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أمة الله و عبد الله
Categories: CoranTags: al a'râf, Allah, chaykh mouhammad ibn 'îd al 'ousaymî, coeur, coran, gens, islam, le coeur des croyants, magnifique, muraille, récitation, sommet, sounnah, verset
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Étiquette : verset
Et toi, quelle est la dernière fois où tu as pleuré de chagrin sur ton péché ?
Nous terminons [ce cours] avec la parole [de Ka’b Ibn Mâlik] concernant ses deux compagnons : « Quant à mes deux compagnons, ils cédèrent et restèrent dans leurs demeures à pleurer. »
Allah est Le plus grand ! Regardez mes frères l’effet qu’a la foi dans le cœur des nobles Compagnons رضي الله عنهم. Pourquoi pleurent-ils ? Ils pleurent sur leur faute et leur péché lorsqu’ils n’ont pas pris part à l’expédition de Tâboûk.
Combien de péchés avons-nous commis mes frères ? Et combien de fois avons-nous fait preuve de manquement ?
La question est : combien de fois avons-nous pleuré nos péchés et nos erreurs ? Combien de fois l’un d’entre nous s’est-il assis avec lui-même à se rappeler toutes ses œuvres, ses erreurs et ses péchés, puis qu’une larme tombe et coule sur sa joue par crainte d’Allah ?
Combien de fois ? Pose-toi la question car tu es celui qui sait le mieux.
Quelle est la dernière fois où tu as pleuré de chagrin sur ton péché ? Quelle est la dernière fois où tu as pleuré par crainte d’Allah lorsque tu as commis un péché ? Que tu as désobéi à Allah alors que Lui te voit et t’observe ?
Quelle est la dernière fois où tu as versé des larmes de douleur qui pincèrent et firent mal à ton cœur parce ce que tu as désobéi à Allah ?
Mes frères ! Tant que ce ressenti est présent dans le cœur, c’est-à-dire cette sensation du cœur qui a peur d’Allah lorsqu’un péché est commis, cela est un signe de foi. Et il ne cessera d’y avoir de la vie dans le cœur tant qu’il ressent en lui la douleur et le pincement du péché.
Mais la plus grande frayeur est que les péchés ne cessent de toucher le cœur sans que la personne ne s’en préoccupe. Au point qu’elle soit touchée en une seule journée par de nombreux péchés sans en être affectée. Il se peut même qu’elle soit trompée par le fait qu’Allah couvre [ses péchés des gens] et qu’Il se montre longanime envers celui qui Lui désobéit.
Elle continue donc [de Lui désobéir], encore et encore, à l’instar de ce qu’a dit un pieux prédécesseur lorsqu’il entendit la parole d’Allah : {Ô Homme ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, le Munificent ?} [S.82, v.6] Il répondit : « Le fait que Tu voiles [les péchés de Tes serviteurs] ô Seigneur. »
Nous demandons donc à Allah à travers Ses plus beaux Noms et Ses Attributs les plus parfaits d’agréer notre repentir, et qu’Il ne nous compte pas parmi ceux qui ont été trompés par le fait qu’Allah, le Munificent et le Longanime, voile [les péchés].
Ô Allah ne nous compte pas parmi ceux qui ont été trompés par Ton voile, ni par Ta longanimité.
Ô Allah ne nous compte pas parmi ceux qui ont été trompés par Ta longanimité et Ton voile.
Ô Toi le Vivant, qui subsiste par Lui-même ! Accorde-nous le fait de Te craindre, seul ou en public. Ô Allah, accorde-nous le fait de Te craindre, seul ou en public.
Ô Seigneur des univers !
Compte-nous parmi ceux qui ont une bonne vie, une bonne fin et qui reviendront sans embuche vers Toi.
Ô Allah ! Fais que les Anges reprennent nos âmes alors que nous sommes pures.
