L’explication du livre « Les trois fondements » de l’imam Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb رحمه الله par l’érudit ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Nâssir Al-Barrâk حفظه الله

بسم الله الرحمن الرحيم

Voici enfin, par la grâce d’Allah, le commentaire des « trois fondements » de l’imam revivificateur Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb رحمه الله par l’érudit et honorable savant ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Nâssir Al-Barrâk حفظه الله traduit par les éditions RIWAQ. Qu’Allah puisse les récompenser pour nous avoir donné l’accord de diffuser ce livre dans son intégralité. N’hésitez pas à le partager pour que cela profite au maximum inchâAllah.

Quant à nous, nous vous proposons le texte original et le commentaire en intégralités sur cette page. Nous y avons mis un sommaire afin de faciliter la lecture.

Sommaire :

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Récitation poignante de la Sourate « Âli ‘Imrâne » (v.23 à 28) – Chaykh ‘Abd Al-‘Azîz Al-‘Asîrî

2 virus, un même remède

As-Salam ‘alaykoum wa rahmatouLlah

Voilà maintenant chers frères et sœurs plusieurs semaines que nous avons vu notre quotidien changé et notre mode de vie réadapté, cela suite aux mesures qui ont été prises pour parer à cette épidémie.

En quelques jours nous avons fait beaucoup d’effort pour nous adapter, préserver notre santé et celle des autres.

Chers frères et sœurs, si nous avons été capables en ce laps de temps de faire autant d’effort pour préserver la santé de notre corps, ne sommes-nous pas capables, en tant que croyant d’en faire autant, si ce n’est plus pour celle de notre cœur ?

Cette dernière est pourtant tout aussi importante, elle est même plus importante que cette première.

Allah dit dans le Coran : {Les jours où ni les biens ni les enfants ne seront d’aucune utilité sauf qui vient à Allah avec un cœur sain.} [S.26, v.88-89] Ou encore dans ce hadîth du Prophète ﷺ qui dit : « Il y a dans le cœur un morceau de chair s’il est sain, c’est tout le corps qui est sain et s’il est corrompu, c’est tout le corps qui est corrompu, il s’agit du cœur. »

Dans cet autre hadîth rapporté par Mouslim le Prophète ﷺ dit : « Allah ne regarde ni votre corps, ni votre apparence, mais Il regarde votre cœur et vos œuvres. »

Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous allons voir que toutes ces règles que nous appliquons quotidiennement pour nous préserver de ce virus, nous pouvons les appliquer dans une autre mesure, d’une autre façon, pour la préservation de nos cœurs. Pour préserver nos cœurs des virus et des maladies qui le corrompent et le souillent.

Par exemple, toutes les mesures que nous avons prises ont nécessité la connaissance de ce virus, d’apprendre quels sont ses dangers, ses symptômes, etc. On a dû s’informer à son sujet. Et bien il en est de même pour le virus et les maladies du cœur. On se doit pour s’en prémunir de les connaître, de les apprendre. Allah dans le Coran dit : {Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?} [S.39, v.9] Et bien comme tu t’es tourné vers les spécialistes de la santé, des gens en qui tu as confiance, et bien tu reviens aux savants, aux érudits de confiance, conformément à la parole d’Allah : {Demander aux gens de science si vous ne savez pas.} [S.16, v.43]

Et si l’ignorance des règles, des mesures ou la nonchalance dans la connaissance du virus sont une cause de perdition, sont un danger pour notre santé, il en est de même pour la corruption et la perdition des cœurs. Ibn Al-Jawzî disait : « Le diable n’a pas trouvé de porte ouverte plus grande que celle de l’ignorance. » C’est-à-dire, le diable n’a pas trouvé de porte ouverte pour faire dévier le serviteur que, la porte de l’ignorance.

Passons à cette deuxième règle, cette deuxième recommandation qu’on doit observer en cas d’épidémie, le fait de renforcer son immunité. L’ensemble des médecins le conseillent. Il faut renforcer l’immunité de notre corps. Et bien le croyant, lui, il va chercher également en plus de cela à renforcer l’immunité de son cœur.

