Les gens face à la Vérité

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Dans la recherche de la vérité, les gens sont de deux catégories :

  • Une catégorie qui désire la vérité, la demande et qui, lorsqu’elle l’atteint, se réjouie et l’accueille par l’acceptation et l’agrément.
  • Et une autre catégorie qui éprouve de la répugnance pour celle-ci et qui ne cherche pas à l’atteindre. Et si certaines choses de la vérité lui étaient exposées, elle se chargerait de les repousser.

Chacun de ces deux groupes possède une caractéristique qui lui est propre. Ad-Dârimî – رحمه الله – a dit dans son livre « La réfutation des Jahmyyah » :
« Celui qui veut l’anormalité plutôt que la vérité suivra les propos singuliers (qui contredisent les textes religieux) des hommes de science et s’attachera à leurs lapsus et erreurs.
Quant à celui qui désire la vérité suivra de leurs paroles ce qui est le plus répandu et il retournera à leurs avis majoritaires. »

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al Badr – حفظه الله –

حال الناس مع الحق

الناس في تحري الحق وطلبه قسمان : قسم يريده ويطلبه وإذا ظفر به فرح وتلقاه بالقبول، وقسم آخر نفسه عازفة عن الحق وغير مقبلة عليه وإذا عرض له شيء من الحق تكلف في رده، ولكلٍّ منهما علامة، قال الدارمي رحمه الله في كتابه الرد على الجهمية: «الَّذِي يُرِيدُ الشُّذُوذَ عَنِ الْحَقِّ ، يَتَّبِعُ الشَّاذَّ مِنَ قَوْلِ الْعُلَمَاءِ ، وَيَتَعَلَّقُ بِزَلَّاتِهِمْ ، وَالَّذِي يَؤُمُّ الْحَقَّ فِي نَفْسِهِ يَتَّبِعُ الْمَشْهُورَ مِنْ قَوْلِ جَمَاعَتِهِمْ ، وَيَنْقَلِبُ مَعَ جُمْهُورِهِمْ».

عبد الرزاق البدر حفظه الله

Source : al-badr.net (traduit par le site le cœur des croyants.)

Les gens du Paradis

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D’après Aboû Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune, la nuit où elle est pleine, puis ceux qui les suivront seront plus lumineux que l’étoile la plus lumineuse du ciel.
Ils n’urineront pas, ne feront pas leurs besoins, ne cracheront pas et ne se moucheront pas. Leurs peignes seront en or, leur transpiration sera du musc, leur encensoir sera de bois.
Leurs épouses seront les houris, leurs comportements seront comme celui d’un seul homme, ils seront à l’image de leur père Adam, 60 coudées dans le ciel ».
(Rapporté par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3327 et Mouslim dans son Sahih n°2834)

Et dans une autre version rapportée par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3245 et Mouslim dans son Sahih n°2834, il y a l’ajout suivant: « Chacun d’entre eux aura deux épouses, elles seront tellement belles que l’on pourra voir la moelle de leurs jambes à travers la chair. Il n’y aura pas de divergences ni de haine entre eux, ils seront comme le coeur d’un seul homme. Ils feront les louanges d’Allah le matin et le soir ».

Qu’Allah nous agrée parmi eux.

Description de notre bien-aimé (ﷺ)

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La nuit de la Hijra, le Prophète -صلى الله عليه و سلام-, accompagné de Abou Bakr -رضي الله عنه- et du serviteur de ce dernier ‘Amir Ibn Fouhayra, se sont dirigés vers la tente de Oum Ma’bad qui y était assise.
Quand le Prophète -صلى الله عليه و سلام- lui a demandé s’il pouvait lui acheter de chez elle de la viande ou du lait, elle n’a rien trouvé chez elle de cela et a dit :

« Par Allah, si nous avions quelque chose, je vous l’aurais donné« .

Alors le Prophète -صلى الله عليه و سلام- a regardé autour de lui et a vu dans un coin de sa tente une chèvre toute maigre.

