ramadan est apparu

Des jours précieux

Les mérites des dix derniers jours de Ramadan

La nuit du décret (Laylatou-l-Qadr)

Et Ramadan s’en va…

La fin du Ramadan

Le pèlerinage

Sur le chemin du pèlerinage

Les finalités du pèlerinage

La plus longue adoration corporelle : le pèlerinage

Les jours du pèlerinage

« Les piliers de l’Islam dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. » (pdf)

La vision qu’auront les croyants de leur Seigneur – Chaykh Sâlih Sindî

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Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Il n’y aura pas plus grand bienfait pour le croyant, dans l’au-delà, que celui de contempler son Seigneur.
Que signifie le fait de Le voir ?
Pour le croyant, Allah représente tout. C’est de Lui que tout émane, vers Lui que tout reviendra et à aucun moment on ne peut se passer de Lui. Voir Allah, c’est voir Celui que l’on aime plus que tout, Celui dont on lit la parole inlassablement, Celui que nous craignons loin des regards, Celui que nous mentionnons nuit et jours. C’est le fait de voir Celui qui a la perfection absolue et de remporter le délice ultime dont rien de dépasse. Quand le croyant verra Allah, il oubliera tous les bienfaits dans lesquels il se trouvera.
Le Prophète ﷺ a dit : « Lorsque les gens du Paradis entreront au Paradis, Allah dira : “Souhaitez-vous que Je vous ajoute quelque chose ?” Les gens diront : “N’as-Tu pas illuminé nos visages ? Ne nous as-Tu pas fait entrer au Paradis et sauvés de l’Enfer ?” Il découvrira alors le voile, et rien de ce qui leur aura été donné ne sera plus aimé par eux, que de contempler leur Seigneur. » (Rapporté par Mouslim).
T’es-tu déjà posé la question sur la nature de cette vision ?
Qays ibn Abî Hâzim rapporte avoir entendu Jarîr ibn ‘AbdiLlah – qu’Allah l’agrée – dire : « Une nuit, nous étions assis auprès du Prophète ﷺ quand il regarda la pleine lune. Il dit alors : “Certes, vous verrez votre Seigneur dans une version, Al-Boukhârî ajouta : “réellement” comme vous voyez cette lune ! Vous Le verrez sans gêne. Donc, si vous pouvez faire en sorte d’accomplir une prière avant le lever du soleil et une avant son coucher, [faites-le !]” » – désignant par cela la prière du ‘Asr et celle du Fajr. Puis Jarîr lut la parole d’Allah : « {Célèbre, par les louanges, la gloire de ton Seigneur avant le lever du soleil et avant son coucher.} (Tâ-Hâ, v.130). » (Consensus d’Al-Boukhârî et Mouslim).
Dans ce hadith, notre Prophète ﷺ a comparé la vision qu’auront les croyants d’Allah dans l’au-delà à la vision qu’ils ont de la lune ici-bas. C’est-à-dire que les croyants verront Allah de la manière qu’ils voient la lune :
1- La lune se voit avec les yeux.
2- La lune se voit en élevant le regard vers le haut.
3- La lune se regarde facilement, sans aucune difficulté.
Ainsi, les croyants verront réellement Allah, de leurs yeux ; ils lèveront le regard pour Le contempler ; et ils Le contempleront sans aucune gêne.
Soubhana Allah ! Qu’Allah nous accorde la joie de pouvoir Le contempler.
Le Prophète ﷺ disait : « Ô Allah ! Je Te demande le plaisir de pouvoir contempler Ton noble Visage, et de susciter en moi le désir de Te rencontrer. » (Rapporté par An-Nasâ’î, authentifié par chaykh Al-Albânî).
Voici maintenant 5 règles importantes qu’il faut connaître concernant la vision qu’auront les croyants de leur Seigneur. Ainsi, par la permission d’Allah, tu seras préservé de certaines croyances hérétiques à ce sujet :
1- Allah se voit uniquement dans l’au-delà.
2- Il y a deux endroits où les croyants verront leur Seigneur dans l’au-delà : sur les terres de la Résurrection et dans le Paradis d’Éden.
3- Allah se verra réellement, avec les yeux (voir le hadith cité plus haut : « “Certes, vous verrez votre Seigneur réellement”. »)
4- La vision qu’auront les croyants de leur Seigneur est une vision de félicité et de jouissance à travers laquelle les croyants se délecteront.
5- Allah se verra, mais il ne pourrait être vu dans Son entièreté ; de la même manière que l’on connait des choses sur Lui, sans pour autant Le cerner de notre science. Allah dit : {Ils ne peuvent Le cerner de leur science.} [Tâ-Hâ, v.110] et Il dit : {Les hommes ne sauraient l’embrasser du regard.} [Al-An‘âm, v.103].
(Source : notes prises lors de l’explication d’Al-‘Aqîdah At-Tahâwiyyah, cours n°10, par le noble chaykh Sâlih ibn ‘Abd Al-‘Azîz Sindî – qu’Allah le préserve – avec une légère adaptation.)

