Celui qui dissipe l’angoisse d’un musulman, lui facilite les choses, dissimule ses défauts, et celui qui vient en aide à son frère…

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D’après Aboû Hourayrah (رضي الله عنه), le Prophète a dit (صلى الله عليه و سلم) :

« Celui qui soulagera une angoisse d’un croyant parmi les angoisses de ce monde, Allah lui soulagera une angoisse parmi les angoisses du Jour de la Résurrection.
Celui qui subvient au besoin d’un nécessiteux ou de celui qui un insolvable, Allah lui facilitera dans la vie présente et l’au-delà.
Celui qui cache (les défauts) d’un musulman, Allah couvrira les siens dans ce monde et dans l’au-delà.
Allah aide le serviteur tant que le serviteur vient en aide à son frère.
Et celui qui emprunte un chemin dans lequel il recherche une science, Allah lui facilite en retour un chemin vers le Paradis.
Il n’y a pas un groupe de gens qui se rassemble dans une maison parmi les maisons d’Allah, lisant le Livre d’Allah et l’étudiant entre eux, sans que la quiétude descende sur eux, que la miséricorde les enveloppe, que les Anges les entourent et qu’Allah les évoque à ceux qui sont auprès de Lui.
Celui dont les oeuvres ne sont pas complètes, sa filiation ne lui sera d’aucune utilité. »

Rapporté par Mouslim

Accrochez-vous au Coran

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Abou Shourayh Al Khazzâ’iy rapporte que le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – a dit :

« Réjouissez-vous et annoncez la bonne nouvelle, n’attestez-vous pas qu’il n’y a pas de divinité sauf Allah et que je suis le Messager d’Allah ?  » Il répondirent : Biensûr.

Il – صلى الله عليه و سلم – dit : « Ce Coran là est une corde dont l’une des extrémités est dans la Main d’Allah et l’autre entre vos mains ; accrochez-vous au Coran et vous ne vous égarerez jamais et ne serez jamais anéantis. »

AsSahîha (713)

Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ)

Le Cœur des Croyants (2)

Aboû Hourayrah – رضي الله عنه – rapporte que le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – a dit : « L’Islam a commencé en étant considéré comme quelque chose d’étrange et redeviendra quelque chose d’étrange. Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ), à savoir ceux qui rétablissent ce que les gens ont corrompus. » [Rapporté par Mouslim et Ibn Majah] et on trouve également un rajout dans d’autres versions selon les gens du Hadith, on lui demanda :  « Qui sont ces étrangers, Ô Messager d’Allah ? ». Il répondit : « Ceux qui corrigent ma Sounna (tradition prophétique) après qu’elle ait été corrompue par les gens qui sont venus après moi. » Et dans une autre narration, il répondit à la même question: « Ils sont un petit groupe de gens pieux qui vivent parmi une population majoritairement corrompue. Ceux qui s’opposent à eux sont plus nombreux que ceux qui les suivent ».


Chaykh Salih Ibn Fawzan Ibn ‘Abdillah Al-Fawzan dans l’Explication de « La parole de l’unicité »  a dit : « Le vrai islam est  étrange de nos jours. Les gens prétendent certes, pratiquer l’islam.  Le nombre de musulmans s’élève à plus d’un milliard aujourd’hui. Mais le vrai islam est étrange (aux yeux des gens). Si ce fameux milliard portait l’islam authentique, aucun adversaire dans le monde ne pourrait lui résister. Les ennemis, qui sont pourtant les frères des singes et des porcs, et qui furent frappés par l’humiliation et l’avilissement, ont la main mise aujourd’hui sur les pays musulmans. À la bataille de Badr, les partisans du Prophète  (صلى الله عليه و سلم) étaient environ 310. Qu’ont-ils réussi à faire ? Le nombre des Compagnons était infime à comparer de tous les habitants de la terre. Cela ne les a pas empêchés de conquérir de grands territoires et de provoquer la chute des empires perse et romain. Ils se trouvèrent à la tête du monde, car ils adhéraient à l’islam authentique. Ils ne se contentaient pas de prétendre appartenir à cette religion. »

