{« Quand donc viendra le secours d’Allah » Sachez que le secours d’Allah est tout proche.} – Par notre frère gazaoui Jihâd Hallas 🇵🇸

Notre frère gazaoui Jihâd Hallas a publié il y a quelques jours (18/06/2024) un fort rappel pour réconforter le croyants et raffermir sa bonne opinion d’Allah lors des épreuves : 

Sais-tu que ce désespoir qui se faufile dans ton cœur et ce découragement qui remplit ton âme ne sont, par la permission d’Allah, que le signe de la proximité de la délivrance ?

Lis, si tu le veux, la parole d’Allah : {C’est seulement lorsque les Messagers perdaient tout espoir de voir les leurs croire en eux que Nous leur portions secours, sauvant alors ceux que Nous choisissions. Notre châtiment ne saurait être écarté des criminels.} [S.12, v.110].

Lis aussi Sa parole : {Pensez-vous entrer au Paradis, vous croyants, sans avoir été éprouvés comme l’ont été vos devanciers ? Ils furent touchés par la misère et les souffrances et durement ébranlés, au point que les Messagers et leurs compagnons se sont demandé : « Quand donc viendra le secours d’Allah ? » Sachez que le secours d’Allah est tout proche.} [S.2, v.214].

Regardez tous les Prophètes ! Regardez lorsqu’Abraham (sur lui la paix) fut jeté dans le feu et croyait qu’il allait mourir de façon certaine. Allah dit au feu : {« Ô feu ! Sois d’une fraîcheur salutaire pour Abraham ! »} [S.21, v.69].

Lorsque Jonas (sur lui la paix) se retrouva dans le ventre du poisson, et que s’étaient réunis autour de lui les ténèbres de la nuit, de la mer et du ventre du poisson, Allah – exalté soit-il – le sauva alors de cette grande affliction. Lorsque l’épreuve de Job (sur lui la paix) s’intensifia, Allah le sauva également et rendit sa famille deux fois plus nombreuse.

Joseph (sur lui la paix et le salut) fut jeté en prison, mais aussi dans le puits, Allah le sauva à deux reprises et fit de lui le Grand Intendant d’Égypte. David (sur lui la paix) et Mouhammad (sur lui la paix et le salut) ont tous deux subi de nombreuses calamités et des maux, mais Allah les a sauvés du peuple criminel.

« Lorsque l’épreuve se resserre et semble inextricable,
la voilà qui se dissipe soudainement, sans jamais penser qu’un jour elle le serait ».

C’est pourquoi vous devez savoir qu’après cette nuit destructrice et cette obscurité, apparaitront nécessairement, par la permission d’Allah, l’aube, la délivrance et la victoire.

Allah n’a décrété ces épreuves que parce qu’Il nous aime et parce qu’Il nous réserve une chose bien plus grandiose et plus belle. C’est la certitude que nous avons d’Allah et notre bonne opinion à Son égard. Nous demandons à Allah d’éteindre le feu de cette guerre, et qu’Il nous accorde, de par Son indulgence et Sa générosité, une délivrance proche, et non tardive.

Le rêve véridique

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Le rêve véridique [1]

Toutes les louanges appartiennent à Allah. Nous Le louons, Lui demandons Son aide et Son pardon. Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le mal qui est en nous-mêmes et contre celui de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide nul ne peut l’égarer, quant à celui qu’Il égare nul ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, l’Unique, Celui qui n’a aucun associé. Et j’atteste que Mouhammad est le serviteur d’Allah et Son messager. Que la prière d’Allah soit sur lui, sa famille et ses compagnons, ainsi que Ses nombreux saluts.

Ceci dit :

Serviteurs d’Allah ! Craignez Allah d’une crainte véritable, que ce soit en secret ou en apparence.