« Celui qui a trouvé Allah, qu’a-t-il perdu ? » (Paroles en or du Chaykh Ach-Chouraym)

Paroles en or du Chaykh Ach-Chouraym حفظه الله : 

« Celui qui connaît Allah ne se préoccupera pas de ceux qui ne Le connaissent pas.

Quant à celui qui connaît la vérité, personne de ceux qui ne connaissent que le faux ne lui nuira.

En effet, serviteurs d’Allah !

Celui qui a trouvé Allah, qu’a-t-il perdu ?

Mais celui qui a perdu Allah, que peut-il bien espérer trouver ? »

L’unicité dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. – Chaykh ‘Abd Al-Mouhsin Ibn Mouhammad Al-Qâsim (Pdf)

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Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Celui qui fait miséricorde

Introduction

Toutes les louanges appartiennent à Allah, Le Seigneur de l’univers, et que la prière et le salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Ceci dit :

Assurément, l’unicité d’Allah (At-Tawhîd) est la première obligation que doit accomplir le serviteur. C’est pour celle-ci qu’Allah créa les Jinns et les Hommes ; c’est avec elle qu’Il envoya Ses Messagers, révéla Ses Livres et qu’Il fit du Paradis la récompense de ses partisans.

De par son haut rang, elle est l’affaire la plus grandiose à laquelle on puisse appeler les gens.

Étant donné l’importance de ce fondement, j’ai réalisé plusieurs sermons sur ce sujet dans la Mosquée Prophétique, puis je les ai répertoriés dans ce livre que j’ai nommé : « L’unicité dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. »

Il contient quatorze sermons.

Je demande à Allah qu’Il rende ce livre profitable, et fasse qu’il soit voué sincèrement pour Son Noble Visage.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur Notre Prophète Mouhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Mouhsin Ibn Mouhammad Ibn Al-Qâsim

Imam et conférencier de la Noble Mosquée Prophétique


Table des matières

Introduction

L’importance de l’unicité

S’accrocher à l’unicité

Les fruits de l’unicité

Les mérites de la parole de l’unicité

L’œuvre la plus aimée d’Allah

La grandeur d’Allah

La glorification d’Allah

Connaître son Seigneur

La croyance du musulman

Avoir une bonne opinion d’Allah

Les choses qui portent atteinte à l’unicité

Les plus beaux Noms d’Allah

Le Nom d’Allah : le Sage (Al-Hakîm)

La colère d’Allah

L’unicité dans les sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ. (Pdf)

Le jugement des attentats-suicides en Islam – Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr (Livre pdf et retranscription)

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Le jugement des attentats suicides (Pdf)

Au nom d’Allah, L’Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux

Toutes les louanges appartiennent à Allah Seul, et que les prières et les salutations soient sur le dernier des Prophètes, ainsi que sa famille et ses Compagnons.