Le Prophète -صلى الله عليه و سلام- dit alors à Oum Ma’bad:
– «Ne donne-t-elle point du lait?»

– «Elle est trop malade pour cela».

– «Me permets-tu de la traire?»

– «Si tu vois qu’elle peut te donner du lait, vas-y», répondit la femme.

Le Prophète -صلى الله عليه و سلام-  appela la chèvre qui s’approcha de lui.

Il essuya ses mamelles de sa main, cita le nom d’Allah et pria pour elle.
La chèvre écarta les pattes et donna une grande quantité de lait au point de remplir un seau entier.
Il donna ensuite à boire à Oum Ma’bad, puis à ses compagnons et fut le dernier à se désaltérer en disant:
«Celui qui donne à boire aux gens devra se désaltérer en dernier».

Puis il a trait une deuxième fois la chèvre et laissa à Oum Ma’bad en disant :
« Garde ceci pour Abou Ma’bad quand il reviendra ».

Peu de temps après, quand son mari revint, il s’étonna de trouver du lait et demanda :
« D’où vient ce lait Oum Ma’bad, car il n’y a rien qui donne du lait à la maison, et la chèvre est improductive. »
Elle dit alors : « Par Allah, ce n’est que la visite d’un homme béni »
Il lui demanda : « Décris-le moi, Oum Ma’bad ».

C’est ainsi qu’elle dit :

« Il était incroyablement lumineux et de grande beauté.

Il avait un visage splendide.

Son ventre ne bombait pas, sa tête n’était pas petite, elle avait des traits fins et harmonieux.

Il avait des yeux attirants noirs vifs fin arqués par des sourcils continus.

Sa voix était cassée.

Le blanc de ses yeux était très blanc et le noir, très noir, donnant l’impression d’avoir du khol, ses sourcils s’affinaient, avec un petit duvet entre eux.

Il avait un joli cou mince.

Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il parlait, il dominait et accroîssait l’émerveillement, son élocution était très agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des perles sortaient de sa bouche.

De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le meilleur.

Sa taille était moyenne, ni trop grande au point de forcer l’élévation du regard, ni trop petite au point d’exiger l’abaissement des yeux.

Il était telle une jolie ramure entre deux, mais la plus plaisante des trois à regarder ».

« Il était toujours entouré par ses Compagnons qui prenaient soin de lui.

A chaque fois qu’il prononçait quelque chose, les auditeurs l’écoutaient avec une attention passionnée et chaque fois qu’il donnait un ordre, ils rivalisaient d’ardeur pour l’exécuter.

Il était servi et entouré, mais jamais renfrogné ni critiqueur ».

Rapporté par al bayhaqi
[extrait de Zad Al-Ma’ad d’ibn al qayyim]

Ibn kathir cite qu’Abou Ma’bad dit alors :

« Par Allah, c’est ce qouraychite qui est recherché, et si je le voyais, certes, je le suivrais et je ne manquerai pas de trouver un chemin vers lui. »

Puis, ils émigrèrent, sa femme et lui, à Médine et se convertirent.

Source : http://www.toutpourlemusulman.fr/

La jeune fille et le lait

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D’après Abd Allah ibn Zayd ibn Aslam رضي الله عنه , son grand père a dit qu’il était en compagnie de ‘Umar ibn al Khattab رضي الله عنه alors qu’il effectuait l’une de ses rondes de nuit à Médine. S’étant senti fatigué, il s’appuya contre un mur. Cela se passait au coeur de la nuit. Et à ce moment là, ils entendirent une femme de l’autre côté du mur, dire à sa fille :

« Lèves toi, prends ce lait et mélange le avec de l’eau. 

Mère, répondit la fille, n’es tu pas au courant du décret promulgué aujourd’hui par le Commandant des croyants ? 

-Et quel fut son décret ? lui demanda sa mère.

– Il a ordonné à quelqu’un d’annoncer au gens qu’il était interdit de vendre le lait mêlé d’eau. » répondit la fille.

