« Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier… »

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Beaucoup parmi nous, lorsqu’Allah immensifie le Noble Coran et le décrit s’il descendait sur une montagne, passent sur ce genre de versets et ne sont même pas touché…

En réalité, il existe deux catégories : une montagne massive et le malheureux fils d’Adam.

La différence qui existe entre eux est :

  • La montagne massive, Allah nous a cité un exemple et nous a informé (et Il est le plus véridique) que : « Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah (de Sa menace). »  (Sourate 59, v.21)
  • Et il y a le malheureux fils d’Adam dont son coeur est plus dur que de la pierre et qu’une montagne massive. Il ne s’humilie pas devant Allah et ne craint pas Son châtiment.

Ainsi, Allah a dit :« Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah (de Sa menace). »

Et Il dit dans la sourate Ar-Ra’d (Le Tonnerre) : « S’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci*). » (Sourate 13, v.31)

Ici la réponse à la condition « S’il y avait un Coran … » n’a pas été citée, elle est effacée. Le verset signifie que s’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marches, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci). Ce serait ce Coran!

La réponse n’a pas été évoquée car le sens (du verset) indique clairement cette signification là et qui est ancrée dans le coeur des croyants, des pieux et des savants de la Parole d’Allah.

Allah -Le Majestueux, Le Transcendant- a magnifié le Noble Coran afin que la glorification des musulmans, et de ceux qui croient en leur Seigneur, pour Sa parole augmente.

Ce n’est pas un sujet facile. C’est la parole du Seigneur de l’Univers qui nous a été transmise ; c’est la plus grande fierté pour l’Ange Jibrîl عليه السلام et Allah l’a béni, car il est descendu avec la Révélation du Ciel à la Terre. Et c’est pour cela qu’Allah a honoré l’Ange Jibrîl, à cause de la grandeur du Coran qu’il portait et transmettait à notre Prophète صلى الله عليه و سلم.

Lorsque les juifs ont usé de mots violents à l’encontre de l’Ange Jibrîl, le Coran fut révélé pour l’innocenter, le secourir et attester de sa loyauté ; tout cela dû à l’immensité de ce qu’il portait avec lui et faisait descendre.

Allah dit : « Dis : Quiconque est ennemi de Jibrîl doit connaître que c’est lui qui, avec la permission d’Allah, a fait descendre sur ton coeur cette révélation (…) » (Sourate 2, v.97)

Ainsi Allah a valorisé l’Ange Jibrîl. Ce qui figure parmi les causes de l’immensité de l’Ange Jibrîl et sa grande valeur est que celui qui est son ennemi est l’ennemi d’Allah, car c’est lui qui a descendu le Coran sur le coeur de Muhammad صلى الله عليه و سلم.

Et le but de cela est de montrer l’estime d’Allah pour Sa parole -Glorifié et Éxalté soit-Il-. Et personne n’est plus savant d’Allah et de Sa parole qu’Allah Lui-même.

Les gens de science disent que tout le Coran est immense, et ce qui est encore plus immense, ce sont les versets d’Allah parlant d’Allah.

Donc lorsque les versets parlent des Attributs d’Allah, de Ses noms bénis, de Son absolue perfection et de Sa magnificence absolue, ils ont une grande influence sur les âmes et un impact sur les coeurs.

Si la personne passe une partie de sa vie en écoutant la récitation du Noble Coran, des versets évoquant l’immensité d’Allah, Sa grandeur, Sa royauté, Sa puissance, de la grandeur de Sa miséricorde et qu’il ne ressent ni peur, ni frisson, ni humilité dans son coeur, nous ne disons pas qu’il n’est pas croyant, mais nous disons qu’il y a un fossé qui le sépare de la perfection de la foi.

C’est pour cette raison qu’Allah S’est Lui-même glorifié dans Son Noble Livre.

Le Noble Coran est une source d’acquisition (de science) et de pudeur pour nous, et il n’y rien que nous désirons connaître le plus si ce n’est les descriptions de notre Seigneur -Glorifié et Exalté soit-Il- et sa seule issue se trouve dans le Noble Coran. Et certains savants disaient à propos de la parole d’Allah -Glorifié et Exalté soit-Il- : « Que soit Exalté Allah, le Vrai Souverain ! Ne te hâte pas (de réciter) le Coran avant que ne te soit achevée sa révélation. Et dis : « Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!. » (Sourate 20, v.114)

Les pieux prédécesseurs ont expliqué ce verset : « Et dis : Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances! par le Coran! » 

Mis à part le Noble Coran et la Sunna du Prophète صلى الله عليه و سلم les gens n’ont besoin de rien.