Ensuite, les attentats suicides qui sont perpétrés de temps à autre sont considérés en Islam comme des actes criminels, une injustice et une agression, un moyen de répandre le désordre sur la terre, et une pratique contraire à la religion. De tels agissements vont à l’encontre de l’Islam, religion du monothéisme, et s’opposent à ses finalités irréprochables, ses jugements sains, et son éthique louable.

Dans les lignes qui vont suivre, le lecteur pourra lire quelques preuves religieuses qui montrent la corruption de tels actes, la gravité de ces crimes, le statut et le jugement de ces assassinats dans la balance de l’Islam.

1– L’Islam ordonne la justice, la bienfaisance et la miséricorde, et interdit le mal et la transgression, comme dans la traduction du sens de la parole d’Allah :

{Certes, Allah ordonne la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, les actes répréhensibles, et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous rappeliez} [S.16, v.90]

Ces actes criminels sont dénués de toute justice, de bienfaisance, et de miséricorde. Ils ne sont plutôt qu’un mal prononcé et une rébellion mise en œuvre.

2– En Islam, la transgression et l’injustice sont interdits. La traduction du sens de la parole d’Allah dit :

{Et ne transgressez pas. Certes, Allah n’aime pas les transgresseurs.} [S.2, v.190].

Dans un hadith divin, la traduction du sens de la parole d’Allah dit : « Ô Mes serviteurs ! Je me suis interdis l’injustice, et Je l’ai interdis entre vous. Ne soyez donc pas injustes entre vous. » (Rapporté par Mouslim (2577), selon Abou Dharr).

3– En Islam, il est interdit de semer le désordre sur la terre. La traduction du sens de la parole d’Allah dit :

{Dès qu’il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n’aime pas le désordre.} [S.2, v.205].

Il dit aussi (dans la traduction du sens) : {Et lorsqu’on leur dit : ne semez pas la corruption sur la terre ils disent : au contraire, nous ne sommes que des réformateurs.} [S.2, v.11].

Ces agissements sont une sorte de corruption sur la terre. C’est plutôt la pire de ses manifestations.

4– L’une des grandes règles de l’Islam est : chercher à repousser le mal autant que possible. Les preuves de cela dans la Sounna, la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم : « En Islam, on ne se cause pas de tort, et on n’en cause pas à autrui. » [Rapporté par ibn Mâjah (2341), selon ibn ‘Abbâs, et authentifié par al Albâny dans as-sahîha (250)].

Et selon le Compagnon abou Sirma, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui fait du mal, Allah lui en fera. Et celui qui est dur, Allah le sera avec lui. »  [Rapporté par abou Dâoud (3635) et jugé bon par Sheykh al Albâny.]

La récompense va de pair avec l’action. Et Allah agira avec la personne comme elle aura agit envers les autres. Il est donc interdit à un musulman de faire du mal à un autre musulman que ce soit avec par la parole ou les gestes.

Ceux qui se font explosé au milieu des musulmans s’infligent un mal énorme et en font subir un pire aux autres.

5– Une autre règle de l’Islam stipule qu’il faut s’efforcer d’obtenir les intérêts et profits en repoussant les maux et les méfaits.

L’action de ces criminels ne contient aucun intérêt, mais renferme plutôt des préjudices innombrables.

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L’invocation – Chaykh ‘Abd Al-Mouhsin ibn Mouhammad Al-Qâsim (livre Pdf)

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Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Introduction

La louange tout entière appartient à Allah, Seigneur des mondes. Que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète Mouhammad, sa famille ainsi que l’ensemble de ses compagnons.

