L’explication complète de la Sourate At-Talâq (le Divorce) enfin disponible

Le Cœur des Croyants vous présente l’explication complète de la sourate At-Talâq (Le divorce) par le Chaykh Khâlid Ismâ’îl Mousabbah (Qu’Allah le préserve et le récompense).

Nous vous demandons humblement de ne pas nous oublier dans vos invocations.

Qu’Allah nous compte parmi les véridiques et gens sincères

Partie n°1 :

Partie n°2 :

Partie n°3 :

Partie n°4 :

Partie n°5

« Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat » – Chaykh Muhammad ibn ‘Abd Ar-Rahmân ibn Qâsim (pdf)

Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Introduction

Toutes les louanges appartiennent à Allah, Seigneur de l’univers. Que la prière et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Ceci dit :

Les communautés et les peuples n’ont de cesse d’évoquer leurs grandes figures et leurs personnalités importantes, s’inspirant ainsi de leur vie et suivant leurs exemples. Les meilleures créatures sont les Messagers d’Allah, puis les Compagnons de notre Prophète Muhammad ﷺ. Les Compagnons ont un grand mérite sur chaque croyant ; et le mérite de tout bien dont jouissent les musulmans en termes de foi, de science, d’adoration et de bonheur, revient tout d’abord à Allah, puis à la bénédiction de ce que les Compagnons ont pu accomplir en transmettant la religion.

Le plus complet des Compagnons, le meilleur, le plus érudit d’entre eux, le plus brave et le premier à s’empresser d’accomplir le bien est Abû Bakr le Véridique, ‘Abdullâh ibn ‘Uthmân ibn ‘Âmir Al-Qurachî رضي الله عنه.

En raison de l’immense mérite d’Abû Bakr I et de son haut rang en Islam, mon père رحمه الله a compilé les éléments dispersés de sa biographie dans l’ouvrage du Chaykh Al-Islâm : « Minhâju-s-sunnah an-nabawiyyah », et l’a intitulé : « Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat ».

Mon père رحمه الله a fourni de grands efforts pour réaliser cet ouvrage. Mais ce qui l’a grandement aidé à publier ce livre, après la grâce d’Allah, est sa profonde connaissance des œuvres de Chaykh Al-Islâm. Mon père a dit dans l’introduction[1] : « Cette recherche – portant sur les mérites du Véridique et sa légitimité au califat – est dispersée dans l’ouvrage « Al-manhâj » ; on ne peut l’obtenir dans sa totalité que si l’on a lu le livre en entier, et ceci est une chose ardue qui nécessite du temps. En effet, Ibn Taymiyyah رحمه الله n’a pas rédigé ce livre dans le but de traiter des mérites d’Abû Bakr, mais il ne l’a écrit que pour réfuter un auteur rafidite, en reprenant ses expressions et ses objections. »

Mon père رحمه الله a expliqué dans l’introduction de son livre la raison de celui-ci, il dit : « Mon objectif premier est que le musulman ait une connaissance complète du mérite d’Abû Bakr le Véridique et de sa légitimité au califat après la mort du Messager d’Allah ﷺ. » Mon père fit imprimer le livre de son vivant, qui reçut un bon accueil.

En raison de l’importance du sujet traité, mais aussi pour exécuter la recommandation que mon père m’avait faite – oralement et par écrit – en me demandant d’examiner ses livres et de les publier, j’ai voulu réaliser son souhait pour ce livre. Il avait écrit dans son introduction : « J’aimerais que ce livre, ou un autre similaire, soit présent dans chaque foyer musulman. » Je l’ai alors examiné et réimprimé pour qu’il soit publié sous sa plus belle apparence, comme le désirait mon père رحمه الله.

J’implore Allah de rendre ce livre aussi bénéfique que son original, de récompenser de la meilleure manière les savants musulmans et de nous réunir dans les Jardins de la félicité.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Muhsin ibn Muhammad Al-Qâsim

Imam et prêcheur de la noble Mosquée Prophétique

J’ai achevé l’écriture de ce livre le treize du mois de Safar de l’an mille quatre-cent-quarante-cinq de l’hégire prophétique,
à la Mosquée Prophétique.

[1] (p.98).