Les gens du Paradis

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D’après Aboû Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune, la nuit où elle est pleine, puis ceux qui les suivront seront plus lumineux que l’étoile la plus lumineuse du ciel.
Ils n’urineront pas, ne feront pas leurs besoins, ne cracheront pas et ne se moucheront pas. Leurs peignes seront en or, leur transpiration sera du musc, leur encensoir sera de bois.
Leurs épouses seront les houris, leurs comportements seront comme celui d’un seul homme, ils seront à l’image de leur père Adam, 60 coudées dans le ciel ».
(Rapporté par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3327 et Mouslim dans son Sahih n°2834)

Et dans une autre version rapportée par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3245 et Mouslim dans son Sahih n°2834, il y a l’ajout suivant: « Chacun d’entre eux aura deux épouses, elles seront tellement belles que l’on pourra voir la moelle de leurs jambes à travers la chair. Il n’y aura pas de divergences ni de haine entre eux, ils seront comme le coeur d’un seul homme. Ils feront les louanges d’Allah le matin et le soir ».

Qu’Allah nous agrée parmi eux.

Description de notre bien-aimé (ﷺ)

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La nuit de la Hijra, le Prophète -صلى الله عليه و سلام-, accompagné de Abou Bakr -رضي الله عنه- et du serviteur de ce dernier ‘Amir Ibn Fouhayra, se sont dirigés vers la tente de Oum Ma’bad qui y était assise.
Quand le Prophète -صلى الله عليه و سلام- lui a demandé s’il pouvait lui acheter de chez elle de la viande ou du lait, elle n’a rien trouvé chez elle de cela et a dit :

« Par Allah, si nous avions quelque chose, je vous l’aurais donné« .

Alors le Prophète -صلى الله عليه و سلام- a regardé autour de lui et a vu dans un coin de sa tente une chèvre toute maigre.

Le Prophète -صلى الله عليه و سلام- dit alors à Oum Ma’bad:
– «Ne donne-t-elle point du lait?»

– «Elle est trop malade pour cela».

– «Me permets-tu de la traire?»

– «Si tu vois qu’elle peut te donner du lait, vas-y», répondit la femme.

Le Prophète -صلى الله عليه و سلام-  appela la chèvre qui s’approcha de lui.

Il essuya ses mamelles de sa main, cita le nom d’Allah et pria pour elle.
La chèvre écarta les pattes et donna une grande quantité de lait au point de remplir un seau entier.
Il donna ensuite à boire à Oum Ma’bad, puis à ses compagnons et fut le dernier à se désaltérer en disant:
«Celui qui donne à boire aux gens devra se désaltérer en dernier».

Puis il a trait une deuxième fois la chèvre et laissa à Oum Ma’bad en disant :
« Garde ceci pour Abou Ma’bad quand il reviendra ».

Peu de temps après, quand son mari revint, il s’étonna de trouver du lait et demanda :
« D’où vient ce lait Oum Ma’bad, car il n’y a rien qui donne du lait à la maison, et la chèvre est improductive. »
Elle dit alors : « Par Allah, ce n’est que la visite d’un homme béni »
Il lui demanda : « Décris-le moi, Oum Ma’bad ».

C’est ainsi qu’elle dit :

« Il était incroyablement lumineux et de grande beauté.

Il avait un visage splendide.

Son ventre ne bombait pas, sa tête n’était pas petite, elle avait des traits fins et harmonieux.

Il avait des yeux attirants noirs vifs fin arqués par des sourcils continus.

Sa voix était cassée.

Le blanc de ses yeux était très blanc et le noir, très noir, donnant l’impression d’avoir du khol, ses sourcils s’affinaient, avec un petit duvet entre eux.

Il avait un joli cou mince.

Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il parlait, il dominait et accroîssait l’émerveillement, son élocution était très agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des perles sortaient de sa bouche.

De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le meilleur.

Sa taille était moyenne, ni trop grande au point de forcer l’élévation du regard, ni trop petite au point d’exiger l’abaissement des yeux.

Il était telle une jolie ramure entre deux, mais la plus plaisante des trois à regarder ».

« Il était toujours entouré par ses Compagnons qui prenaient soin de lui.

A chaque fois qu’il prononçait quelque chose, les auditeurs l’écoutaient avec une attention passionnée et chaque fois qu’il donnait un ordre, ils rivalisaient d’ardeur pour l’exécuter.

Il était servi et entouré, mais jamais renfrogné ni critiqueur ».

Rapporté par al bayhaqi
[extrait de Zad Al-Ma’ad d’ibn al qayyim]

Ibn kathir cite qu’Abou Ma’bad dit alors :

« Par Allah, c’est ce qouraychite qui est recherché, et si je le voyais, certes, je le suivrais et je ne manquerai pas de trouver un chemin vers lui. »

Puis, ils émigrèrent, sa femme et lui, à Médine et se convertirent.

Source : http://www.toutpourlemusulman.fr/

La jeune fille et le lait

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D’après Abd Allah ibn Zayd ibn Aslam رضي الله عنه , son grand père a dit qu’il était en compagnie de ‘Umar ibn al Khattab رضي الله عنه alors qu’il effectuait l’une de ses rondes de nuit à Médine. S’étant senti fatigué, il s’appuya contre un mur. Cela se passait au coeur de la nuit. Et à ce moment là, ils entendirent une femme de l’autre côté du mur, dire à sa fille :

« Lèves toi, prends ce lait et mélange le avec de l’eau. 

Mère, répondit la fille, n’es tu pas au courant du décret promulgué aujourd’hui par le Commandant des croyants ? 

-Et quel fut son décret ? lui demanda sa mère.

– Il a ordonné à quelqu’un d’annoncer au gens qu’il était interdit de vendre le lait mêlé d’eau. » répondit la fille.

« Chère fille, tu es dans un endroit où ‘Umar ne pourrait te voir. Lève-toi donc et ajoute de l’eau à ce lait.

– Mère! Si ‘Umar ne sait pas ce que nous faisons, le Seigneur de ‘Umar, Lui, sait. Par Allah, je trouve inadmissible d’obéir à Mon Seigneur en public et de Lui désobéir quand je suis toute seule. » […]

Suite à cela, ‘Umar convoqua ses fils et leur dit : « si l’un d’entre vous a besoin d’une épouse, je suis prêt à le marier. Et sachez que si votre père avait encore envie de femmes, personne d’entre vous ne l’aurait devancer pour épouser la jeune fille qu’il vous propose. » […] ‘Âsim lui dit : « Je n’ai point d’épouse et je voudrais bien que tu me maries avec elle. »

‘Umar convoqua la jeune fille et la maria à ‘Âsim. Plus tard, ce couple engendrera une fille qui sera la mère du calife ‘Umar ibn Abd Al ‘Azîz. 

« Ce récit illustre, l’éveil de conscience que l’islam a enraciné dans l’esprit de cette jeune fille musulmane. Si elle fut pieuse et dans le droit chemin, en privé comme en public, c’est parce-qu’elle avait la certitude qu’Allah était avec elle en permanence, et qu’Il écoutait tous ces dires et observait tous ces actes. Telle fut la foi authentique donc l’effet fut l’ascension de cette jeune fille au degré de la haute bienfaisance _ al ihsân. Allah, d’ailleurs, l’en a récompensé en l’honorant par ce mariage béni, puisque dans sa descendance il y eut, ‘Umar ibn Abd Al ‘Azîz رضي الله عنه, le Cinquième Calife Bien Guidé. » (1)

(1) La personnalité de la Musulmane, Dr Mohammed Ali al-Hachimi. 