Allah a créé les djinns et les hommes pour qu’ils L’adorent, et l’une des faveurs d’Allah sur Ses créatures est qu’Il diversifia les adorations. Parmi elles, il y a les adorations du cœur, comme placer sa confiance en Allah et Le craindre, mais aussi les adorations apparentes à l’instar de la prière et de l’aumône obligatoire. Cependant, l’invocation est le cœur et l’essence même de l’adoration ; le rang qu’elle occupe au sein de la religion est donc immense. Les textes religieux sont nombreux à mettre en avant son statut, à inciter [les croyants] à celle-ci et à exposer ses bonnes manières.

Elle est une adoration dont les serviteurs ne peuvent se passer, quels que soient leur situation et leur rang. Quiconque voue son invocation exclusivement pour Allah et se conforme à la Sounnah de son Prophète ﷺ aura alors accompli une grande adoration et son invocation sera plus susceptible d’être exaucée. Mais quiconque trébuche en négligeant l’invocation d’Allah le Très Haut, outrepassant ses limites ou en s’attachant à un autre qu’Allah aura alors perdu une grande adoration, sans que rien de ce qu’il recherchait n’ait pu se concrétiser et il s’expose à la menace d’Allah.

De par l’importance de l’invocation et le besoin qu’ont les serviteurs de celle-ci, j’ai rédigé, dans ce livre, plusieurs chapitres dont le thème est que personne n’est digne d’être invoqué excepté Allah. J’ai intitulé ce livre : « L’invocation ».

Je demande à Allah que ce livre soit voué sincèrement pour Son Visage et qu’Il le rende profitable à Ses serviteurs.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Mouhsin ibn Mouhammad ibn Al-Qâsim

Imam et conférencier de la Noble Mosquée Prophétique

J’ai achevé ce livre le 20 Saqar 1444 de l’hégire.

L’invocation (pdf)

La réalité de l’Islam est de ne vouer l’œuvre qu’à Allah seul

La religion qu’Allah a agréée pour toute la création, du début à sa fin, est l’Islam. Tous les Prophètes vinrent avec celle-ci et tous les Messagers brandirent son étendard. Allah le Très Haut dit :

إِنَّ ٱلدِّينَ عِندَ ٱللَّهِ ٱلۡإِسۡلَٰمُۗ

{La seule religion acceptée par Allah est l’Islam.} [Âlou ‘Imrân, v.19].

Elle consiste à se tourner exclusivement vers Allah et se soumettre à Lui en Le reconnaissant comme seigneur, maître, agenceur de ce monde et en Le reconnaissant comme divinité que l’on adore sans rien Lui associer. Elle est le monothéisme pure (Al-Hanîfiyyah), la religion de notre père Ibrâhîm :

ثُمَّ أَوۡحَيۡنَآ إِلَيۡكَ أَنِ ٱتَّبِعۡ مِلَّةَ إِبۡرَٰهِيمَ حَنِيفٗاۖ وَمَا كَانَ مِنَ ٱلۡمُشۡرِكِينَ

{Puis Nous t’avons révélé de suivre la religion d’Ibrâhîm qui vouait un culte exclusif à Allah et qui n’était point du nombre des polythéistes.} [An-Nahl, v.123].

Cette religion [repose] sur un dogme et une législation, une science et des œuvres ainsi qu’une apparence que le for intérieur vient confirmer.

La parole « point de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah (Lâ Ilâ Illa Allah) » est la base et le fondement de cette religion, son début et sa fin, sa cause et son but, elle est sa coupole à travers laquelle se trouvent sa complétude et sa beauté. Sa signification est pour ses termes ce que l’âme est pour le corps ; on ne peut tirer profit d’un corps dépourvu d’âme.

Dire cette parole sans croire en son sens n’est d’aucune utilité pour celui qui la prononce.

Elle est une parole qui englobe la religion tout entière. Quiconque la prononcera en connaissant sa signification, en œuvrant avec ce qu’elle implique et en lui donnant ses droits aura alors concrétisé l’unicité (At-Tawhîd). Quant à celui qui aura concrétisé l’unicité de la manière qu’Allah a prescrite, il entrera au Paradis sans jugement ni châtiment.

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