Abû Bakr le Véridique, le meilleur des Compagnons et le plus en droit au califat (pdf)

Les quarante hadiths palestiniens – préparé par le chaykh Jihâd Al-‘Âyich

Les quarante hadiths palestiniens (pdf)

Sommaire

 

« Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun » – ‘Abdoullâh ibn Soulaymân Âlou Mahannâ (pdf)

📖 « Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun »

✒️‘Abdoullâh ibn Soulaymân Âlou Mahannâ

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Simplification des fondements de la croyance pour les gens du commun (lien pdf)

Aperçu :

 

[Exhortation] Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad ! – Chaykh Jihâd Al-‘Âyich

📽 « [Exhortation] Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad ! »

🎙Par le chaykh palestinien Jihâd Al-‘Âyich

🌹Un magnifique rappel sur la fraternité islamique🌹

Transcription :

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Toutes les louanges appartiennent au Seigneur de l’univers. Que la prière et le salut d’Allah soient sur notre maître Mouhammad, ainsi que sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Ceci étant dit :

Dans cette conférence, chers frères, nous ne parlerons pas des j**** qui se sont opposés à nous. Nous parlerons plutôt de certains musulmans qui nous ont abandonnés.

Et ceci nous rappelle le hadith du Prophète ﷺ : « Il y aura toujours un groupe de ma communauté sur la vérité qui sera victorieux. Ceux qui les abandonneront ou s’opposeront à eux ne leur causeront aucun préjudice. Et ce, jusqu’à ce que l’ordre d’Allah vienne. »

Comme l’a évoqué le Prophète ﷺ dans de nombreuses autres versions de ce hadith et dans d’autres termes.

Nous parlerons donc de ceux qui ont abandonné les musulmans, de ceux qui ont secouru et soutenu les j****, de ceux qui ont endossé avant son heure le rôle de l’arbre Gharqad (Nitraria).

Nous disons à ceux qui ont vendu leur religion pour seulement quelques biens mondains, dans le but de secourir les j**** ; à ceux qui ont abandonné Jérusalem et la Mosquée d’où le Prophète fut élevé au ciel ; à ceux qui ont offert aux j**** les moyens d’acquérir de la force et de se protéger ; à tous ceux qui ont empêché les j**** de sombrer dans les abîmes : « Ne soyez pas comme l’arbre Gharqad derrière lequel les j**** se cachent ! »
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La véritable calamité n’est pas l’ampleur du massacre – Chaykh Ahmad As-Sayyid

Des musulmans ont été grandement massacrés et des femmes ont été prises captives dans cette ville. Des évènements vraiment tragiques s’y sont produits.

En réalité, quiconque lit l’histoire islamique, notamment dans le contexte de la lutte contre les croisés au Châm ou en Andalousie, constatera que de nombreux drames et massacres ont probablement été encore plus violents que ceux perpétrés de nos jours contre les musulmans par les croisés et les sionistes. Et s’ils ne sont pas plus violents, alors ils sont semblables.

Je pense – et Allah est plus savant – que, sous certains aspects, les massacres qui se sont produits dans l’histoire étaient plus violents.

Dans l’histoire contemporaine que nous connaissons aujourd’hui, nous n’avons jamais entendu parler du meurtre de 70 000 musulmans au cours d’un seul évènement.

N’est-ce pas ?

Bien sûr, il y a eu des massacres où 4000, 5000, 7000 personnes, voire plus, ont été tuées. Parfois, avec la prolongation de la guerre, un grand nombre peut mourir. Mais en un seul évènement ? Nous n’en avons pas entendu parler dans notre histoire contemporaine.

Cela s’est produit lorsque les croisés sont entrés à Jérusalem : ils ont tué 70 000 musulmans.

Il y a aussi eu des exemples similaires dans l’histoire andalouse. Et peut-être qu’Allah nous permettra un jour de réaliser une série sur l’histoire de l’Andalousie avec cette approche axée sur la réforme.

Les massacres perpétrés et le nombres de musulmanes capturées dans l’histoire andalouse, lorsque les croisés envahissaient certains endroits, étaient vraiment désolants et douloureux.

Et même si tu ressens de la douleur face aux drames et aux massacres qui se sont produits à travers l’histoire, cette douleur reste moindre, car c’est de l’histoire ancienne.