*NdT : ce qui est entre parenthèse est en réalité un ajout dans la traduction du sens afin que le verset soit compris par le lecteur francophone, alors qu’en arabe cela n’a pas été évoqué car le sens est comprit.

Source : Voyage avec le Coran saison 2.

Nos Pieux prédécesseurs et le Noble Coran

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  • Ahmad Ibn Tha’labah rapporte : « J’ai entendu Salim Al-Khawwâs dire : Je récitais le Coran et n’y trouvais pas de suavité. J’ai donc dit à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم. » La suavité survint alors un peu. Je dis ensuite à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais de Jibrîl عليه السلام lorsqu’il en informait le Prophète صلى الله عليه و سلم. » La suavité augmenta, puis je lui dis : « Récite-le comme si tu l’entendais d’Allah au moment où Il l’a prononcé », et la suavité de la récitation dépassa tout. » (As-Siyar 8/180)
  • Husayn Al-‘Unquzî rapporte : « Lorsque la mort vint à Ibn Idrîs, sa fille pleura, et il lui dit : Ô ma fille, pleure pas car, dans cette maison, j’ai récité intégralement le Coran quatre mille fois. » (As-Siyar 9/44)
  • ‘Abd Allah Ibn ‘Umar a dit : « On doit reconnaître l’adepte du Coran en sa nuit alors que les gens dorment, en sa journée alors que les gens se montrent insouciants, en sa tristesse alors que les gens se réjouissent, en ses pleurs alors que les gens rient, en son silence alors que les gens palabrent, et en son recueillement alors que les gens se pavanent. L’adepte du Coran doit pleurer, s’attrister, se montrer bienveillant, sage, et taciturne ;  et Il ne doit pas être rude, insouciant, criard et dur. » (Sifah As-Safwah 1/188)
  • Abû Al-‘Âliyah a dit : « Apprenez le Coran en ne dépassant pas cinq versets à la fois, car cela est meilleur pour la mémorisation, et Jibrîl descendait avec le Coran par lot de cinq verset. » (As-Siyar 4/211)
  • A-Hasan a dit : « Ceux qui récitent le Coran sont de trois catégories. Le premier est un homme qui en a fait une marchandise qu’il déplace d’une ville à une autre, cherchant ainsi ce qui est auprès des gens. Le deuxième est un homme qui a récité le Coran, mémorisé ses lettres, mais transgressé ses limites, l’utilisant pour s’introduire auprès des gouverneurs et se montrer arrogant face aux gens de sa contrée. On trouve la majeure partie de ce type d’hommes parmi les mémorisateurs du Coran ; puisse Allah ne pas multiplier leur nombre. Le troisième est un homme qui a récité le Coran et pleuré de ce qu’il connaît du remède du Coran, et qui l’applique sur le mal de son coeur. Ainsi, il veille pour Allah, ses yeux versent des larmes, la tristesse est sa compagne, il se pare du recueillement, et il persévère longuement dans son oratoire. C’est par lui qu’Allah fait descendre la pluie, survenir la victoire, et disparaître les calamités. Par Allah, ceux qui font partie de cette catégorie de mémorisateurs du Coran sont plus rares que le souffre rouge! » (Mawû’ah ibn Abî-d-Dunyâ 3/290)
  • Makhûl a dit : « Récite ce que le Coran t’interdit, et s’il ne t’interdit rien, alors tu ne le lis pas réellement. » (Al-Hilyah 2/180)
  • Yûnus Ibn Jubayr rapporte : « Nous avons accompagné Jundub Ibn ‘Abd Allah puis lui avons dit : « Adresse-nous une recommandation. » Il dit : « Je vous enjoins à la crainte d’Allah et au Coran, car il est la lumière de la nuit ténébreuse, et la guidée du jour. Mettez-le en pratique, quel que soient l’effort et l’indigence, et si une calamité survient donnez vos biens plutôt que vos personnes ; et si une calamité est plus grande encore, donnez vos biens et vos personnes plutôt que votre religion, car le dépouillé est celui qui est dépouillé de sa religion, et le spolié est celui qui est privé de sa religion. Il n’est aucune richesse après l’Enfer, et aucune indigence après le Paradis. L’enfer ne libère pas ses prisonniers et ne se passe pas de ses pauvres. » (Az-Zuhd li Ahmad 360)
  • Mujâhid rapporte : « Ibn ‘Umar accomplissait la prière lorsqu’il parvint à ce verset : «Vous ne parviendrez à la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez» il affranchit une servante qu’il voulait épouser, alors qu’il était encore dans la prière. » (Az-Zuhd li Ahmad 242)
  • Abû Hammâm rapporte : « J’ai demandé à ‘Îsâ Ibn Dâwud : Qu’est-ce que tu désires le plus en ce bas-monde? » Il pleura et dit : « J’aimerais que ma poitrine s’ouvre et que je puisse voir mon coeur et ce qu’y a produit le Coran. » Et lorsque ‘Îsâ récitait, il sanglotait au point que je dise : Son âme va sortir maintenant. » (Al-Mutamannîn 49)
  • Talq a dit : « L’homme qui a la plus belle voix lorsqu’il récite le Coran est celui qui, lorsqu’il récite, tu entends qu’il craint Allah سبحانه و تعالى. » (Az-Zuhd li Ahmad 217)
  • Ahmad Ibn Abî Al-Hawârî a dit : « Je récite parfois le Coran et vois un verset qui me fait perdre la raison. Je m’étonne de voir ceux qui mémorisent le Coran apprécier le sommeil et s’accommoder des préoccupations de ce bas-monde, alors qu’ils prononcent la Parole du Miséricordieux. S’ils comprenaient ce qu’ils récitent, en connaissaient le droit, s’en délectait et se plongeait dans la conversation, ils perdraient le sommeil de joie face à ce qu’on leur a accordé. » (Al-Hilyah 4/254)