Chaykh ‘Oumar Al-Mouqbil
Traduit par le Cœur des Croyants
L’histoire des gens de la fosse (Al-Oukhdoûd)
Il y a longtemps, un roi tyrannique régnait sur un village et avait assujetti les gens à sa propre personne. Il avait aussi à ses côté un sorcier très âgé.
Ce-dernier dit au roi : « Je suis devenu très âgé, envoie-moi un enfant que je lui enseigne la sorcellerie. »
Il lui envoya donc un enfant pour qu’il lui enseigne. Cependant, Allah voulut pour cet enfant un bien meilleur. Lorsqu’il se rendit chez le sorcier, il y avait sur son chemin un moine qui adorait Allah. L’enfant s’assit auprès de lui, l’écouta et fut séduit par ses paroles.
Un jour, en chemin, l’enfant tomba nez-à-nez avec une énorme bête qui empêchait les gens de passer.
L’enfant dit alors : « C’est aujourd’hui que je vais savoir qui est le meilleur : le sorcier ou bien le moine ? »
Il saisit une pierre et invoqua : « Ô Allah ! Si Tu sais que l’affaire du moine T’es préférable à celle du sorcier, alors Tue cette bête afin que les gens puissent passer. »
Il la lança, tua la bête et les gens purent continuer leur route.
Il se rendit auprès du moine et l’informa de ce qu’il s’est passé.
Le moine lui répondit : « Ô mon fils ! Tu es dorénavant meilleur que moi, mais tu seras très certainement éprouvé. Si tel est le cas, alors ne les mène pas à moi. »
Et parmi les prodiges de cet enfant le fait qu’il guérissait l’aveugle-né et le lépreux, et qu’il soignait les gens de toutes sortes de maladies. Un des courtisans du roi, aveugle, entendit parler de lui. Il se rendit auprès de lui avec de nombreux présents et lui dit : « Tu auras tout ceci si tu me guéris ! »
L’enfant lui répondit : « Moi, je ne guéris personne, mais c’est Allah qui guérit ! Ainsi, si tu crois en Lui, je L’invoquerai et Il te guérira. »
L’aveugle crut en Allah et Allah le guérit. Lorsqu’il retourna à la cour, le roi lui demanda : « Qui t’a rendu la vue ? »
– « Mon Seigneur. »
– « Et as-tu un Seigneur autre que moi ? »
– « Mon Seigneur est ton Seigneur, Allah ! »
C’est alors qu’il l’arrêta et le châtia jusqu’à ce qu’il lui indique l’emplacement de cet enfant.
Puis on fit venir l’enfant, le roi lui demanda : « Ô mon fils ! Ta sorcellerie a atteint un tel degré que tu guéris l’aveugle-né et le lépreux, et à faire telle et telle chose. »
– « Moi, je ne guéris personne, mais c’est Allah qui guérit ! »
Le roi l’arrêta et le châtia jusqu’à ce qu’il lui indique l’emplacement du moine.
On fit venir le moine et lui ordonna : « Renie ta religion ! » mais il s’y refusa.
Le roi fit venir une scie que l’on plaça sur la raie des cheveux du moine et on lui coupa la tête en deux.
Puis on fit venir le courtisan du roi et lui ordonna : « Renie ta religion ! » mais il s’y refusa.
Le roi fit placer la scie sur la raie des cheveux de sa tête et lui coupa la tête en deux.
Puis on fit venir l’enfant et lui dit : « Renie ta religion ! » mais il s’y refusa.
Le roi dit alors à ses gardes : « Emmenez-le au sommet de la montagne ! S’il renie sa religion [laissez-le partir], sinon jetez-le ! »
L’enfant invoqua : « Ô Allah ! Épargne-moi d’eux comme Tu le veux. »
La montagne se mit à trembler et les gardes finirent par tomber.
L’enfant retourna auprès du roi. Ce dernier ordonna à ses gardes : « Emmenez-le en pleine mer ! S’il renie sa religion [laissez-le partir], sinon jetez-le à la mer ! »
L’enfant invoqua : « Ô Allah ! Épargne-moi d’eux comme Tu le veux. »
Le bateau se retourna et les gardes périrent noyés.