Néanmoins, je me souviens encore de ce que j’ai pu ressentir en apprenant que de nombreuses femmes avaient été faites captives en Andalousie. Soubhana Allah, c’est comme si ce drame s’était produit aujourd’hui, tant il était terrible et d’une extrême violence.

Cette tragédie s’est donc passée, et elle fait désormais partie de l’histoire à travers laquelle l’individu tire des leçons et perçoit l’ampleur des épreuves pouvant frapper les musulmans lorsqu’ils se trouvent dans un état d’humiliation et d’avilissement général.

Si vous vous souvenez bien, j’avais évoqué un enseignement lié à la réforme dans un cours précédent.  Nous avions dit que lorsque les calamités frappent les pays musulmans en période de faiblesse, leur impact est décuplé. En revanche, si elles surviennent en période de force et d’ascendance, aussi douloureuses soient-elles, leur impact reste limité. Et c’est exactement ce qui s’est produit à l’époque de Nour Ad-Dîn Az-Zankî, lorsque les croisés se dirigeaient vers l’Égypte. Oui, un événement tragique s’est produit où des musulmans ont été tués et des femmes ont été capturés à Bilbéis. Cependant, son impact est resté limité. Comment ça limité ? C’est-à-dire que la situation a pu être redressée. Des armées islamiques pouvaient être envoyées, des personnes étaient capables d’apporter de l’aide, une force était présente, et il y avait des gens qui se souciaient de l’Islam, qui pouvaient agir et faire quelque chose.

Et pour moi, ce point est l’une des leçons les plus cruciales concernant la réforme [de la Oummah] que l’on puisse tirer de l’histoire.

La véritable calamité ne réside pas dans l’ampleur du massacre ou du malheur. La véritable calamité est de savoir : peut-on se ressaisir, oui ou non ? Peut-on surmonter ce qui s’est passé ou non ? Peut-on se venger des auteurs de ce crime ou non ? Peut-il y avoir un événement qui apaisera les cœurs des croyants ou non ? C’est là toute la question.

Si le malheur survient en période de faiblesse et d’humiliation, alors c’est là que réside la plus grande calamité.

Le malheur frappe sans qu’il n’y ait de sursaut, puis un malheur encore plus grand s’ensuit, et ainsi de suite, sans que personne ne puisse réagir face à celui-ci, même si l’on pleure jusqu’au sang.

C’est pourquoi une immense récompense attend le croyant, ou le groupe de croyants, qui permettra à l’Islam de retrouver sa force. Cette récompense ne se limite pas uniquement à ce qu’ils ont fait eux même, mais elle s’étend aussi à toutes les répercussions positives qui découleront de cette force sur l’ensemble la communauté islamique.

C’est un immense bienfait qu’Allah accorde à tous ceux qui sont la cause du retour de la puissance de l’Islam et des musulmans.

Et c’est précisément ce qui s’est passé à l’époque de Noûr Ad-dîn Zankî.

Certes, les croisés ont fait ce qu’ils ont fait, mais les musulmans ont su se ressaisir.

Ainsi, peu de temps après le massacre de Bilbéis, les croisés ont été contraints de battre en retraite et n’ont pu poursuivre la colonisation de l’Égypte. D’ailleurs, ils n’ont plus réussi à envahir aucune autre ville par la suite. Pourquoi ? Car l’armée musulmane est arrivée. Asad Ad-dîn Chirko s’est rendu pour la troisième fois en Égypte, envoyé par Noûr Ad-dîn Zankî. Certes, Châwar avait promis aux musulmans certaines richesses, etc. Mais il avait également proposé 2 millions de dinars aux croisés [pour qu’ils n’envahissent pas l’Égypte]. Pourtant, cela ne les a pas arrêtés.

Mais l’idée est qu’il existait quelque chose qui pouvait les forcer à se plier, à s’arrêter et leur faire mal.

Mais si la situation n’est pas ainsi, alors il s’agit de la grande calamité évoquée par Ibn Al-Athîr : « Quelqu’un peut-il écrire sur la mort de l’Islam ? » Lorsque les Mongols et les Tatars sont arrivés, il ne les a pas qualifiés de calamité, mais a plutôt parlé de condoléances adressées l’Islam. « Je suis assis là à faire le deuil de l’Islam. » C’est-à-dire que personne ne réalisait ce qui se passait. Était-il possible qu’une telle chose se produise dans les pays musulmans ? Oui.