Comment ? Et bien par le rappel d’Allah. Écoute ce hadîth. Le Prophète ﷺ nous a informé que le Prophète Yahyâ Ibn Zakariyyâ (Yahyâ fils de Zakariyyâ) dit à son peuple : « Je vous ordonne de multiplier le rappel d’Allah, c’est comme un homme dont les ennemis sont à ses trousses jusqu’à ce qu’il passe par une citadelle et s’y réfugie. Il en est de même pour le serviteur, il ne trouve protection contre le Diable que par le rappel d’Allah. » Ce hadîth est rapporté par Al-Moundhirî et fut jugé authentique.

Dans un autre hadîth, authentique également, il est rappelé que lorsque l’on dit la basmalah, quand on dit « BismiLah » (Au Nom d’Allah), alors le Diable devient de plus en plus petit, il se rapetisse. Donc le renfort de l’immunité du cœur s’opère par le rappel d’Allah Le Très Haut.

Et comme l’a remarqué Ibn Al-Qayyim Al-Jawzî dans Madârij As-Sâlikîne, c’est le rappel d’Allah qui fait vivre les cœurs.

Passons désormais à une autre règle, une règle importante pour se prémunir des virus. Le respect des règles d’hygiène, de propreté. Comme le fait de se laver régulièrement les mains par exemple. Et bien l’hygiène du cœur et la purification des cœurs c’est par la demande de pardon (Al-Istighfâr) qu’elle s’opère, c’est par l’istighfâr qu’on purifie les cœurs.

Dans un hadîth rapporté par Ahmad et At-Tirmidhî d’après Aboû Hourayrah رضي الله عنه, le Prophète ﷺ dit : « Le croyant s’il commet un pêché, un point noir s’inscrit sur son cœur, s’il se repent, s’abstient et demande pardon, alors son cœur se poli, son cœur se purifie. » Ce hadîth fut jugé bon par Chaykh Nâsir Ad-Dîne Al-Albânî.

Certains savants furent questionnés, quel est le plus profitable pour la personne ? Est-ce qu’il s’agit du Tasbîh, du fait de dire « SoubhânAllah », de glorifier Allah ou c’est la demande de pardon ?

Ils répondirent : « Si le vêtement est propre alors le parfum, l’encens sont plus profitables, mais autrement s’il est sale alors c’est la demande de pardon qui profite plus. » Quand Ibn Al-Qayyim fit part de cette parole au Chaykh Ibn Taymiyyah celui-ci répondit : « Mais qui d’entre nous ne salit pas ses vêtements ? »

Penchons-nous alors sur une quatrième règle, quatrième directive qui consiste à éviter de se mélanger avec les personnes porteuses du virus. Le fait de rester avec les gens « sains ». Est-ce que cette directive a un équivalent dans la préservation du cœur ?

Et bien oui, une fois de plus. Rappeler vous ce hadîth d’Aboû Moûssâ où le Prophète ﷺ fit la comparaison entre la bonne et mauvaise compagnie avec le vendeur de parfum et le vendeur de charbon. Ou encore dans cet autre hadîth rapporté par Ahmad, Aboû Dâoûd et At-Tirmidhî dans lequel le Prophète ﷺ dit : « Ne fréquente qu’un croyant ! »

Et il est bon de remarquer ici que tout comme tu t’écartes des gens porteurs de virus, tu souhaites pour eux la guérison et invoques pour eux. Et bien cela est valable également pour les virus du cœur, les maladies du cœur. Si tu t’écartes des gens de crainte d’être touché par la maladie de leur cœur, par leur déviance, ça ne t’empêche pas d’invoquer pour eux et de souhaiter de tout ton cœur la guidée pour ces derniers.

Passons désormais à une autre règle, qui est étroitement liée à celle qui a précédée. Il s’agit d’éviter de fréquenter des endroits propices à la propagation des virus, comme les lieux par exemple qui sont fortement fréquentés. Et bien pour préserver ton cœur, tu t’écartes également de certains lieux nuisibles, qui sont des lieux de tentation. Comme par exemple, les lieux où les péchés sont commis aux yeux de tous.

Et comme le Prophète ﷺ le dit dans un hadîth rapporté par At-Tabarî, Aboû Nou’aym et Al-Bayhaqî : « Certes celui qui a réussi est celui qui s’est écarté des fitans (des tentations). » Aussi parfois lorsque la situation ne prête qu’à cela, on est comme c’est le cas en ce moment dans l’obligation de se confiner, rester chez soi. Et bien c’est ce que l’on appelle dans le cas de la préservation des cœurs « Al-‘Ouzlah », c.à.d. le fait de s’écarter, de se retirer, la retraite. C’est ce qu’ont privilégié certains salafs (pieux prédécesseurs) à des moments où les troubles étaient fortement répandus.