« Chère fille, tu es dans un endroit où ‘Umar ne pourrait te voir. Lève-toi donc et ajoute de l’eau à ce lait.

– Mère! Si ‘Umar ne sait pas ce que nous faisons, le Seigneur de ‘Umar, Lui, sait. Par Allah, je trouve inadmissible d’obéir à Mon Seigneur en public et de Lui désobéir quand je suis toute seule. » […]

Suite à cela, ‘Umar convoqua ses fils et leur dit : « si l’un d’entre vous a besoin d’une épouse, je suis prêt à le marier. Et sachez que si votre père avait encore envie de femmes, personne d’entre vous ne l’aurait devancer pour épouser la jeune fille qu’il vous propose. » […] ‘Âsim lui dit : « Je n’ai point d’épouse et je voudrais bien que tu me maries avec elle. »

‘Umar convoqua la jeune fille et la maria à ‘Âsim. Plus tard, ce couple engendrera une fille qui sera la mère du calife ‘Umar ibn Abd Al ‘Azîz. 

« Ce récit illustre, l’éveil de conscience que l’islam a enraciné dans l’esprit de cette jeune fille musulmane. Si elle fut pieuse et dans le droit chemin, en privé comme en public, c’est parce-qu’elle avait la certitude qu’Allah était avec elle en permanence, et qu’Il écoutait tous ces dires et observait tous ces actes. Telle fut la foi authentique donc l’effet fut l’ascension de cette jeune fille au degré de la haute bienfaisance _ al ihsân. Allah, d’ailleurs, l’en a récompensé en l’honorant par ce mariage béni, puisque dans sa descendance il y eut, ‘Umar ibn Abd Al ‘Azîz رضي الله عنه, le Cinquième Calife Bien Guidé. » (1)

(1) La personnalité de la Musulmane, Dr Mohammed Ali al-Hachimi. 

Les cinq prières sont comparables à une rivière

RiviereRouge2Abou Hourayra رضي الله عنه a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام dire : « Imaginez qu’une rivière passe devant la porte de l’un d’entre vous et que celui-ci s’y lave cinq fois par jour, pensez vous qu’après cela il lui resterait la moindre saleté?

Ils dirent : « Non, il ne lui resterai aucune saleté ».

Il dit : « Telle est l’image des cinq prières quotidiennes, c’est par elles qu’Allah efface les péchés ». Al-Boukhâri, Mouslim

Selon Jâbir رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام a dit :« Les cinq prières sont comparables à une rivière d’eau abondante coulant devant la porte de l’un de vous et où il se lave cinq fois par jour ». Mouslim 

Les catégories de l’amour

hfgdfEt l’amour est de quatre catégories :

1) L’amour idolâtre : C’est l’amour que dénonça Allah dans le verset : « Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d’Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l’amour d’Allah. Quand les injustes verront le châtiment, ils sauront que la force tout entière est à Allah et qu’Allah est dur en châtiment!… [166] Quand les meneurs désavoueront les suiveurs à la vue du châtiment, les liens entre eux seront bien brisés!
[167] Et les suiveurs diront: « Ah! Si un retour nous était possible! Alors nous les désavouerions comme ils nous ont désavoués! » -Ainsi Allah leur montra leurs actions; source de remords pour eux; mais ils ne pourront pas sortir du Feu. » Sourate 2 versets 165 à 167

2) L’amour du mensonge et des menteurs, et la haine de la vérité et des véridiques : ceci est une caractéristique des hypocrites.

3) L’amour naturel, c’est l’amour des richesses et des enfants. Tant qu’elle ne détourne pas de l’obéissance d’Allah et n’amène pas à violer Ses interdictions, alors elle est permise.

4) L’amour des monothéistes et la haine des idolâtres : c’est la plus solide branche de la Foi, et la plus grande adoration qu’un serviteur voue à son Seigneur.