Supposons, par exemple, que l’avancée des Tatars se soit produite à l’époque de gloire de Mahmoûd ibn Soubouktikîn. Ce dernier, au minimum, les aurait retardés pendant une très longue période, bien plus longue que celle durant laquelle ils ont avancés.

Les butins de toute une vie – Dr. Mouhammad ibn ‘Abd Ar-Rahmân As-Soubayhîn (Livre PDF)

Les butins de toute une vie (PDF)

Préface

Par le chaykh ‘Abd Al-‘Azîz ibn Mouhammad ibn ‘Abdillah As-Sadhân 

Toutes les louanges appartiennent à Allah qui enseigna à travers le calame et enseigna à l’homme ce qu’il ignorait. Que les éloges et les salutations d’Allah soient sur celui à qui les paroles concises et pleines de sens ont été données, mais aussi sur ses émérites et vertueux Compagnons, ainsi que ceux qui auront emprunté leur voie, suivi leurs traces et participé à la propagation de la science par la parole ou la plume.

Ceci dit :

L’un des moyens de tirer profit de la science pour celui qui l’écrit, la lit et celui à qui elle parviendra, est d’en faciliter la présentation, à l’écrit ou à l’oral, car cela est plus à même d’être compris, mémorisé et transmis à autrui.

Je crois d’ailleurs que l’auteur de cette thèse, qui est un véritable butin dans son titre, son contenu et dans le style avec laquelle elle a été rédigée, a su remporter deux butins parmi les butins que l’on retrouve dans les compilations [de hadiths] :

Le premier : à ma connaissance, c’est un type de compilation encore jamais vu concernant les œuvres méritoires.

Le second : il a su réunir des informations qui étaient éparpillées et les classer. Il a également utilisé différentes couleurs pour sa thèse, selon le texte ; ce qui permet, sans aucun doute, au lecteur de mieux mémoriser les propos et les assimiler. D’ailleurs, je ne connais pas d’ouvrage hormis cette thèse, à mon humble connaissance, ayant emprunté cette méthodologie dans les œuvres méritoires.

Également, l’un des mérites de sa thèse est d’avoir veillé à rapporter les hadiths dont la chaîne de transmission est authentique ou bonne. Et c’est une bonne chose que l’auteur a faite ! En effet, nombreux sont ceux qui parlent ou écrivent à propos des œuvres méritoires en s’appuyant sur des hadiths faibles, voire mensongers.

Il est possible que la voie de certains savants du hadith permettant l’utilisation de hadiths faibles soit une justification pour ceux qui s’appuient sur ces hadiths faibles. Néanmoins, l’autre voie – la plus prudente et la meilleure – est de se contenter de ce qui est bon et authentique et de se passer du reste. Et quelle belle parole prononcée par l’imam du hadith, ‘Abdoullah ibn Al-Moubârak رحمه الله : « Il y a suffisamment de quoi s’occuper avec les hadiths authentiques pour se passer des hadiths faibles. »

En résumé, concernant cette thèse :

Elle contient plusieurs introductions et résultats, accompagnés de preuves et d’arguments, le tout ornée de différentes couleurs facilitant la mémorisation et la compréhension. Ceci concerne cette thèse.

Quant à l’auteur, il s’agit du professeur et docteur Mouhammad ibn ‘Abd Ar-Rahmân As-Soubayhîn, dont j’ai pu profiter de la science dans la langue arabe, la grammaire et, avant cela, dans ses bons comportements. C’est d’ailleurs lui qui est plus en droit de me présenter. Je considère que cette préface à son égard résulte de la bienfaisance de l’étudiant envers les enfants de son chaykh. En effet, son père était l’un de mes chouyoûkh à l’institut scientifique de Riyad, et j’ai pu tirer profit de sa science et ses conseils. Qu’Allah fasse que le Firdaws soit sa demeure finale ! Et qu’Il bénisse sa descendance et ses petits-enfants.

Avant de conclure :

Je propose au professeur et docteur Mouhammad d’élargir sa méthodologie et de réunir les hadiths, qu’il estime judicieux, concernant quatre piliers [de l’Islam] : la prière, l’aumône obligatoire, le jeûne et le pèlerinage, en rapportant les termes des hadiths et en clarifiant le type de récompense : expiation de péchés, élévation en degré, etc.