Les cinq prières sont comparables à une rivière

RiviereRouge2Abou Hourayra رضي الله عنه a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام dire : « Imaginez qu’une rivière passe devant la porte de l’un d’entre vous et que celui-ci s’y lave cinq fois par jour, pensez vous qu’après cela il lui resterait la moindre saleté?

Ils dirent : « Non, il ne lui resterai aucune saleté ».

Il dit : « Telle est l’image des cinq prières quotidiennes, c’est par elles qu’Allah efface les péchés ». Al-Boukhâri, Mouslim

Selon Jâbir رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام a dit :« Les cinq prières sont comparables à une rivière d’eau abondante coulant devant la porte de l’un de vous et où il se lave cinq fois par jour ». Mouslim 

Le gémissement du tronc de palmier

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L’imam Ach-Châfi’i rapporte ce hadith selon d’At-Toufayl Ibn ‘Oubayy Ibn Ka’b qui rapporte de son père qui a dit : « Du vivant du prophète – صلى الله عليه و سلم – la mosquée était une baraque en bois. L’envoyé d’Allah – صلى الله عليه و سلم – avait l’habitude de prier derrière un tronc d’arbre [qui servait de pilier pour soutenir le toit] et lorsqu’il prononçait son prêche, il s’adossait à lui. Un jour, un de ses compagnons lui dit : « Envoyé d’Allah, veux-tu que l’on te fasse fabriquer une chaire (minbar) sur laquelle tu te mettra le jour du vendredi, ainsi tout le monde pourra entendre ton prêche ? – Oui, acquiesça le prophète – صلى الله عليه و سلم – « .

Une chaire de trois marches fut ainsi fabriquée. Lorsqu’elle fut installée à la place que le prophète – صلى الله عليه و سلم – avait désignée et qu’il lui sembla bon de la monter et de prononcer le prêche dessus, à peine eût-il dépassé le tronc de palmier que celui-ci mugît et se fissura. Le prophète – صلى الله عليه و سلم – descendit de sa chaire, le caressa de sa main puis revint à la chaire ».

Quand la mosquée fut démoli [pour être reconstruite], ‘Oubayy Ibn Ka’b – رضي الله عنه – prit ce tronc de palmier et le garda chez lui jusqu’à ce qu’il fût détruit par les termites.

Al-Bayhaqî rapporte que l’Imam Ach-Châfi’î a dit à ‘Amr Ibn Sawâd : « Aucun prophète n’a reçu de signes plus prodigieux que ceux reçu par le prophète Mouhammad – صلى الله عليه و سلم – . -Il a donné à ‘Issa le pouvoir de ressusciter les morts, dit ‘Amr. –Le signe qui réside dans le tronc d’arbre près duquel le prophète – صلى الله عليه و سلم – prononçait son prêche, est plus éminent que celui que tu viens de citer; lorsque le prophète – صلى الله عليه و سلم – a remplacé ce tronc d’arbre par un minbar, celui-ci s’est plaint de voir l’envoyé d’Allah se séparer de lui et se mit à gémir. »

Source : Les miracles du Prophète d’Ibn Kathir

Le muslim est le frère du muslim

fraternité« Ne vous enviez pas, n’élevez pas les prix des marchandises pour encourager les autres à le faire, ne vous détestez pas les uns des autres, ne faites pas de ruses les uns contre les autres, et n’établissez pas de marchés sur celui d’un autre.
Soyez des frères, vous les fidèles d’Allah.
Le muslim est le frère du muslim, il ne lui porte pas d’injustice, ne le trahit pas, et ne l’humilie pas.
La piété est ici – et il montra sa poitrine trois fois – Il suffira au muslim comme malheur, d’humilier son frère muslim.
Tout ce qui appartient au muslim est interdit au muslim : son sang, ses biens et sa dignité »

Rapporté par Mouslim