Source : « Ainsi étaient nos Pieux prédécesseurs », éditions Tawbah.

Le petit lexique de l’Islam

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Nous sommes heureux de pouvoir vous présenter la fameuse série d’IslamHouse « le petit lexique de l’Islam ».

Ce lexique, divisé en 6 thèmes, concis dispose de plusieurs atouts :
Le premier : comprendre les bases de sa religion de façon simple.
Le deuxième: Faciliter l’accès à la terminologie islamique la plus élémentaire.
Le troisième: Recherche aisée de chaque terme.
Le quatrième: donner une base scientifique au musulman tirée du Coran et de la sunna selon la compréhension des savants de l’Islam.

Les bases de l’Islam

Les adorations

Les lieux saints de l’Islam

La fin du monde et l’Au-delà

Le Saint Coran et la noble Sunna

Les Alliés d’Allah et leurs opposants

 

Source : Audio provenant du site IslamHouse, mise en vidéo par un ‘Abd Allah

La Miséricorde

3138331258_1_2_7YQwyGmAÔ Musulmans !

Craignez Allah sincèrement car avec la crainte d’Allah les degrés sont élevés, les tourments sont dissipés et le mal est repoussé.

Sachez, serviteurs d’Allah, que la vie est construite sur des bases et des principes qui engendrent le bonheur et qui encouragent les créatures à s’aider mutuellement, et parmi ceux-ci se trouve la miséricorde. La miséricorde est une grande qualité qu’Allah a donnée aux bienheureux et en a privé les malheureux. La miséricorde est implanté dans les créatures et dans la nature des êtres vivants, selon Abou Houreyra (qu’Allah soit satisfait de lui) le Prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) a dit :  » Allah possède cent miséricordes ; il a descendu une parmi elles sur terre avec laquelle les créatures se témoignent réciproquement de la compassion, ainsi le cheval et la chamelle lèvent leurs sabots pour ne pas blesser leurs petits ; et Allah a gardé quatre-vingt-dix-neuf miséricordes pour le jour du jugement«  [ rapporté par Al-Boukhari ]

La miséricorde fait partie des qualités d’Allah -qu’il soit exalté- comme il sied à Sa majesté. La miséricorde est une qualité de perfection chez les créatures ; avec la miséricorde, les créatures ressentent de la tendresse les uns envers les autres ; celui qui est fort a pitié de celui qui est faible, il l’aide et le protège contre son mal ; et les fils d’Adam s’aiment mutuellement. La miséricorde se trouve dans la nature humaine créée par Allah, mais cette nature humaine peut être effacée à cause des péchés, ceci provoque la disparition de la miséricorde et rend le cœur dur ne ressentant plus aucune pitié. Et bien que la miséricorde fasse partie de la nature humaine et sois une grande qualité qu’Allah  a créée en Ses serviteurs, l’Islam a ordonné aux musulmans d’être miséricordieux car l’Islam est la religion de la miséricorde ; de même que les enseignements de l’Islam sont venues pour la réalisation du bien, de la justice, de la tranquillité, de la vérité, de la paix, de l’adoration d’Allah le Seigneur des mondes, et pour la disparition de ce qui est faux et du mal, Allah  a dit à son Prophète – صلى الله عليه و سلم – :
{ Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde aux habitants de ce monde } [Sourate 21 – verset 107] Lire la suite

