Puis la mère de Moûssa le jeta dans le fleuve qui le transporta, alors qu’il se trouvait au milieu de son coffret.
Puis Allah décréta que ce coffret tombe entre les mains de la famille de Pharaon et que [Moussâ] soit présenté à Assiya, la femme de Pharaon.
Allah plaça dans le cœur de cette femme de l’amour pour ce nouveau-né et de la compassion.
Elle demanda qu’on le lui laisse, soit pour qu’il devienne son domestique ou mieux que cela, qu’elle l’adopte et cela sans que sa famille ne le sache, ni ses proches, ni les enfants d’Israël ; puis elle convainc Pharaon de l’adopter.
S’il avait refusé, son sort aurait été celui de tous les enfants mâles des enfants d’Israël, il aurait été égorgé et tué sur le champ.
Lorsqu’elle le vit, elle l’aima profondément. Allah avait placé dans les cœurs [des gens] de l’amour à son égard : {Et J’ai répandu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois éduqué sous Mon œil.} [S.20, v.39] C.à.d. sous la protection d’Allah, Son observation et Sa gérance.
Le lecteur :
Il poursuit رحمه الله : « L’information se propagea et parvint à Pharaon qui voulut le tuer.
Sa femme intervint alors : « Ne le tue pas ! Il sera une source de réjouissance pour toi et moi, il se peut que nous en tirions profit ou que nous l’adoptions. »
De la sorte, il fut épargné de la mort.
Et les conséquences de cela ainsi que ses efforts font partie des œuvres bien appréciées d’Allah.
Et ce fut l’une des causes de sa guidé et de la foi qu’elle eût en Moûssa par la suite. »
Chaykh :
L’information s’est donc propagée et parvint à Pharaon qu’un enfant des enfants d’Israël avait été trouvé dans un coffret dans sa demeure. Il ordonna alors qu’on l’exécute à l’instar du reste des enfants mâles des enfants d’Israël.
C’est alors que son épouse intercéda auprès de lui pour que cet enfant ne soit pas exécuté en espérant qu’il soit source de réjouissance pour eux deux, en le prenant comme domestique ou en l’adoptant pour qu’il leur soit profitable : {Il pourrait nous être utile ou nous l’adopterions comme notre enfant.} [S.21, v.9] Moûssâ survécu de cette façon.
Le chaykh dit : « Et les conséquences de cela ainsi que ses efforts » de la part de la femme de Pharaon. Elle éprouva de l’affection pour lui, elle fit preuve de miséricorde et de compassion, et elle intercéda pour qu’il ne soit pas tué. Ces grandes choses qu’elle fit et ces nobles efforts qu’elle fournit « font partie des œuvres bien appréciées auprès d’Allah. Et ce fut la cause de sa guidé et de la foi qu’elle eût en Moûssa » lorsqu’il fut envoyé comme prophète.
Allah donna un exemple dans le Coran illustrant sa foi : {Et Allah cite aussi l’exemple de la femme de Pharaon qui invoqua : « Seigneur, construis pour moi auprès de Toi une demeure dans le Paradis ! Sauve-moi de Pharaon et de ses manœuvres et protège-moi des gens injustes ! »} [S.66, v.11]
Par Allah, la foi de cette femme est vraiment incroyable.
Une femme qui se trouve dans la demeure du plus grand des tyrans d’ici-bas, le plus insolent et le plus corrupteurs d’entre eux. Dans un palais rempli de biens mondains et orné de parures. Tout cela, elle les jeta derrière elle sans lui prêter une quelconque attention. {Elle invoqua : « Seigneur, construis pour moi auprès de Toi une demeure dans le Paradis ! »} Elle n’a pas été trompée par les tentations, les biens et les parures mondains. {« Seigneur, construis pour moi auprès de Toi une demeure dans le Paradis ! »}
Ibn Kathîr a dit : « Elle choisit d’abord le voisinage avant la demeure. »
{construis pour moi auprès de Toi} elle choisit le voisinage avant la demeure.
{« Seigneur, construis pour moi auprès de Toi une demeure dans le Paradis ! Sauve-moi de Pharaon et de ses manœuvres »} Allah l’exauça alors, éleva son rang et elle devint ainsi l’une des meilleures femmes de cet univers.
La leçon que l’on tire de cette histoire est que les actes bons ont leur effet et font partie des œuvres bien appréciées d’Allah.
Cet enfant des fils d’Israël devait être tué, mais elle dit : {Ne le tuez pas !} [S.21, v.9] Elle fit en sorte qu’il ne soit pas tué, elle l’éduqua et s’occupa de lui. Il vécut honoré et estimé parmi les fils d’Israël, et fut bien éduqué. Tout cela fût le fruit de ce qu’avança cette femme.
Donc ce qu’elle accomplit comme œuvres appréciées d’Allah et les efforts qu’elle fournit fût, par la suite, la cause de sa guidé et de sa foi en Moûssâ.
Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al-Badr حفظه الله
Source : Traduit par Le Cœur des Croyants