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أمة الله و عبد الله
Categories: CoranTags: Allah, coran, islam, le coeur des croyants, sourate, yoûssouf
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Étiquette : Allah
La grandeur d’Allah – Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr
Le chaykh dit : « Parmi les choses qui montrent la grandeur d’Allah, le fait que l’ensemble des cieux et de la terre sont semblables à une graine de moutarde que Le Tout Miséricordieux tient dans Sa Main. » Ces termes sont ceux d’Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهما qu’Ibn Jarîr At-Tabarî a rapportés.
Allah dit : {Ils n’ont pas estimé la grandeur d’Allah à sa juste valeur. Et au Jour de la Résurrection, Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés dans Sa [main] droite.} [S.39, v.67]
Si la personne désire méditer et mieux comprendre la grandeur d’Allah, Sa splendeur et que rien n’est plus grand que Lui, alors qu’elle observe cet univers.
Si quelqu’un se tenait face à une immense montagne dont l’allure imposante le fascine et qu’il commençait à regarder les extrémités de cette énorme masse, puis qu’il la comparait à l’arbre à côté duquel il se trouve, l’arbre lui semblera alors insignifiant et cette montagne lui paraitra être la chose la plus grande qui soit.
Mais s’il comparait cette montagne à la terre toute entière, il constatera que cette montagne est minuscule, bien que peu de temps avant il la voyait comme étant la plus grande chose qui soit.
Et s’il comparait la terre aux cieux qui l’entourent de toute part, elle lui paraîtra alors toute petite.
Mais maintenant, s’il devait comparer les cieux et la terre tous ensembles au Repose-pied (Al-Koursî), au sujet duquel Allah dit dans le plus important verset du Coran : {Son Repose-pied (Koursî) déborde les cieux et la terre.} [S.2, v.255]
Et dans le hadîth d’Aboû Dharr présent dans le Mousnad, le Prophète ﷺ a dit : « [La grandeur] des sept cieux et des sept terres comparée à la grandeur du Repose-pied est semblable à celle d’un anneau de fer lancé en plein désert. »
Prends un petit morceau de fer que tu lances dans le désert puis compare-le à l’étendue de ce désert. Que représentera-t-il ?
Voici ce que sont les cieux et la terre comparés au Repose-pied, tel un petit anneau de fer lancé en plein désert. Que représente ce bout de fer ?
Puis il ajouta ﷺ : « Quant à la grandeur du Repose-pied en comparaison du Trône (Al-‘Arch), il en est de même. » C.à.d. que la grandeur du Repose-pied qui déborde les cieux et la terre, comparée à celle du Trône, est comme un anneau de fer lancé en plein désert.
Revenons maintenant à la montagne, que représente-t-elle ? C’est pourquoi Allah dit concernant l’orgueilleux : {Tu ne sauras jamais fendre la terre, ni t’élever à la hauteur des montagnes !} [S.17, v.37]
La grandeur de ces montagnes que tente désespérément d’atteindre l’orgueilleux sans jamais y parvenir, et c’est la raison pour laquelle il s’enorgueillit, [que sera-t-il] face à l’immensité de ces créations grandioses ?
Une fois que tu auras médité sur la grandeur du Trône, tu auras alors atteint ce qui te prouve la grandeur d’Allah et que rien n’est plus grandiose et plus immense que Lui.
Les savants dirent à ce propos : « Se rappeler la grandeur du Trône et de son étendue évoquées dans le verset du Trône : {Son Repose-pied (Koursî) déborde les cieux et la terre} permet d’affirmer la grandeur d’Allah qui est citée en fin de verset : {Et Il est le Très Haut, le Très Grand.} »
Le Très Grand (Al-‘Adhîm) et l’Immense (Al-Kabîr) sont deux noms qui indiquent la grandeur du Seigneur, de Sa splendeur et que rien n’est plus grand que Lui.
Ces deux noms sont aussi une preuve sur l’obligation de L’unifier, de s’humilier devant Lui et de faire preuve de servitude. C’est pourquoi de nombreux versets concernant le Tawhîd sont clos par ces deux noms.
Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr
Source : Traduit par Le Cœur des Croyants
Qui est Chaykh Mouhammad ibn Sâlih Al-‘Outhaymine رحمه الله ?