L’enfant retourna auprès du roi et lui dit : « Tu ne pourras me tuer que lorsque tu feras ce que je t’ordonne. »
– « Et que dois-je faire ? »
– « Réunis les gens à un seul endroit. Attache-moi à un tronc et saisis-toi d’une flèche de ton carcan que tu tires sur moi en disant : « Au Nom d’Allah, le Seigneur de l’enfant. » Si tu fais cela, alors tu me tueras. »
Le roi tira la flèche en disant : « Au Nom d’Allah, le Seigneur de l’enfant » et l’enfant mourut.
Les gens s’exclamèrent : « Nous croyons au Seigneur de l’enfant ! »
On vint dire au roi : « Par Allah ! Ce que tu craignais est arrivé, les gens ont cru. »
Le roi donna l’ordre de creuser des fosses à l’entrée de chaque route et d’y attiser un feu, puis il s’écria : « Celui qui ne délaisse pas sa religion, jetez-le dans le feu ! » Ils s’exécutèrent jusqu’à ce qu’une femme parmi les croyants avec son enfant en bas âge s’immobilisa, effrayée de tomber dans le feu. Son enfant lui dit alors : « Ô ma mère ! Endure, car tu es sur la vérité. »
Ceux là sont les gens de la fosse dont Allah nous conta l’histoire dans la sourate Les Constellations. Le Très Haut a dit : {Maudit soient les gens de la fosse de feu au combustible [immense], autour duquel ils s’asseyaient pour y assister au supplice qu’ils infligeaient aux croyants ! Ils ne leur reprochaient que d’avoir cru en Allah, le Tout-Puissant, le Digne de Louange, auquel appartient seul la royauté des cieux et de la terre. Allah est témoin de toute chose.} [S.85, v.4 à 9]
L’histoire a été rapportée par Mouslim dans son authentique (n°3005)
Traduit par le Cœur des Croyants
{Que vous boirez comme des chameaux assoiffés} – [Exégèse et méditations]
{Puis, vous, les égarés} qui vous êtes égarés du chemin de la guidée, et qui suivez le chemin de la perdition, et {qui ne cessiez de crier au mensonge} concernant le Messager d’Allah et tout ce avec quoi il vint comme vérité, comme annonce et avertissement.
{Vous mangerez d’un arbre [nommé] Zaqqoûm} qui est le plus abominable et le plus abjecte des arbres, à l’odeur la plus nauséabonde et dont l’apparence est des plus répugnante.
{Et vous vous en remplirez le ventre}, et ce qui vous obligera d’en manger, malgré toute l’abomination de cet arbre, c’est la faim extrême qui embrasera vos ventres à vous en faire presque mourir. C’est cette nourriture que la faim les poussera à consommer, une nourriture qui d’ailleurs ne nourrit pas, ni ne calme la faim.
Quant à leur boisson ? Et quelle mauvaise boisson qu’est la leur !
Avec cette nourriture ils boiront une eau extrêmement bouillante, elle sera en ébullition dans leurs entrailles. Ils en boiront à l’instar d’un dromadaire assoiffé qui boirait de l’eau.
Il est dit aussi que le terme Al-Hîm désigne une maladie qui touche le dromadaire provoquant en lui une envie constante de boire.
{Tel sera} c.à.d. cette nourriture et cette boisson {leur repas d’accueil au Jour de la Rétribution}. Car ce repas d’accueil c’est eux-mêmes qui se le sont servis en le préférant à celui réservé aux alliés d’Allah. Allah le Très Haut a dit : {Ceux qui auront cru et œuvré de bonnes œuvres auront comme lieu d’accueil des Jardins du Haut-Paradis en y demeurant éternellement, et sans désirer une quelconque autre chose}
Extrait du Tafsîr As-Sa’dî رحمه الله traduit par le Cœur des Croyants
…
Chers frères et sœurs, après avoir entendu et pris connaissance du sens rapproché de ces versets, observons maintenant la manière dont les dromadaires boivent pour que l’on puisse mieux se représenter l’image qu’Allah expose dans ce verset : {Que vous boirez comme des chameaux assoiffés}, et que l’on médite sur la situation des gens de l’Enfer.
