Le comportement du musulman tiré des sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ – Chaykh ‘Abd Al-Mouhsin ibn Mouhammad Al-Qâsim (Pdf)

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Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Introduction

Louange à Allah, Seigneur de la Création. Prière et paix sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Par un effet de Sa grâce envers Ses serviteurs, le Seigneur leur a prescrit diverses œuvres ou adorations par lesquelles ils peuvent atteindre les plus jardins du Paradis. Certaines de ces adorations concernent le rapport du serviteur à son Seigneur auquel il doit soumission, auquel il doit vouer un culte exclusif et sincère et dont il doit reconnaître la perfection à tous les points de vue par la croyance en Ses noms et attributs.

D’autres de ces œuvres concernent le rapport du serviteur aux autres créatures avec lesquelles il doit se comporter de la meilleure manière, en les accueillant le visage souriant, en leur rendant service et en se gardant de leur causer de tort.

Or, nous avons prononcé dans la Mosquée du Prophète ﷺ plusieurs sermons en rapport avec le comportement requis de la part du musulman et les qualités morales du croyant que nous avons réunis et classés dans ce livre composé de treize de ces sermons – que nous avons intitulé : Le comportement du musulman tiré des sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ.

Nous demandons à Allah de rendre ce livre profitable et de faire de cet ouvrage une œuvre qui Lui soit exclusivement et sincèrement vouée.

Prière et paix sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons.

Dr ‘Abd Al-Muhsin ibn Muhammad Al-Qâsim

Imam et prêcheur de la Mosquée du Prophète ﷺ


Table des matières

Introduction

Le bon comportement 

Garder sa langue

La sincérité

La gratitude

La noblesse de caractère

La magnanimité et la circonspection

La générosité

La fidélité aux engagements

La miséricorde

La pudeur est entièrement bénéfique

Le mauvais comportement

 L’orgueil

La jalousie

L’injustice

Le châtiment de l’injuste

Le comportement du musulman tiré des sermons de la Mosquée du Prophète ﷺ (Pdf)

Les récits prophétiques traitant de la moralité – Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq ibn ‘Abd Al-Mouhsin Al-Badr (Livre pdf)

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Louange à Allah, le Seigneur des mondes. J’atteste qu’il n’y a de divinité (digne d’adoration) qu’Allah, Seul et sans associé ; Et j’atteste que Mohammad est Son serviteur et Messager -Qu’Allah prie sur lui et lui adresse les salutations, ainsi qu’à sa Famille et l’ensemble de ses Compagnons-.

Suite à quoi, voici une série profitable sur les narrations Prophétiques (ahâdîth) abordant les nobles caractères (al-akhlâq). Je l’ai présentée au cours d’assises quotidiennes pendant le mois béni de Ramadan de l’année 1441 de l’Hégire sur la chaine « assounna annabawiyya ». Par la grâce d’Allah, elle a été bien accueillie par l’auditoire et de nombreuses personnes ont souhaité l’imprimer et la partager afin de diversifier (les voies et moyens) d’en tirer avantage.

J’ai entamé sa préparation le jeudi 23 du mois de cha’bân et elle fut achevée le samedi 23 du mois béni de Ramadan.

J’implore Allah, le Généreux, d’en maximiser le profit, d’en faire (une œuvre) consacrée exclusivement à Lui, de l’agréer du meilleur agrément ; Il est, certes, Celui qui entend à la perfection, Celui qui est tout proche et qui répond. Que la prière et le salut d’Allah soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa Famille et ses Compagnons au grand complet.

Ecrit par

‘abdourrazzâq ibn ‘abdil mouhsin al-badr

Les récits prophétiques de la moralité (lien pdf)

La table des matières du livre : 

Introduction

  1. Le bon comportement
  2. La piété filiale 
  3. La piété filiale (suite)
  4. Manquer de respect aux parents
  5. Le maintien des liens de parenté
  6. La clémence envers les enfants
  7. Les droits du voisin
  8. Prise en charge des orphelins
  9. Les droits des travailleurs
  10. La production du bien
  11. Les droits de la fraternité confessionnelle
  12. Le croyant ne jette pas le discrédit, ni ne maudit abondamment
  13. La concorde entre nous
  14. Pardonner aux gens 
  15. Ne te mets pas en colère
  16. Blâme de la médisance, la calomnie et la raillerie
  17. La pudeur
  18. Rendre visite au malade
  19. Bien s’occuper des épouses
  20. Interagir avec les petits 
  21. La douceur envers les animaux
  22. L’attitude à tenir sur la route
  23. L’attitude du compagnon
  24. Les comportements de l’étudiant en théologie
  25. Les bons gestes pour le repas
  26. La manière de faire ses besoins et de se vêtir
  27. La conduite du commerçant musulman
  28. L’attitude à avoir dans les « Maisons d’Allah »
  29. L’attitude à voire en montant (dans un véhicule) et en voyageant 
  30. Règles relatives à la purification de l’âme

Conclusion

Qu’Allah récompense de la meilleure façon notre frère traducteur : Aboû Bakr Ducouret حفظه الله

L’éducation de l’enfant en bas âge

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Sache que l’enfant est un dépôt confié à ses parents. Son coeur est une pierre précieuse à l’état brut qui accepte toute taille. Si on l’accoutume au bien, il grandit sur cela, et ses parents ainsi que son éducateur lui partagent la récompense ; et si on l’accoutume au mal, il grandit sur cela, et le péché pèse sur son tuteur.