Qui est Chaykh Mouhammad Ibn Sâlih Al-‘Outhaymine رحمه الله
Les Savants sont les étoiles qui éclairent le ciel de la connaissance. Ils sont semblables à des phares qui guident les gens vers Allah et ramènent les égarés à la voie droite.
L’une de ces lanternes à notre époque est l’éminent Savant : Mouhammad Ibn Sâlih Ibn Soulaymâne Ibn ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Outhmâne At-Tamîmî, connu sous le nom d’Ibn ‘Outhaymine.
Il naquit la 27ème nuit de Ramadan, en l’an 1347 de l’hégire, dans la ville de’Ounayza (Région d’Al-Qasim) dans le Royaume d’Arabie.
Il mémorisa le Noble Coran, et d’autres épitres résumées dans le hadith et la jurisprudence, très jeune.
Il étudia la science religieuse auprès des grands Savants de son époque comme Ibn Sa’dî, Ibn Bâz, Mouhammad Al-Amîne Ach-Chinqîtî, et ‘Abd Ar-Razzâq ‘Afîfî.
Il acheva son parcours académique et obtint son diplôme universitaire.
Il était avide d’enseigner la science religieuse et d’inviter les gens à la religion avec sagesse et par la bonne exhortation.
Il rendait service aux gens, comblait leurs affaires, répondait à leurs questions qu’il soit en voyage ou résident, en bonne santé ou malade.
Il accorda une grande importance à l’enseignement de la croyance authentique et expliqua un grand nombre d’ouvrages liés au dogme.
Il commenta aussi beaucoup de livres de hadiths, de jurisprudence, et de grammaire, comme les recueils d’Al-Boukhârî et Mouslim, Ryâd As-Sâlihîne, Zâd Al-Moustaqni’, Alfiya Ibn Mâlik (dans la grammaire), et d’autres matières bénéfiques et variées.
L’éminent Savant Ibn Jibrîne disait de lui : « Nous revenons constamment vers les ouvrages qu’il a corrigés et qui lui ont demandé beaucoup d’efforts. Tous les avis qu’il a écrit montrent sa connaissance profonde. »
Un grand nombre de Savants et d’étudiants du monde entier ont étudié auprès de lui.
Le Chaykh était connu pour son bon comportement, son sourire, sa modestie envers les jeunes et les anciens, son scrupule et son ascétisme, et son désir d’obtenir la récompense de l’au-delà.
Malgré ses nombreuses occupations, il nouait les liens familiaux, était bienveillant envers sa famille et ses proches, honorait ses élèves et ses invités, et mettait sa propre personne à leur service.
Il laissa un héritage littéraire et scientifique immense et profitable.
Parmi ses ouvrages : le commentaires des 3 fondements, le commentaire de l’introduction au tafsir, le commentaire de Zâd Al-Moustaqni’, le commentaire de la croyance Al-Wâsitiya, les règles exemplaires liées aux noms et attributs d’Allah, le commentaire des 40 hadiths d’An-Nawawî, le commentaire de Ryâd As-Sâlihîne, le commentaire de la croyance d’As-Safârinî, les avis juridiques sur les piliers de l’Islam, et la description du Hajj et de la ‘Oumra.
Il décéda à Jeddah, le mercredi 15 de Chawwâl en l’an 1421 de l’hégire.
On pria sur lui le lendemain après la prière du ‘asr dans la Mosquée Sacrée, puis il fut enterré à la Mecque.
Qu’Allah lui accorde une immense miséricorde.
Source : Chaîne Youtube : cours religieux
[Poésie] : Recommandations à l’étudiant en science
Ô toi le demandeur de science, ne désire rien en contrepartie
Car, par Le Seigneur de la Tablette et de la Plume, tu as certes réussiHonore la science et connais-en sa valeur
Dans la parole et les actes, et attache-toi aux bonnes mœursEfforce-toi et sois constamment résolu
Si l’homme connaissait la valeur de la science il ne dormirait plusPour l’agrément d’Allah conseille généreusement les étudiants
En secret ou en public, et sois respectueux envers l’enseignantQuant à ceux qui viennent te demander la science, souhaite-leur la bienvenue
Et respecte, les concernant, les recommandations de l’éluPlace donc pour le Visage d’Allah une sincère intention
Car sans fondement il n’y a pas de fondation.
Source : Chaykh Hâfidh Al-Hakamî رحمه الله, poésie traduite par Le Coeur des Croyants