Par exemple certains ont dit : « Prends Allah comme compagnon et laisse les gens. » D’autres dirent : « Fuis des gens comme tu fuis du lion. » Soufiâne At-Thawrî disait : « C’est le temps de se taire et de rester chez soi. »

Nous conclurons, chers frères et sœurs par cette dernière prérogative qui consiste à être attentif aux symptômes précurseurs de la maladie et cela pour y remédier au plus tôt. Le cœur malade tout comme le corps ont des symptômes, qui par la grâce d’Allah vont alerter la personne qu’il faut faire des causes, qu’il faut remédier à la maladie. Et bien oui, la transgression des ordres d’Allah peut être douloureuse. La douleur de la transgression du péché est d’ailleurs un signe que le cœur est encore en vie.

Comme il est dit : « Et la blessure ne fait pas souffrir un mort. »

Parmi les symptômes également, qui montre que le cœur est malade, et qu’il est dans le besoin d’être guéri, d’être soigné, la dureté du cœur « Qaswatou-l-Qouloûb ».

Allah dit dans le Coran : {Puis leurs cœurs se sont endurcis et sont devenus comme une pierre ou plus durs encore.} [S.2, v.74] Et comme tu prends ta température pour savoir si tu as de la fièvre lorsque tu ressens ces symptômes, tu peux également prendre la température de ton cœur, comme le dit Ibn Al-Qayyim : « Cherches ton cœur dans trois endroits, lors de l’écoute du Coran, lors des assises de rappel, et lorsque tu t’isoles dans le rappel d’Allah. Si tu ne trouves pas ton cœur (c.à.d. si tu ne sens pas les douceurs de la foi, la quiétude du cœur) à ces endroits, alors demandes à Allah qu’Il te donne un cœur. » C.à.d. demande à Allah qu’Il te guérisse.

Qu’Allah nous préserve des maux du corps ainsi que des maux du cœur et qu’Il nous fasse don de cœurs vivants, éveillés, don de cœurs sains et solides.

Et je conclurai par cette parole qui dit que : « La pire des morts, c’est le fait de mourir, de décéder lorsque tu es encore en vie. »

As Salam alaykoum wa rahmatouLah.

Source : Le Coeur des Croyants et la chaîne Telegram : https://t.me/mahabatoun

{Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quoi que ce soit en associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque Lui associe quoi que ce soit commet un énorme péché.}

{Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quoi que ce soit en associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque Lui associe quoi que ce soit commet un énorme péché.} [S.4, v.48]

Allah nous informe qu’Il ne pardonne pas à celui qui a associé avec Allah quelqu’un parmi Sa créature, mais qu’Il pardonne – en dehors du polythéisme – tous les péchés, petits ou grands. Allah pardonne cela si Sa Volonté est qu’Il pardonne et que Sa Grande Sagesse l’implique.

Pour tous les péchés, à l’exception du polythéisme, Allah décréta de nombreux moyens et de causes pour qu’Il les pardonne, comme :

  • les bonnes œuvrent qui effacent [les mauvaises]
  • les calamités expiatrices d’ici-bas
  • le Barzakh (le monde intermédiaire) et le Jour de la Résurrection
  • les invocations que se font mutuellement les musulmans,
  • l’intercession des intercesseurs, etc.

Et au-dessus de tout cela, il y a la Miséricorde d’Allah que les croyants et les monothéistes sont plus en droit d’obtenir [que quiconque], et ce contrairement au Polythéisme. Car le polythéiste associateur s’est lui-même obstrué les portes du pardon et fermé les portes de la miséricorde. Par conséquent, ses actes d’obéissance ne lui seront d’aucun profit sans le Tawhîd (le Monothéisme pur), les calamités ne lui apporteront rien de bénéfique et ils n’auront pas le Jour de la Résurrection {d’intercesseur, ni d’ami sincère} [S.26, v.100-101]. Voilà pourquoi Allah dit : {Mais quiconque Lui associe quoi que ce soit commet un énorme péché.} C’est-à-dire qu’il a commis un très grave délit envers Celui qui a créé toute chose, Celui qui est absolument parfait, Celui qui est Riche (se suffit à Lui-même et se passe de toute Sa créature), Celui qui détient ce qui est profitable et ce qui nuit, qui donne et retient ; pas un bienfait ne touche la création si ce n’est émanant d’Allah.
C’est même la plus grande injustice qu’ait pu commettre la créature qui elle, est constituée de terre, imparfaite sur tous les plans, qui a continuellement besoin d’Allah, qui détient pour elle-même ni profit, ni préjudice, ni la mort, ni la vie, ni la résurrection … – que dire alors de ce qu’elle adore [en dehors d’Allah] ! –