Pour conclure :

Qu’Allah récompense le professeur et docteur Mouhammad pour ses efforts et sa créativité. Je suis très optimiste quant au bénéfice tiré de sa thèse ! D’ailleurs, l’un des points qui permettra d’étendre ce bénéfice à un maximum de personnes, par la grâce d’Allah, est que son contenu traite des œuvres méritoires liées au dogme, à l’adoration et aux actes de bienséance, et montre ainsi l’immense faveur d’Allah le Très Haut dans des œuvres qu’Il a rendues faciles à accomplir. Ceci nous incitera donc à lire cette thèse, pour la science qu’elle renferme, et à œuvrer avec.

Je pense d’ailleurs que les signes de la réussite qu’Allah lui a écrite sont apparents à la fois dans l’écriture et la hiérarchisation de ces butins.

Je demande à Allah le Très Haut qu’Il fasse que les fruits de cette thèse soient des butins profitables pour son auteur ici-bas, dans sa vie intermédiaire et son au-delà. Mais aussi qu’Il lui accorde la même récompense que celui qui la lira, l’écoutera, la rapportera et la transmettra aux autres. Qu’Allah soit loué pour tous Ses bienfaits à travers lesquels les œuvres pieuses se terminent.

‘Abd Al-‘Azîz ibn Mouhammad ibn ‘Abdillah As-Sadhân

Les butins de toute une vie (PDF)

Le résumé des butins de toute une vie : 

Différents moyens pour que l’œuvre soit acceptée – Chaykh Mouhammad Sâlih Al-Mounajjid

L’un des moyens pour que l’œuvre soit acceptée est de la considérer comme insuffisante, mais aussi de ne pas s’en enorgueillir et être trompé par celle-ci.

Quel que soit la quantité d’œuvres que l’on puisse accomplir, personne ne peut remercier dument ne serait-ce qu’un seul bienfait, comme la respiration. Que dire alors des bienfaits tels que l’ouïe, la vue, la parole, etc.

C’est pourquoi, l’une des caractéristiques des croyants est de considérer leurs œuvres comme insuffisantes et insignifiantes, afin de ne pas tomber dans l’arrogance ni être trompés par leurs œuvres, car cela les conduirait à accomplir les œuvres de bien avec paresse.

Parmi les choses permettant de considérer son œuvre comme insignifiante :

1) La connaissance d’Allah, reconnaître Ses bienfaits et se remémorer nos péchés et nos manquements.

Donc quoi que nous fassions, nous devons considérer cela comme peu chose envers d’Allah.

2) La crainte de voir l’œuvre refusée et rejetée. Nous devons œuvrer tout en ayant cette crainte. Nous avons la crainte et l’espoir : nous espérons qu’Allah accepte notre œuvre et nous craignons qu’Il ne l’accepte pas et la refuse.

Les pieux prédécesseurs accordaient une telle importance à l’acceptation de leurs œuvres qu’ils étaient habités par la peur et inspiraient la pitié. 

C’est ce qu’a dit Allah en les décrivant : {Ceux qui s’acquittent de leurs œuvres et dont les cœurs tremblent de crainte à l’idée de comparaître devant leur Seigneur, voilà ceux qui s’empressent vers les bonnes actions qu’ils sont les premiers à réaliser.} [S.23, v.60 – 61].

La grande question que ‘Âichah posa au Prophète ﷺ au sujet du verset : {Ceux qui s’acquittent de leurs œuvres et dont les cœurs tremblent de crainte} « Ce verset parle-t-il des hommes qui boivent de l’alcool et volent ? » C’est-à-dire ceux qui commettent des péchés et craignent le châtiment d’Allah. Il répondit : « Non, ô fille du Véridique. » – C.-à-d. que ceci n’est pas le sens du verset –  

{Ceux qui s’acquittent de leurs œuvres et dont les cœurs tremblent de crainte} : {Ceux qui s’acquittent de leurs œuvres} ne désigne pas ceux qui désobéissent à Allah.