Ô musulmans :

Allah a parachevé pour Ses serviteurs Ses nombreux bienfaits apparents et cachés, durant leur éveil et leur sommeil. Il est Celui سُبْحَانَهُ qui agence toute chose la nuit et le jour. Par Sa sagesse infinie, Allah cacha la connaissance de l’invisible à la créature ; on ne peut connaître de l’invisible que ce qu’Allah a révélé à Ses Messagers. Allah سُبْحَانَهُ dit :

عَٰلِمُ ٱلۡغَيۡبِ فَلَا يُظۡهِرُ عَلَىٰ غَيۡبِهِۦٓ أَحَدًا * إِلَّا مَنِ ٱرۡتَضَىٰ مِن رَّسُولٖ فَإِنَّهُۥ يَسۡلُكُ مِنۢ بَيۡنِ يَدَيۡهِ وَمِنۡ خَلۡفِهِۦ رَصَدٗا

{Lui seul connaît l’inconnaissable qu’Il ne révèle à personne, hormis à ceux qu’Il choisit comme Messagers, qu’Il place sous la protection vigilante d’anges gardiens postés devant et derrière eux.} [Al-Jinn, v.26 – 27].

Parmi les bienfaits cachés d’Allah et Ses œuvres merveilleuses, le fait qu’Il ait laissé [ici-bas] une partie de la prophétie pour connaître certaines choses de l’invisible, à travers laquelle Allah informe qui Il veut de Ses serviteurs durant leur sommeil. Le Prophète ﷺ a dit : « “Il ne reste de la prophétie que les annonciatrices de bonnes nouvelles.” – “Et quelles sont-elles ?” demandèrent les Compagnons. Il répondit : “Ce sont les rêves véridiques.” » (Rapporté par Al-Boukhârî). La science singulière d’Allah et Sa douceur que renferment ces rêves augmentent la foi du croyant. Ces rêves l’informent de choses passées, présentes et futures qui lui suffisent face aux mensonges proférés par les devins et leurs semblables. Ces rêves encouragent à l’accomplissement du bien, préviennent le mal, sont annonciateurs de bonnes nouvelles et servent d’avertissement.

En Islam, les rêves ont un statut important. Ils accompagnaient les Prophètes durant les épreuves et les évènements les plus difficiles ; ils sont une révélation qu’Allah fit exclusivement pour eux. Ibrâhîm dit à Ismâ‘îl عليهما السلام :

يَٰبُنَيَّ إِنِّيٓ أَرَىٰ فِي ٱلۡمَنَامِ أَنِّيٓ أَذۡبَحُكَ

{« Mon fils ! Je me suis vu en rêve en train de t’immoler. »} [AsSâffât, v.102].

Allah éleva ainsi le rang d’Ibrâhîm puisqu’il crut en ce rêve et se conforma à l’ordre de son Seigneur. C’est ainsi qu’Allah fit perdurer, de génération en génération, Son éloge véridique envers lui. Allah سُبْحَانَهُ dit :

وَتَرَكۡنَا عَلَيۡهِ فِي ٱلۡأٓخِرِينَ * سَلَٰمٌ عَلَىٰٓ إِبۡرَٰهِيمَ * كَذَٰلِكَ نَجۡزِي ٱلۡمُحۡسِنِينَ

{Nous avons fait en sorte que ses vertus passent à la postérité. Les mérites d’Ibrâhîm seront donc à jamais salués. C’est ainsi que Nous récompensons les hommes de bien.} [AsSâffât, v.108 – 110].

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Leçons à tirer de la sourate de Yoûsouf à propos de la jalousie

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Yoûsouf عليه السلام a été éprouvé par la jalousie de ses frères à son égard, lorsqu’ils dirent :

{Quand ceux-ci dirent : « Yoûsouf (Joseph) et son frère sont plus aimés de notre père que nous, alors que nous sommes nombreux. Notre père est vraiment dans un tort évident} [S.12, v.8]

Ils les ont jalousés en raison de la préférence que leur portait leur père, et c’est pour cette raison que Ya’qoûb عليه السلام dit à Yoûsouf :

{Ô mon fils, ne raconte pas ta vision à tes frères car ils comploteraient contre toi, le Diable est certes, pour l’homme, un ennemi déclaré.} [S.12, v.5]

Ensuite, ils ont été injustes envers lui en envisageant de la tuer, en le jetant dans le puit et en le vendant comme esclave à des gens qui l’ont emmené vers une terre de mécréance, devenant ainsi la propriété d’un peuple mécréant.