Encore une fois : Appel à la bienveillance entre les gens de la sunnah !

wpid-رفقا_اهل_السنه_با_اهل_السنه_عنوان.gif.gifLa louange est à Allah et il n’y de force ni de puissance si ce n’est par Allah. Qu’Allah prie, salut et bénit Son serviteur et messager : notre prophète Muhammad, ceux qui l’ont suivi et ses compagnons… Certes, ceux qui se consacrent à la science religieuse, parmi les gens de la sunna et du consensus (ahl as-sunna wa al al jamâ’a), ceux qui cheminent sur la [voie] des prédécesseurs de la communauté, eux sont – à cette époque – plus dans le besoin d’entente et de recommandation entre eux ; sans compter qu’ils sont plus que minoritaires par rapport aux autres sectes qui dévient de la [voie] des prédécesseurs de la communauté.

Il y a plus de dix ans, à la fin de vie des deux éminents Cheikhs : notre Cheikh, Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz et Cheikh Muhammad ibn Sâleh Al ’Uthaïmîne – qu’Allah leur fasse tous deux miséricorde – un petit groupe des gens de la sunna s’est consacré aux mises en garde contre les sectes qui ont dévié de la voie des prédécesseurs de la communauté, et c’est un travail digne d’éloges et recommandable. Cependant, ce qui est désolant, c’est qu’après la mort des deux Cheikhs, certaines personnes de ce groupe s’en sont pris à certains de leurs frères parmi les gens de la sunna, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, qui appellent à s’attacher à la voie des prédécesseurs de la communauté.

Il était du devoir de ce petit groupe d’accepter ce qu’ils avaient de bien, de les soutenir et de les orienter vers la révision de leurs erreurs commises – si celles-ci sont avérées – puis de ne pas passer leur temps dans leurs assises à les évoquer et à mettre en garde contre eux. Plutôt, ils auraient dû se consacrer à la science par la lecture, l’enseignement et la daawa. Ceci est la voie droite menant au bien et la réforme, sur laquelle était notre Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz, l’imam de ahl as-sunna wa al jamâ’a à cette époque, qu’Allah lui fasse miséricorde. Or, ceux qui se consacrent à la science – parmi les gens de la sunna – à cette époque sont peu, donc plus dans le besoin de voir leur nombre augmenter plutôt que diminuer, et de voir s’installer entre eux l’entente plutôt que la scission. On dit à leur sujet ce que disent les grammairiens : « un diminutif ne doit pas être réduit ».

Cheikh Al-Islam (ibn Taymiyyah) a dit dans « majmou’ al fatâwas » (28/51) : « et vous savez que parmi les grandes règles qui recouvrent toute la religion on compte : l’union des cœurs, parler d’une même voix, réconcilier entre les personnes. Allah le Tout-Puissant dit : { craignez donc Allah et maintenez de bonnes relations entre vous } et Il dit : { cramponnez-vous tous à la corde d’Allah et ne vous divisez pas } et Il dit : { et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et ont divergé après que leur soient venus les preuves, eux auront un grand châtiment }, ainsi que d’autres textes ordonnant l’union et la concorde et interdisant la division et la divergence. Les gens pratiquant ce fondement, ce sont eux les gens du consensus (Al-Jama’a) tout comme ceux qui sont en dehors de ce fondement sont eux les gens de la division (Ahloul-Forqa) » [Fin de citation].

J’avais écrit une épître sur ce sujet qui avait pour titre : « Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna » (« rifqân ahla as-sunna bi ahli as-sunna ») qui a été éditée en l’an 1424 h [2004], puis en l’an 1426 h. puis a été éditée avec le recueil de mes livres et épîtres (6/281-327) en l’an 1428 h. J’y avais recensé beaucoup de textes du Coran et de la Sunna et des paroles de grands savants de ahl as-sunna. Cette épître était constituée, suite à l’introduction, des sujets suivants :

  • « le bienfait de la parole et de l’expression »
  • « préserver sa langue sauf dans le bien »
  • « la suspicion et l’espionnage »
  • « la tendresse et la douceur »
  • « la position des gens de la sunna vis-à-vis du savant qui s’est trompé [à savoir] : qu’il est excusé et qu’on ne doit pas le qualifier d’innovateur, ni s’écarter de lui »
  • « la fitna [du fait] de critiquer et de s’écarter de certains de ahl as-sunna à cette époque et comment en être préservé »
  • « l’innovation qui consiste à tester les gens en fonction de leur position concernant des individus »
  • « la mise en garde contre la fitna de la critique et du fait de rendre innovateur de la part de certains de ahl as-sunna à cette époque »

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Avons-nous perdu les gens au nom du Tawhid

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Question :

Qu’Allah soit bienfaisant envers vous. Que dites-vous sur une personne qui dit »Nous avons perdu les gens au nom du tawhid. » ?