…
Mon frère, ma sœur, as-tu observé la manière dont ils boivent ?
Maintenant médite la manière dont les gens du Feu boiront cette eau extrêmement bouillante.
Ils seront bien plus assoiffés que ces dromadaires et plus affamés que quiconque, car malgré l’aspect hideux de cet arbre, et la chaleur intense que dégage cette eau, ils se jetteront dessus en espérant ainsi couper leur faim et étancher leur soif mais sans jamais y parvenir.
Médite encore une fois sur leur façon de boire ! N’as-tu pas remarqué qu’ils ne relèvent presque jamais leur tête ? As-tu déjà bu une bouteille d’eau d’un litre et demi en entière sans t’arrêter ?
Maintenant médite la situation des gens du Feu lorsqu’ils verront cette eau brûlante, ils la boiront car ils auront très soif, mais vont-ils boire de celle-ci que ce qui leur est nécessaire ? Ou vont-ils la boire tel un chameau assoiffé ?
Et le châtiment de l’Au-delà est bien pire, si seulement ils savaient.
Imagine-toi une nouvelle fois la scène ! Elle doit à elle seule te pousser à revenir à Allah سبحانه وتعالى et à espérer Sa miséricorde :
Car sache que cette vie mondaine n’est qu’un test, un lieu de passage.
Prends garde à ne pas trébucher et que rien ne gâche ton voyage.
Tu es là car Celui qui nous a créés, et qui perfectionna Sa création,
Ne nous a créés que pour une chose sublime, Son adoration.
Ne te laisse pas duper par les tromperies du Chaytan,
Car il n’a pour les pieux aucun état d’âme.
Prends garde à ne pas tomber dans les passions, qui tôt ou tard te nuiront.
Et ne glisse pas sur la vague des ambiguïtés, car sans science elles te noieront.
Sois donc certain mon frère, et toi aussi ma sœur,
Que tôt ou tard, sonnera l’avènement de l’Heure.
Alors œuvrons tous dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard,
Car la mort est sans retour et après, c’est Nakir et Mounkar.
Celui qui aura œuvré toute sa vie uniquement pour Allah,
N’ayant jamais convoité les parures, de cette vie d’ici-bas,
C’est alors avec Son nom sublime, celui du Tout Miséricordieux,
Qu’Il te fera entrer dans le Paradis, où se trouvent des fruits délicieux.
Quant à toi qui t’enorgueillis et Lui désobéis nuit et jour,
Ne sais-tu pas que La Géhenne, est le pire lieu de séjour ?
Ouvre donc le Livre d’Allah, lis et médite Ses versets
Qui évoquent ce lieu d’effroi, à nous en faire frissonner.
Ne pense pas que ce Jour, n’est qu’une histoire ancienne,
Mais bien un Jour imminent, bâtit sur des preuves claires et certaines.
Sache que la marchandise d’Allah est extrêmement chère,
Et qu’elle ne se gagne pas les bras croisés, assis à ne rien faire.
Mais ce n’est qu’avec les œuvres et une ferme détermination,
Que l’on pourra tous espérer arriver à destination.
Sois avec Allah ô mon frère, ma sœur et uniquement avec Lui,
Avec Celui qui se passe de toute chose alors que toute chose a besoin de Lui.
Ô Allah préserve-nous de l’Enfer car le châtiment y est si douloureux,
Que nul ne peut nous en préserver si ce n’est Toi, Le Tout miséricordieux.
Accorde-nous Ton pardon, Toi qui est si bienveillant, doux et magnanime.
Accorde-nous la joie de pleurer et d’œuvrer pour Toi qui est Sublime.