Ensuite, Yoûsouf عليه السلام a été éprouvé – après avoir subi une injustice – par celle qui l’appelait à la fornication, s’offrant à lui et utilisant tous les moyens pour l’obtenir. Mais il s’en défendit fermement et choisit la prison plutôt que la fornication et le châtiment de ce monde plutôt que la colère d’Allah. Là encore, il subit une injustice, cette fois de celle qui l’avait aimé par passion et mauvais dessein. Cette femme amoureuse l’a donc aimé en raison d’une passion à son égard, cette passion ne pouvant être soignée qu’à condition qu’il accepte ses avances.

Ses frères l’ont détesté au point de le jeter dans le puit et d’en faire un esclave sans qu’il l’ait choisi. Ils l’ont arraché à la liberté pour lui passer les chaînes de la servitude illégale sans qu’il puisse choisir. Et (cette femme) l’a contraint à choisir d’être emprisonné et écroué, mais volontairement cette fois-ci. Cette seconde épreuve était donc plus importante car la patience y résultait d’un choix et était accompagnée de crainte d’Allah, alors (qu’avec ses frères) il dut supporter leur injustice avec patience, car celle-ci fait partie des malheurs qui, si l’on ne les supporte pas noblement dès lors qu’ils se produisent, font ressembler l’être humain à une bête de somme qui n’a d’autre choix que d’endurer ce qu’on lui fait subir. La patience dont a fait preuve Yoûsouf dans le seconde épreuve est donc meilleure que la première, c’est pour cela que Yoûsouf a dit :

{Pour celui qui craint [son Seigneur] et patiente, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants.} [S.12, v.90]

De même pour tout croyant qui est persécuté pour sa foi et auquel on demande de renier sa foi, de désobéir ou de transgresser – et, s’il ne le fait pas, est châtié et persécuté – et qui choisit la persécution plutôt que de laisser se religion, en étant jeté en prison ou chassé de son pays, comme cela est arrivé aux Mouhâjirîn qui ont préféré laisser leur pays plutôt que leur religion et qui ont été persécutés pour cela.

Source : « Les maladies du cœur » du chaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah, éditions Tawbah, p.63 – 64.

{Que mon chagrin est grand pour Yoûssouf !} Récitation et tafsîr

 

{Ya’qoûb leur dit : « Ce sont plutôt vos âmes qui vous ont inspiré [d’entreprendre] quelque chose. Il me faut faire preuve d’une belle patience. Il se peut qu’Allah me les ramène tous. Car c’est Lui l’Omniscient, Le Sage. »}

Tafsîr :

Lorsque les frères de Yoûssouf revinrent auprès de leur père et qu’ils l’informèrent de la nouvelle [concernant Benyâmîn], c’est alors que son chagrin s’intensifia et sa peine ne fit que grandir. Il les accusa une nouvelle fois, comme il le fit pour la disparition de Yoûssouf en disant : {Ce sont plutôt vos âmes qui vous ont inspiré [d’entreprendre] quelque chose. Il me faut faire preuve d’une belle patience.}

Ya’qoûb se réfugia donc dans la belle patience, celle qui n’est accompagnée d’aucune colère, d’aucune amertume et d’aucune plainte auprès de la créature. Mais quand il vit que la situation empira et que sa détresse devint sévère, il chercha alors l’issue en disant : {Il se peut qu’Allah me les ramène tous.} C’est-à-dire Yoûssouf, Benyâmîn et leur grand frère qui est resté en Égypte.

{Car c’est Lui l’Omniscient,} qui connaît mon état, qui connaît mon besoin d’être soulagé, mon besoin d’obtenir Ses faveurs, et qui connaît mon besoin désespéré de Sa bonté à mon égard.

Et c’est Lui {Le Sage} qui plaça pour toute chose une juste mesure et un terme fixé selon Sa Sagesse divine.

 

{Puis il se détourna d’eux et s’écria : « Que mon chagrin est grand pour Yoûssouf ! » De tristesse, il perdit la vue. Et il était accablé.}

Tafsîr :

Ya’qoûb عليه السلام se détourna de ses enfants après qu’ils l’eurent informé de la nouvelle. Son chagrin et sa blessure s’intensifièrent, et ses yeux devinrent blancs à cause de la tristesse et de la souffrance que renfermait son cœur et qui provoquèrent ces nombreux pleurs.