Il convient donc de le préserver, l’éduquer, l’amender, lui apprendre les nobles caractères, le protéger des mauvaises fréquentations, ne pas l’accoutumer à l’aisance, et ne pas lui faire aimer les ornements et le luxe, afin qu’il ne perde pas son existence à les rechercher, une fois adulte.

[…] 

Lorsque apparaissent chez lui les signes du discernement, dont le premier est la pudeur, c’est une marque d’excellence qui annonce la perfection de l’esprit à la puberté, et il faut s’appuyer sur sa pudeur pour son éducation. 

Le premier caractère qui prédomine chez lui est l’avidité pour la nourriture. Il convient de lui apprendre les règles de bienséance du repas, et l’habituer à manger du pain seul à certains moments, afin qu’il ne s’accoutume pas aux condiments et les considèrent comme nécessaires. Il faut lui faire répugnée le fait de trop manger, en comparant celui qui le fait au bêtes. […] il faut lui interdit de fréquenter les enfants accoutumés dans l’aisance, puis il faut l’occuper à l’apprentissage du Coran, du hadîth, et des récits des meilleurs des hommes, afin de planter dans son cœur l’amour des pieux, et il ne faut pas lui faire mémoriser les poèmes qui évoquent la passion amoureuse.

Lorsque l’enfant manifeste un beau comportement et des actes louables, il faut l’honorer pour cela, le récompenser par ce qui lui fait plaisir et le féliciter en présence des gens. Si parfois il ne respecte pas cette attitude, il faut fermer les yeux et ne pas le dévoiler. Mais s’il récidive, on lui adresse des reproches en secrets et on lui fait craindre le regard d’autrui, sans lui adresser trop de reproches, car cela diminuerai chez lui l’effet de la réprimande, et il faut préserver la prestance dans les propos avec lui.

Source : L’esprit de l’Âme, éditions Tawbah. Photo : Sirat Al Mustaqim

Très beau récit : « Des causes oubliées »

Magnifique histoire racontée par le docteur Khâlid al Jabîr : « Des causes oubliées. »

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Le docteur dit :

« Un jour, j’ai opéré un enfant de deux ans et demi. C’était un mardi, et le mercredi l’enfant était en bonne santé et avait retrouvé sa vitalité. Le jeudi, à 11h15, et je n’oublierai jamais ce moment à cause du choc que j’ai eu lorsque l’une des infirmières m’a informé que le cœur et la respiration de l’enfant s’étaient arrêtés. Je suis donc allé directement voir l’enfant et lui ai fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Et pendant tout ce temps son cœur ne battait pas. Puis Allah a décrété que son cœur se remette à battre, nous avons donc loué Allah.

Je suis ensuite parti pour informer sa famille et vous savez combien il est difficile d’informer la famille d’un malade de son état quand il est mauvais et c’est la chose la plus difficile pour un médecin mais c’est obligatoire. Après j’ai demandé le père de l’enfant mais je ne l’ai pas trouvé mais j’ai trouvé sa mère et je lui ai dit : « La cause de l’arrêt cardiaque de ton fils est une hémorragie au niveau de la gorge dont on ne connaît pas la cause et je crains que son cerveau ne soit mort. » Que pensez-vous qu’elle ait dit ? Est-ce qu’elle a hurlé ? Est-ce qu’elle a pleuré fort ? Est-ce qu’elle a dit « c’est toi le fautif » ? Elle n’a rien dit de tout cela mais elle a dit « Al hamdoulillah » (louange à Allah) ensuite elle m’a laissé et est partie.

Après 10 jours le garçon bougeait, nous avons loué Allah et nous nous sommes réjouis parce que le cerveau était intelligible. Après 12 jours son cœur a cessé de battre une seconde fois à cause de cette hémorragie, nous lui avons donc fait un massage cardiaque pendant 45 minutes durant lesquelles son cœur ne battait pas. J’ai dit à sa mère : « cette fois, je ne pense pas qu’il y ait d’espoir. » Elle a répondu : « Al hamdoulillah, Ô Allah si sa guérison est un bien alors guéris-le. » Et louange à Allah, le cœur s’est remis correctement à battre mais après cela il s’est arrêté de nouveau à 6 reprises jusqu’à ce que les médecins spécialisés dans la trachée et les ligaments aient pu arrêter cette hémorragie par la grâce d’Allah, le coeur s’est donc remis à battre correctement.

Cela faisait maintenant 3 mois et demi et l’enfant ne bougeait pas, et lorsqu’il s’est mis à bougé il fut atteint d’une énorme et étrange infection avec du pue à la tête, je n’avais jamais vu ça.

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