Ô Allah ne tiens pas compte de nos manquements et de nos erreurs passées,
Car nous sommes tous des êtres faibles qui ont besoin d’être pardonnés.
Écrit par le Cœur des Croyants
Récitation sublime et poignante de la sourate « Al-Ahzâb » [Les Coalisés] (v.35 – 40) – Chaykh Mahmoûd Khalîl Al-Houssarî
[Hijra] {Ô Mes serviteurs qui avez cru ! Ma terre est bien vaste, n’adorez donc que Moi !} – Chaykh ‘Abd Ar-Rahmân Al-Barrâk
{Ô Mes serviteurs qui avez cru ! Ma terre est bien vaste, n’adorez donc que Moi ! Toute âme goûtera la mort. Ensuite, c’est vers Nous que vous serez ramenés. Et quant à ceux qui croient et accomplissent des œuvres pieuses, Nous les installerons dans les demeures élevées du Paradis sous lesquelles coulent des rivières où ils demeureront éternellement. Combien est belle la récompense de ceux qui œuvrent [pour Allah], qui endurent, et placent leur confiance en leur Seigneur ! Que de créatures ne peuvent transporter leur propre nourriture ! C’est Allah qui pourvoit à leur subsistance, ainsi qu’à la vôtre. Et c’est Lui l’Audient, l’Omniscient.} [S.29, v.56 à 60]
Louange à Allah.
Allah appelle ses serviteurs croyants qui sont en terre de polythéisme et de mécréance à l’émigration (Al-Hijrah) et à quitter la terre des ennemis d’Allah. Car rester auprès d’eux représente un énorme danger, ils s’exposent au délaissement de leur religion. Car les mécréants ne les lâcheront pas. Ils ne cesseront de les détourner de celle-ci et de les appeler à leur fausse religion.
Et Allah s’adresse à ces croyants à travers l’attribut de la servitude : {Ô Mes serviteurs} Il y a en cela, et Allah est plus savant, comme une stimulation pour les bonnes âmes afin qu’elles répondent [à l’appel]. {Ô Mes serviteurs qui avez cru} Allah s’est adressé à eux par l’attribut de la foi et celui de la servitude spécifique [au croyant]. {Ô Mes serviteurs qui avez cru, Ma terre est bien vaste} C.à.d. sortez et émigrez vers la vaste terre d’Allah !
{Et quiconque émigre dans le sentier d’Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance de bien.} [S.4, v.100]
Et si la personne se trouve dans une terre où il ne peut pas afficher sa religion, il lui est alors obligatoire d’émigrer. Si sa présence dans cette terre le mène à se conformer à la religion des mécréants, il est alors menacé par le châtiment d’Allah :
{Lorsque les Anges prirent l’âme de ceux qui se sont fait du tort à eux-mêmes [en délaissant l’émigration], ils leur demandèrent : « Où en étiez-vous [à propos de votre religion] ? – « Nous étions opprimés sur terre. », répondirent-ils. Alors les Anges diront : « La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? » Ceux-là auront pour destination la Géhenne, et quelle mauvaise destination ! À l’exception des faibles parmi les hommes, les femmes et les enfants qui en sont incapables et n’y trouvent aucune voie.} [S.4, v.97-98]
Ceux qui résident chez les mécréants et qui se conforment à leur religion en prétextant qu’ils sont impuissants et disent : {« Nous étions opprimés sur terre. »} Ceux-là n’ont en réalité aucune excuse car ils ont les capacités d’émigrer.
Ceux qu’Allah a excusés sont les faibles {parmi les hommes, les femmes et les enfants qui en sont incapables et n’y trouvent aucune voie.}
Donc les propos de ceux qui ont répondu aux Anges quand ces derniers leur demandèrent : {« Où en étiez-vous [à propos de votre religion] ? – « Nous étions opprimés sur terre. », répondirent-ils.} sont des mensonges. Ils n’étaient pas faibles, mais bel et bien capables de quitter [cette terre] et d’émigrer.