{Et il était accablé.} Le cœur rempli d’une tristesse intense et il s’écria : {« Que mon chagrin est grand pour Yoûssouf ! »} L’ancienne affliction [celle de la perte de Yoûssouf] et le manque permanent [qu’il ressentait] et qu’il avait enfoui au fond de lui resurgirent à nouveau. Cette nouvelle calamité, plus légère que la première, lui rappela la disparition de Yoûssouf.

 

{[Ses fils lui] dirent : « Par Allah ! Tu ne cesseras d’évoquer Yoûssouf jusqu’à en dépérir ou en mourir. »}

Tafsîr :

Ses fils, étonnés de son état s’exclamèrent : {« Par Allah ! Tu ne cesseras d’évoquer Yoûssouf} tu ne cesseras de l’évoquer à chaque moment {jusqu’à en dépérir} où tu n’auras plus de force et que tu seras incapable de parler {ou en mourir}. Tu n’arrêteras donc jamais de l’évoquer.

 

{Il leur répondit : « Je ne me plains de mon déchirement et de mon chagrin qu’auprès d’Allah, et je sais d’Allah ce que vous ne savez pas.}

Tafsîr :

Ya’qoûb leur répondit : {« Je ne me plains de mon déchirement} à travers mes mots {et de mon chagrin} qui se trouve dans mon cœur {qu’auprès d’Allah} Seul, non pas auprès de vous, ni de personne d’autre. Dites ce que vous voulez {et je sais d’Allah ce que vous ne savez pas.} Sur le fait qu’Il me les ramènera et qu’Il apaisera mes yeux en nous réunissant tous.

 

{Mes enfants ! Partez vous enquérir de Yoûssouf et de son frère. Et ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah, car seuls les mécréants désespèrent de la miséricorde d’Allah.} [S.12, v.83-87

Tafsîr :

Ya’qoûb عليه السلام dit à ses fils : {Mes enfants ! Partez vous enquérir de Yoûssouf et de son frère.} Veillez à cela et fournissez les efforts nécessaires pour les retrouver. {Et ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah} car l’espoir pousse le serviteur à œuvrer et à faire les efforts nécessaires pour atteindre ce qu’il espère. Tandis que le désespoir le pousse à l’engourdissement et la paresse. Quant à ce que les serviteurs doivent espérer en premier lieu c’est la grâce d’Allah, Sa bonté et Sa miséricorde {car seuls les mécréants désespèrent de la miséricorde d’Allah.} De par leur mécréance, ils pensent peu probable qu’Allah leur fasse miséricorde, et que Sa miséricorde se trouve loin d’eux. Ne soyez donc pas comme les mécréants.

Source : Traduit et monté par le Cœur des Croyants

L’explication du livre « Les 4 règles » (+ lien pdf)

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Nous sommes heureux de vous présenter l’explication du livre « Les 4 règles » de l’Imâm Mouhammad Ibn ‘Abdi Al-Wahhâb رحمه الله par le grand savant ‘Abdou Ar-Rahmân Al-Barrâk حفظه الله aux éditions RIWÂQ.

Qu’Allah les récompense pour nous avoir donné l’accord de diffuser ce livre dans son intégralité. N’hésitez pas à le partager pour que cela profite au maximum inchâAllah.

 

 

 

Nous vous mettons à disposition le lien PDF dans lequel vous pourrez le télécharger dans son intégralité, et nous vous proposons également l’ensemble du livre en lecture sur cette page avec un sommaire qui vous permettra d’accéder à chaque partie du livre que vous souhaitez.

Sommaire :

Préface (des traducteurs)
Introduction
Avant-propos [du Chaykh ‘Abdou Ar-Rahmân Al-Barrâk]
Texte original des 4 règles [Introduction]
– Première règle
– Deuxième règle
– Troisième règle
– Quatrième règle
Commentaire des 4 règles
Première règle
Deuxième règle
Troisième règle
Quatrième règle

Préface (des traducteurs)

Louange à Allah.

Que la bénédiction et la paix soient sur notre prophète Mouhammad, sa famille et ses compagnons.

La foi est le socle de la religion, l’assise sur laquelle les musulmanes et les musulmans doivent construire leur vie. Elle est comparable à une source d’eau autour de laquelle tout semble reprendre vie, elle revivifie les cœurs. Elle nous protège dans un monde où le « ni dieu ni maître » résonne comme un cri de ralliement, où la modernité vénérée et exaltée a élevé l’homme au rang de divinité.