« Il s’agit plutôt de ceux qui jeûnent, prient, font des aumônes et craignent de ne pas voir leurs œuvres acceptées. {Voilà ceux qui s’empressent vers les bonnes actions}. »

Et ceci est une leçon éducative très importante : l’homme ne peut continuer à œuvrer pieusement avec empressement que s’il considère ce qu’il a accompli comme peu de chose et craint que cela ne soit pas accepté. Il va donc accomplir une deuxième œuvre, puis, craignant qu’elle ne soit pas acceptée, il va en réaliser une troisième, puis une quatrième…

Il continue ainsi d’œuvrer sans se reposer sur ses œuvres. Au contraire, il les minimise. Il voit que tout ce qu’il accomplit reste insignifiant aux Yeux d’Allah. C’est pourquoi il sent qu’il a toujours besoin d’Allah et espère constamment Son indulgence. Son cœur se remplie de frayeur et de crainte. Il a peur que son œuvre soit rejetée.

Parmi les choses permettant à l’œuvre d’être acceptée : 3) La multiplication des invocations et l’espoir. La simple crainte Allah n’est pas suffisante, mais il faut aussi espérer de Lui afin de ne pas tomber dans le désespoir. L’espoir sans la crainte pousse le serviteur à se sentir à l’abri du stratagème d’Allah, alors que la crainte sans espoir suscite le désespoir et le fatalisme.

Le serviteur œuvre donc avec sincérité, conformément à la Sounnah, et espère qu’Allah accepte son œuvre.

Par le chaykh : Mouhammad Sâlih Al-Mounajjid

LA MISÉRICORDE D’ALLAH ENVERS LA FAIBLESSE DE SES SERVITEURS ÉPROUVÉS

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Jacob عليه السلا avait la certitude que le soulagement [de son Seigneur] allait venir et il connaissait parfaitement la nature de l’épreuve. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de ressentir de la tristesse. 

La douleur de la séparation qu’il portait au fond de lui n’a aucunement entaché sa satisfaction envers son Seigneur, ni sa confiance en Sa sagesse. 

Cependant, Jacob était un être humain : il faiblissait, souffrait, s’attristait et ressentait de l’amertume ainsi que de la solitude face à l’absence de celui qu’il aimait. 

Allah nous pardonne ce qui peut résulter de cette faiblesse et ne nous en tient pas rigueur. Bien plus, Il l’estime, récompense ceux qui l’endurent, et soulage Ses serviteurs et Ses proches alliés. 

En effet, Allah soulagea Marie عليها السلام alors qu’elle souffrait des douleurs de l’accouchement. Quand vint le moment le plus douloureux, elle souhaita même ne jamais avoir existé, malgré toutes les bonnes nouvelles qu’on lui avait annoncées. 

{Une voix s’éleva alors vers elle : « Ne sois pas triste. Par la grâce de ton Seigneur, un ruisselet se trouve à tes pieds. Tire vers toi le tronc du palmier qui laissera tomber sur toi des dattes fraîches.} [Maryam, v.24 – 25]. 

Allah ne l’a ni blâmée ni reprimandée pour cela. 

Lorsque Moïse عليه السلام prit la direction de Madyan, errant seul, craintif et pensif, Allah mit sur son chemin quelqu’un pour le rassurer : {« Tu n’as plus rien à craindre. Tu es sauvé de ce peuple injuste. »} [Al-Qasas, v.25]. 

Puis, Allah lui adressa la parole et lui montra les signes manifestes de Sa force, de Sa domination et de Sa puissance. Il lui ordonna ensuite de se rendre auprès de Pharaon et de ne pas céder à la peur. Il lui annonça enfin qu’Il le soutiendra et sera toujours avec lui. 

Cependant, en dépit de tout cela, en voyant la magie des sorciers, Moïse ressentit au fond de lui de la peur. Allah pardonna sa faiblesse et le rassura une nouvelle fois : {« Ne crains rien. C’est toi qui vas triompher. »} [Tâ-hâ, v.68].

Allah ne le blâma pas ni ne le punit pour la peur qu’il ressentit, malgré tout ce qu’il avait pu voir et entendre [de la part de son Seigneur]. 

Comme Allah est miséricordieux à notre égard !

Que Sa longanimité et Sa douceur sont immenses !

كان يعقوب موقنًا بالفرج، عالمًا بالبلاء، ولكن ذلك لم يمنع حزنه..