Puis Allah dit : {Toute âme goûtera la mort.}
C.à.d. que parmi les obstacles à l’émigration il y a la peur de mourir. Allah dit que {Toute âme goûtera la mort.} La mort touche le résident comme le voyageur. {Tout âme goûtera la mort. Ensuite, c’est vers Nous que vous serez ramenés.}
Également parmi ces obstacles le fait de quitter son pays, sa patrie et son lieu de résidence. A ceux-là, Allah leur rappelle qu’Il a préparé pour les croyants véridiques un lieu de résidence bien plus grandiose encore dans les délices du Paradis : {Et quant à ceux qui croient et accomplissent des œuvres pieuses, Nous les installerons dans les demeures élevées du Paradis sous lesquelles coulent des rivières où ils demeureront éternellement. Combien est belle la récompense de ceux qui œuvrent [pour Allah]}
Parmi ces obstacles, la peur de voir la subsistance se rétrécir et avoir peu de moyens pour vivre. Allah met fin à cette pensée et à cette réflexion en disant : {Que de créatures ne peuvent transporter leur propre nourriture ! C’est Allah qui pourvoit à leur subsistance, ainsi qu’à la vôtre. Et c’est Lui l’Audient, l’Omniscient.}
Source : Chaykh ‘Abd Ar-Rahmân Al-Barrâk حفظه الله (Traduction et montage par Le Cœur des Croyants)
[Hommage émouvant] : Târiq, l’histoire d’un combat
Voix off :
Une histoire qui a duré 5 ans remplie de lutte et de patience, dont les protagonistes firent preuves de détermination et de volonté.
La grandeur de ce livre, et le rang élevé qu’occupent ceux qui le côtoient dû à cette proximité particulière qu’ils obtiennent en compagnie du Coran, une proximité que nul ne peut acquérir sans détermination et sans ardeur. Ce sont ces principales causes qui furent l’objet de cette surprenante histoire.
C’est loin du vacarme des grandes villes et de la vie turbulente, au sud du Royaume d’Arabie Saoudite, dans la province Sarâh ‘Abîdah, à l’est de la ville d’Abhâ, et plus précisément dans le village Al-Wahhâbah situé à 11 km environ de la province de Sarâh (‘Abîdah) que se déroule notre histoire.
Le Noble Coran est le miracle éternel de l’Islam dont Allah est Garant de sa conservation et de sa préservation en lui apprêtant des gens qui sont à son service.
Ainsi, dans le village Al-Wahhâbah les enfants y mémorisent le Coran. Presque chaque foyer possède un mémorisateur et lecteur accompli du Coran désireux de rechercher la suavité de la parole d’Allah, et par laquelle l’âme endure pour l’écouter, et qu’endurent également les habitants d’Al-Wahhâbah pour pouvoir la mémoriser et la psalmodier nuit et jour.
Târiq Moutlaq Houmoudi Al-Wâdi’î naquit dans ce village paisible. Cependant, il ne naquit pas comme les autres enfants. La volonté d’Allah fût que Târiq voit le jour dans cette vie d’ici-bas en ayant perdu la force de ses deux mains atrophiées avec lesquelles il porte ses livres, ses stylos et qu’il utilise pour jouer.
Quant aux deux jambes censées le porter et l’amener à son école, la volonté d’Allah fût qu’il naisse avec un handicap qui lui fit perdre la splendeur et la beauté de la vie. Il fût atteint d’une distorsion de la colonne vertébrale qui l’empêcha jusqu’à même s’asseoir comme les autres.
Ainsi, ses deux mains et ses deux jambes affaiblis ne lui sont quasiment d’aucune utilité.
Le village et ses alentours n’ont pas été témoins de l’histoire de Târiq, et ses chemins n’ont jamais été foulés par ses pas.
Depuis 5 ans, Târiq a débuté une nouvelle vie.
‘Alî Houssayn Alî Mouhrawî (Directeur des assises cornique à Al-Wahhâbah et ses alentours) :