Y a-t-il une injustice plus grande que celle-ci ?!

C’est pourquoi Il condamna le polythéiste associateur au châtiment éternel et le priva de la récompense : {Quiconque associe à Allah (d’autres divinités,) Allah lui interdit le Paradis ; et son refuge sera le Feu.} [S.5, v.72].

Cependant, ce noble verset concerne uniquement ceux qui ne se sont pas repentis ; quant à ceux que se repentent Allah leur pardonne leur polythéisme et ce qui est moins grave que cela conformément à Sa parole : {Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. Car Allah pardonne tous les péchés} [S.39, v.53] pour celui qui se sera repentit et revenu sincèrement à Allah.

Source : Tafsîr As-Sa’dî (Traduction par Le Coeur des Croyants)

Version audio (grand merci à « Tafsir du Jour ») :

Qui est Chaykh ‘Abd Al-‘Azîz Ibn Bâz ?

A toutes les époques, Allah assigne à cette communauté des Savants et des prêcheurs qui revivifient la religion, invitent les gens à Sa religion avec des arguments explicites, et réfutent les interprétations erronées de ses opposants. 

Parmi les Savants qui ont fait l’unanimité chez tous les musulmans à notre époque : l’imam, le grand Savant, ‘Abd Al-‘Azîz Ibn ‘Abdi-Llah Ibn ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Mouhammad Ibn ‘Abdi-Llah Ibn Bâz, qu’Allah lui fasse miséricorde. 

Chaykh Ibn Bâz est né à Ryad le 12 de dhoûl Hijjah en l’an 1330 de l’hégire.  

Il grandit orphelin et lorsqu’il perdit la vue sa mère invoqua Allah afin qu’il lui remplace sa cécité par la clairvoyance en matière de religion et qu’Il le rende utile à la communauté. 

Allah exauça son invocation. 

Il mémorisa le Coran durant son jeune âge et étudia auprès de Savants de renommée. 

Parmi lesquels : Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Lattîf Âli Ach-Cheykh, Chaykh Sa’d Ibn Hamad Ibn ‘Atîq (Juge de Ryad), Chaykh Hamad Ibn Fâris (Substitut au Trésor public de Ryad), Chaykh Waqâs Al-Boukhâry, et Chaykh Mouhammad Ibn Ibrâhîm (Moufti du Royaume), et l’éminent Savant Al-Amîne Ach-Chinqîtî (Auteur du tafsir Adwâ Al-Bayâne). 

Le Chaykh excella dans la science et la prédication et devint un modèle pour les gens.  

Il occupa un grand nombre de responsabilités dans la science et l’appel à Allah. Parmi lesquelles : Moufti du Royaume d’Arabie Saoudite, Président du comité de Fiqh à la Mecque, et Président de l’Université Islamique de Médine. 

Il était avide d’inviter les gens à la pratique de la Sounnah par la sagesse et la bonne exhortation, tout en mettant en garde contre les innovations et les déviances dans la croyance et le comportement. 

Il a dicté un grand nombre d’ouvrages : les leçons importantes à l’ensemble de la communauté, la croyance correcte et ce qui s’y oppose, le commentaire des 3 fondements, l’explication de ‘Oumdatou Al-Ahkâm, la description de la prière du Prophète SWS, la description du Hajj, de la ‘Oumra, et des visites à Médine à la lumière du Coran et de la Sounnah, les leçons exemplaires sur certains points de l’héritage, et l’embellissement de l’élite à travers les formules d’invocations et d’évocations, la guerre intellectuelle et ses moyens, l’appel à Allah et l’éthique des prêcheurs, l’obligation de se conformer à la Sounnah et de se méfier des innovations, auxquels viennent s’ajouter un nombre impressionnant d’avis juridiques audio et écrites. 