ولا قدح ما وجد في نفسه من ألم الفرقة في رضاه عن ربه وثقته في حكمته، 

ولكنه بشرٌ؛ يضعُف ويتألم ويحزن، ويجد مرارة الفقد، ويستوحش بفقد الحبيب،

والله يرحم فينا هذا الضعف، ولا يؤاخذنا عليه، بل يقدّره ويثيب عليه، ويسري عن عباده وأوليائه المقربين؛ 

فسرّى عن مريم عليها السلام لما وجدت ألم المخاض وجاءت اللحظة الحاسمة فتمنت أن لم تكن شيئًا رغم ما بُشرت به « فَنَادَىٰهَا مِن تَحۡتِهَاۤ أَلَّا تَحۡزَنِی قَدۡ جَعَلَ رَبُّكِ تَحۡتَكِ سَرِیࣰّا، وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَبًا جَنِيًّا » ولم يعنفها ولم يوبخها..! 

ولما توجه موسى تلقاء مدين هائمًا على وجهه خائفًا شاردًا وحيدًا سخّر له من يُطمئنه « لا تَخَفْ نَجَوْتَ مِنَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ »،

ثم بعد أن كلمه ربه، وأراه الآيات الباهرة الدالة على قوته وقهره وعزته وأمره بالتوجه إلى فرعون ونهاه عن الخوف وبشره بتأييده ومعيته مع ذلك كله لما رأى موسى صنيع السحرة أوجس في نفسه خيفةً، فرحم الله ضعفه وأعاد عليه « لَا تَخَفۡ إِنَّكَ أَنتَ ٱلۡأَعۡلَىٰ »، فلم ينهره، ولم يعاقبه لما وجد في نفسه من الخوف بعد كل ما رأى وسمع..! 

فما أرحم الله بنا، 

وما أعظم حلمه ورأفته..!

Le livre des formules d’évocation et des actes de bienséance – Chaykh ‘Abd Al-Mouhsin ibn Mouhammad Al-Qâsim (Livre pdf)

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Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Introduction

Toutes les louanges appartiennent à Allah, Seigneur de l’univers. Que la prière et le salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Ceci dit :

L’évocation d’Allah figure parmi les adorations les plus grandioses, mais aussi parmi les plus faciles. Le serviteur a besoin de celle-ci bien plus encore que la nourriture et la boisson. Cette adoration satisfait le Tout Miséricordieux, repousse Satan, dissipe l’affliction et les soucis, et suscite le bonheur et la joie. Quiconque mentionne Allah سُبْحَانَهُ, Allah le mentionne également, l’aime et le rapproche de Lui.

L’individu qui se pare des actes de bienséance islamique s’embellit. En agissant ainsi, il se conforme aux textes religieux et fait preuve de noblesse. Ibn Sirîn رحمه الله a dit : « Les Compagnons apprenaient la bonne conduite de la même manière qu’ils apprenaient la science. »

L’étudiant en science est un exemple pour les autres. Il doit être le premier à se parer des actes de bienséance dans la vie de tous les jours et lors de ses interactions, mais aussi le premier censé évoquer constamment Allah, quelles que soient les situations qu’il traverse.

C’est en raison de l’importance des formules de rappel et des actes de bienséance que j’ai compilé plusieurs hadiths en tenant compte de leur authenticité. J’ai veillé à leur donner des titres, à les classer, et j’ai pris soin d’expliquer les mots difficiles. Je les ai divisés en deux parties : une sur les formules d’évocation et une autre sur les actes de bienséance, que j’ai fait tous deux précéder par des œuvres méritoires. J’ai intitulé cette épitre : « Les formules d’évocation et les actes de bienséance », qui est le premier des différents niveaux des « Épitres religieux de l’étudiant en science » (Moutoûn tâlibi-l-‘ilm).

J’implore Allah de rendre cette épitre profitable et d’en faire pour nous une provision le Jour de la Résurrection.

Que la prière d’Allah et Son salut soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sur sa famille et l’ensemble de ses Compagnons.

Dr. ‘Abd Al-Mouhsin ibn Mouhammad ibn Al-Qâsim

Imam et orateur de la noble Mosquée Prophétique

Les formules d’évocation et les actes de bienséance (pdf)

La table des matières