Chaykh Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhâb

L’exemple de celui qui lit le Coran

citrusmedica4D’après Abou Moussa Al Ach’ari (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L’exemple du croyant qui lit le coran est celui du cédrat*: son odeur est bonne et son goût est bon. L’exemple du croyant qui ne lit pas le coran est celui de la datte: elle n’a pas d’odeur et son goût est sucré. L’exemple de l’hypocrite qui lit le coran est celui du basilic: son odeur est bonne mais son goût est amer. Et l’exemple de l’hypocrite qui ne lit pas le coran est celui de la coloquinte**: elle n’a pas d’odeur et son goût est amer ».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5427 et Mouslim dans son Sahih n°797)

عن أبي موسى الأشعري رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : مثل المؤمن الذي يقرأ القرآن كمثل الأترجة ريحها طيب وطعمها طيب . ومثل المؤمن الذي لا يقرأ القرآن كمثل التمرة لا ريح لها وطعمها حلو . ومثل المنافق الذي يقرأ القرآن مثل الريحانة ريحها طيب وطعهما مر . ومثل المنافق الذي لا يقرأ القرآن كمثل الحنظلة ليس لها ريح وطعمها مر
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٥٤٢٧ و مسلم في صحيحه رقم ٧٩٧)

*Le cédrat est un agrume (cousin du citron) dont le zeste très parfumé est employé en parfumerie. Il est surtout confit et utilisé en pâtisserie, en confiserie, à des fins décoratives ou encore transformé en confiture. (Wikipédia)

** La coloquinte vraie est une plante herbacée vivace. Elle est cultivée dans les pays tropicaux comme plante médicinale pour la pulpe de ses fruits, qui est amère et toxique. (Wikipédia)

Dans la prière se trouve l’apaisement et la sérénité

salat-desertDans la prière, il y a apaisement et bonheur, car la personne sent qu’elle se rapproche d’Allah -عز و جل – qui a dit :

{Dis : « En vérité, Allah égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent, ceux qui ont cru et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah ». N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs?} Ar-Ra’d 27-28

La prière tout entière est rappel et invocation. Le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – disait à Bilel – رضي الله عنه – : « Ô Bilel ! Fais l’appel à la prière, apaise-nous par elle. » Rapporté par Ahmad et Abu Dawud, authentifié par Al Albani. 

Il disait également – صلى الله عليه و سلم – : « Mon bonheur a été mis dans la prière » Rapporté par Ahmad.

Toi qui cherche la joie, l’apaisement de l’âme et le plus grand bonheur, tourne toi vers la prière avec présence d’esprit et humilité envers Allah comme la priait le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – avant nous et tu atteindras ton objectif. Si tu ne le fais pas, ne blâme que ta propre personne.

Source : « Comment purifier ton âme par la prière » de Husayn Al ‘Awâysha, édition Al-Hadith.

La belle part ici bas et la belle part dans l’au delà

e6a0d68ce0f3.originalAl-Hassan Al-Basry a dit :

Dans la parole d’Allah تعالى :

{Et il est des gens qui disent : «Seigneur! Accorde nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans l’au-delà}

[Sourate Al-Baqara, verset 201]

Il (Al-Hassan Al-Basry) a dit :

La belle part ici-bas : La science et l’adoration

Et la belle part dans l’au-delà : Le paradis

Imam ibn ‘Abd Al-Barr – الإمام ابن عبد البرّ                                                                                                    

Les savants qui œuvrent sont plus indulgents…

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Un des salafs, Abu Zakariyya Yahya ibn Mu’adh ibn Ja’far al Razi a dit :

« Les savants qui œuvrent sont plus indulgents et plus compatissants envers la communauté de Mohammad – صلى الله عليه و سلام – que leurs pères et mères. » 

« Comment ? » s’enquit-on.

Il répliqua : « Parce que leur pères et mères les protège du feu de ce monde, alors que les savants les prémunissent du feu de l’au-delà et de ses terreurs. » 

Source : Histoires des Compagnons et des pieux prédécesseurs, Ibn Al Jawzi, édition Dar Al Muslim