Réponse :

Ceci est une erreur. Le tawhid réunit les cœurs, unit les rangs et fait de la communauté une seule communauté. Nous ne pouvons être une seule communauté que si nous unifions Allah et que nous lui vouons un culte sincère.

Allah تعالى a dit :

وَدُّوا لَوْ تُدْهِنُ فَيُدْهِنُونَ


« Ils aimeraient bien que tu transiges avec eux afin qu’ils transigent avec toi. »

C’est-à-dire que les polythéistes aimeraient que tu délaisses le tawhid et que tu ne montres pas ton désaveu du polythéisme ainsi ils te flatteront et t’aimeront.

Mais non, il est plutôt obligatoire d’élever le tawhid et de l’extérioriser, et peu importe qui est satisfait ou mécontent de cela.

Cheikh Abdul’Aziz Ibn ‘Abdillah Ali Cheikh

Traduit et publié par daralhadith-sh.com

Les gens face à la Vérité

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Dans la recherche de la vérité, les gens sont de deux catégories :

  • Une catégorie qui désire la vérité, la demande et qui, lorsqu’elle l’atteint, se réjouie et l’accueille par l’acceptation et l’agrément.
  • Et une autre catégorie qui éprouve de la répugnance pour celle-ci et qui ne cherche pas à l’atteindre. Et si certaines choses de la vérité lui étaient exposées, elle se chargerait de les repousser.

Chacun de ces deux groupes possède une caractéristique qui lui est propre. Ad-Dârimî – رحمه الله – a dit dans son livre « La réfutation des Jahmyyah » :
« Celui qui veut l’anormalité plutôt que la vérité suivra les propos singuliers (qui contredisent les textes religieux) des hommes de science et s’attachera à leurs lapsus et erreurs.
Quant à celui qui désire la vérité suivra de leurs paroles ce qui est le plus répandu et il retournera à leurs avis majoritaires. »

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Al Badr – حفظه الله –

حال الناس مع الحق

الناس في تحري الحق وطلبه قسمان : قسم يريده ويطلبه وإذا ظفر به فرح وتلقاه بالقبول، وقسم آخر نفسه عازفة عن الحق وغير مقبلة عليه وإذا عرض له شيء من الحق تكلف في رده، ولكلٍّ منهما علامة، قال الدارمي رحمه الله في كتابه الرد على الجهمية: «الَّذِي يُرِيدُ الشُّذُوذَ عَنِ الْحَقِّ ، يَتَّبِعُ الشَّاذَّ مِنَ قَوْلِ الْعُلَمَاءِ ، وَيَتَعَلَّقُ بِزَلَّاتِهِمْ ، وَالَّذِي يَؤُمُّ الْحَقَّ فِي نَفْسِهِ يَتَّبِعُ الْمَشْهُورَ مِنْ قَوْلِ جَمَاعَتِهِمْ ، وَيَنْقَلِبُ مَعَ جُمْهُورِهِمْ».

عبد الرزاق البدر حفظه الله

Source : al-badr.net (traduit par le site le cœur des croyants.)

Les gens du Paradis

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D’après Aboû Hourayrah (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes le premier groupe qui va rentrer dans le paradis sera à l’image de la lune, la nuit où elle est pleine, puis ceux qui les suivront seront plus lumineux que l’étoile la plus lumineuse du ciel.
Ils n’urineront pas, ne feront pas leurs besoins, ne cracheront pas et ne se moucheront pas. Leurs peignes seront en or, leur transpiration sera du musc, leur encensoir sera de bois.
Leurs épouses seront les houris, leurs comportements seront comme celui d’un seul homme, ils seront à l’image de leur père Adam, 60 coudées dans le ciel ».
(Rapporté par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3327 et Mouslim dans son Sahih n°2834)

Et dans une autre version rapportée par Al-Boukhârî dans son Sahih n°3245 et Mouslim dans son Sahih n°2834, il y a l’ajout suivant: « Chacun d’entre eux aura deux épouses, elles seront tellement belles que l’on pourra voir la moelle de leurs jambes à travers la chair. Il n’y aura pas de divergences ni de haine entre eux, ils seront comme le coeur d’un seul homme. Ils feront les louanges d’Allah le matin et le soir ».

Qu’Allah nous agrée parmi eux.