{Seigneur, dit Satan, puisque Tu m’as égaré, je m’emploierai à égarer les hommes, en embellissant, à leurs yeux, la vie sur terre.} [Sourate Al-Hijr, verset 39]

Allah a pourtant envoyé, en tout temps, Ses messagers avec la même révélation : {Adorez Allah et éloignez-vous du culte des idoles.} [Sourate des Abeilles, verset 36]

Tous disaient : {Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n’avez d’autre divinité que Lui !} (1) [Sourate des Murailles, verset 59]

C’est de cette facette de la foi, le Tawhîd ou Unicité, que traite ce livre en dénonçant son contraire à savoir le Chirk (le polythéisme). Les arabes qui peuplaient la péninsule arabique avant l’avènement de l’Islam adoraient de nombreuses idoles ; chaque tribu, chaque peuple, chaque clan avait ses propres divinités. Ils étaient tous imprégnés des croyances héritées de leurs ancêtres.

{Et lorsqu’on leur dit : « Suivez ce qu’Allah a révélé ! » Ils rétorquent : « Non ! Nous suivons plutôt ce que nos ancêtres nous ont légué !} [Sourate de Louqmân, verset 21]

On trouve malheureusement, aujourd’hui encore, des relents de ces croyances primitives chez certains musulmans, conséquences probables de l’ignorance et du conformisme aveugle. Ainsi, nous avons choisi de traduire des écrits du Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abdi Al-Wahhâb رحمه الله. Grand savant musulman, il vécut au douzième siècle de l’hégire (2).
Beaucoup le considèrent comme un réformateur, un de ces hommes auxquels cette prophétie du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم fait allusion : « Allah سبحانه و تعالى envoie à cette communauté, à la tête de chaque siècle, des hommes qui lui revivifient sa religion. » Il a œuvré tout au long de sa vie à purifier la croyance et à la débarrasser des mythes et des mensonges qui la souillaient. Il a œuvré sans relâche afin de rétablir le pur monothéisme, la religion des bien-aimés d’Allah, Abraham et son descendant Mouhammad صلى الله عليه و سلم, la religion de tous les prophètes.

A ses écrits, nous avons ajouté les commentaires du Chaykh ‘Abdou-Ar-Rahmân Al-Barrâk, théologien reconnu pour son savoir. Ses explications sont d’une clarté et d’une pertinence remarquables. Nous nous sommes attachés à rester fidèles autant que possible au texte arabe tout en veillant à ne pas froisser la langue française. Les notes de bas de pages sont le travail du Chaykh ‘Abdou-Ar-Rahmân As-Soudais, élève de Chaykh Al-Barrâk, sauf celles que nous avons mises en italique et accompagnées de cette indication « [Ndt] » (Note du traducteur).

Nous avons utilisé pour la traduction du sens des versets coraniques, la version du professeur Mouhammad CHIADMI que nous avons comparée à celle du complexe du roi Fahd. Nous avons procédé à quelques modifications, peu nombreuses dans l’ensemble, lorsque cela nous a paru nécessaire. Nous espérons que ce travail sera bénéfique pour nos frères et sœurs francophones ne comprenant pas encore la langue arabe. Nous les encourageons vivement à faire tous les efforts nécessaires pour acquérir cet outil qui leur permettra d’avoir une meilleure compréhension de leur religion. Enfin, nous demandons à Allah de nous pardonner nos péchés, nos faiblesses et nos erreurs. Seigneur ! Nous T’implorons humblement, nous Te prions, soumis, afin que Tu nous couvres de Ta miséricorde et nous ouvres les portes de Ton Paradis.

Alexandrie, le 25 janvier 2013

Michaël ‘Abdou-Rahmân CHORRO
François ‘Abdou-Allah CURTILLET

(1) Ce verset revient plusieurs fois dans la sourate des Murailles (59, 65, 73, 85) mais aussi dans la sourate de Hoûd (50, 61, 84)

(2) Il est né en 1115 et mourut en 1206 de l’hégire ce qui correspond aux années 1703 – 1791 du calendrier grégorien.

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La caractéristique qui lui a valu le Paradis (Khoutbah – vidéo)