Ses élèves devinrent de grands Savants : Chaykh Mouhammad Ibn Sâlih Al-‘Outhaymine, Chaykh Sâlih Al-Fawzân, Chaykh Bakr Aboû Zayd, et l’éminent Savant ‘Abd Al-‘Azîz Âli Ach-Chaykh. 

Chaykh Ibn Bâz se distinguait par ses nobles caractères comme la pudeur, la générosité, la modestie, l’indulgence, la miséricorde, le pardon et l’ascétisme malgré les hautes fonctions qu’il occupait. 

Il était très préoccupé de la situation des musulmans partout dans le monde. 

Les Savants de son époque témoignèrent de son mérite et de ses connaissances.  

Chaykh Al -Albânî dit à son sujet : « C’est lui qui a revivifié la religion durant ce siècle. » 

Chaykh Mouhammad َAs-Soubayl a dit : « C’est l’imam des adeptes de la Sounnah à son époque. »

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq ‘Afifî a dit : « Ibn Bâz est le successeur des Savants des premières générations dans sa science, son comportement, et son dynamisme. »

Il décéda à Tâif le 27 de Mouharram en l’an 1420 de l’hégire. 

On accomplit la prière mortuaire sur lui à la Mosquée Sacrée et il fut enterré à la Mecque. 

Qu’Allah lui accorde une vaste miséricorde et le récompense de la meilleure des manières pour le bien qu’il a prodigué aux musulmans. 

👆🏻Source : Chaîne Youtube : « Cours religieux »

Les grandes lignes de la sourate Al-Fâtihah (L’ouverture)

Source : Chaîne YouTube « Cours religieux » Qu’Allah les récompense 

Récitation apaisante de la sourate « Noûh » [Noé] – Chaykh Mahmoûd Khalîl Al-Houssarî

Récitation apaisante de la sourate « Hoûd » (verset 36 à 49) – Chaykh Khâlid Ismâ’îl Mousabbah (Vidéo)

01 – Hadîth n°1 : « N’est-ce pas que c’est le coeur »

Nous commençons par le premier hadîth qui est celui où le Prophète dit : « En vérité, ce qui est licite (Halal) est clair et ce qui est illicite (Haram) est clair ; et entre les deux se trouvent des choses douteuses (ambiguës, équivoques) que peu de gens connaissent. Celui qui s’écarte des choses douteuses a certes préservé sa religion et son honneur. Quant à celui qui tombe dans les choses douteuses, il finira par tomber dans l’illicite ; à l’instar d’un berger qui fait paître son troupeau autour d’un domaine réservé, proche est le moment où il y pénètrera. Assurément, chaque roi possède un domaine réservé et le domaine réservé d’Allah est Ses interdits.
N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un morceau de chair qui, s’il est bon, alors tout le corps le sera, et s’il est mauvais
alors tout le corps le sera, n’est-ce pas que c’est le cœur ».
[Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim, et ceci est la version de Mouslim.]

Ce hadîth a une grande place chez les savants, d’ailleurs l’imam An-Nawawî l’évoqua dans son livre « Les quarante hadîths sur les fondements et les piliers de l’Islam ». C’est l’un des hadîths sur lesquels repose l’Islam car le Prophète  y mentionna l’importance de la licéité de la nourriture, de la boisson, des vêtements, etc, mais aussi que l’individu doit veiller à ces choses-là, et à se débarrasser des ambiguïtés afin de protéger sa religion et son honneur.

Il mit aussi en garde de ne pas tomber dans les choses douteuses (Choubouhât) en illustrant cela par un magnifique exemple. Puis il clarifia l’importance de prendre soin du cœur qui par sa salubrité, toutes les œuvres deviennent bonnes, et qui par sa corruption, toutes deviennent mauvaises.

L’Imam Ach-Châfi’î رحمه الله, de par la compréhension qu’il avait de ce hadîth, le considéra comme étant la moitié de la science [religieuse], il disait : « La moitié de la religion entre dedans « 

Pourquoi l’imam Ach-Châfi’î considéra ce hadîth comme étant la moitié de la science ?

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{Et annonce la bonne nouvelle aux endurants} – Chaykh Khâlid Ismâ’îl Mousabbah

Retranscription de la conférence :

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