Message d’avertissement

Le Prophète ﷺ a dit  : «  La première chose qui sera retirée des gens est l’humilité.  »[1]

Ce hadîth mentionne le fait que la science des cœurs déclinera submergée par l’afflux des sciences mondaines. Quant aux secrets et bénéfices [de la science des cœurs], ils périront et s’en iront sous cet encombrement [mondain]. De surcroît, la corruption des cœurs est la première corruption à avoir touché la terre après la mort du Prophète ﷺ afin qu’elle soit un signe illustrant la souillure interne [du corps], et la contradiction existante entre l’apparence et le for intérieur.

Cette contradiction est la base de toute corruption. Les cœurs se consument par la mort des âmes ; les gens arabes lisent le Coran, [pourtant révélé en leur langue], comme s’ils étaient des non-arabes. C’est pourquoi il n’y a ni compréhension, ni méditation et ni conformité avec celui-ci. La communauté s’est préoccupée, du moins si elle l’a vraiment été, de l’apparence des adorations en délaissant les sens initiaux qu’elles recèlent, et elle s’est focalisée sur leurs piliers en négligeant leurs objectifs réels. La fausseté augmente même si elle est habillée par l’étoffe du Coran.

Le Prophète ﷺ a dit : « La plupart des hypocrites de ma communauté sont les lecteurs (dont leur intention n’est pas sincère).  »[2] 

C’est lorsque l’hypocrisie apparait dans une communauté que tu vois des choses ahurissantes. Elles ne concernent pas uniquement notre époque, mais également celle de ceux qui sont bien plus sains et intègres que nous ; et ces choses ne se sont pas seulement répandues parmi les gens de la masse, mais également parmi ceux qui ont mémorisé le Livre d’Allah.

An-Nawawî رحمه الله a dit : « Je ne crains pour ma personne que les lecteurs et les gens de science. » Il fut désapprouvé pour ces paroles, mais il dit : « Ce n’est pas moi qui dit cela, mais c’est Ibrâhîm An-Nakha’î. » 

‘Atâ a dit : « Prenez garde aux lecteurs[3] et prenez garde à moi-même ; car si je devais contredire la personne que j’affectionne le plus sur un sujet tel que le fruit de la grenade, en disant qu’elle est douce et lui de dire qu’elle est amer, je ne serais pas à l’abri qu’il me dénonce à un Sultan injuste pour m’exécuter. » 

Et Al-Foudayl رحمه الله a dit à son fils : « Prenez une maison loin des lecteurs ! Qu’y a-t-il entre moi et le peuple  ?! S’il apparait de moi une erreur, ils me tuent, mais s’il provient de moi une bonne action, ils me jalousent. » 

Cela n’est-il pas dû à la corruption et la souillure du for intérieur ?! Et même si Allah guide par l’intermédiaire de leur science des milliers de personnes, cela ne les protégera aucunement du châtiment d’Allah du moment que leurs cœurs ont été corrompus.

Le Messager d’Allah ﷺ nous a mis en garde contre ce que nous venons de citer ; ainsi ‘Oumar Ibn Al-Khattâb rapporte de lui la parole suivante : « Certes ce que je crains le plus pour ma communauté est l’hypocrite éloquent. »  [4]

Al-Mounâwî رحمه الله a dit en expliquant [ce hadîth]  : « C’est-à-dire celui qui détient l’art de s’exprimer et de convaincre mais qui, en réalité, possède un cœur ignorant et qui ignore la réalité des œuvres. 
Il prit la science telle une fonction par laquelle il recherche le prestige, la belle apparence et par laquelle il s’enorgueillit et se pavane. Il appelle les gens à Allah alors que lui-même Le fuit, et il porte en aversion les défauts d’autrui alors qu’il commet pire que cela. 
Il montre aux gens la dévotion et la piété alors que c’est avec de grands péchés qu’il se présente devant son Seigneur.   
S’il se retrouve seul face à un péché il s’y précipite [à le commettre] tel un loup parmi les loups, à la différence qu’il est revêtu d’un vêtement. 
Voilà ici contre quoi Le Législateur a mis en garde, afin que ce type d’individu ne te trompe pas par la douceur de ses paroles, ni ne te brûle par le feu de sa désobéissance et ni ne te tue par l’odeur fétide de son for intérieur et son cœur.  » 

Et la raison pour laquelle ‘Oumar رضي الله عنه évoqua ce hadîth fut à cause de la venue d’Al-Ahnaf Ibn Qays رحمه الله qui était un notable de Bassora connue pour sa moralité, son éloquence et ses qualités d’orateurs. ‘Oumar le retint alors prisonnier pendant une année. Tous les jours et toutes les nuits il alla le voir, et à chaque foi il ne vit de lui que ce dont il aime et agrée. Un jour ‘Oumar le convoqua et lui demanda  : « Sais-tu pourquoi je t’ai retenu prisonnier ?  » Al-Ahnaf répondit  : « Non . »  ‘Oumar dit alors  : « Le Messager d’Allah ﷺ nous a dit que  – Puis il évoqua le hadîth précédant (Certes ce que je crains le plus ) -. » Et il ajouta  : « J’ai crains le fait que tu sois un hypocrite éloquent, et le Messager d’Allah ﷺ nous a mis en garde contre lui. Mais maintenant [après ce que j’ai vu, aimé et agréé de toi] j’espère que tu es un [véritable] croyant. Tu peux regagner ta contrée.  »  

[1] Sahîh Al-Jâmi’ n°2576 authentifié par Chaykh Al-Albânî
[2] Sahîh Al-Jâmi’ n°1203 authentifié par Chaykh Al-Albânî
[3] Cela inclut également les gens de science (Note du traducteur)
[4] Sahîh Al-Jâmi’ n°1554, authentifié par Chaykh Al-Albânî

Source original : http://www.kalemtayeb.com/ (Traduction par Le Cœur des Croyants)

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Qui est Chaykh Aboû Islâm Sâlih Taha رحمه الله ? (Vidéos)

“Certains te voient pieux, d’autres pêcheur et d’autres… Mais toi, tu sais qui tu es !”

“Certains te voient pieux, d’autres pêcheur et d’autres… Mais toi, tu sais qui tu es !”

Le seul secret que personne d’autre que toi ne sais c’est : « le secret qui te lie à ton Seigneur. »
Ceux qui font des éloges ne vont pas te leurrer et ceux qui dénigrent ne vont pas te nuire.
Allah a dit : {l’homme a sur lui-même du discernement.} (Sourate 75, v.14)

Parmi les dangers d’être entre l’obeissance et le pêché c’est que tu ne sais pas à quel moment cela va se terminer.

Obéis avec sincérité sans vouloir que cela s’arrête et sois constant dans les recommandations pour te rapprocher d’Allah sans le faire à contre coeur.
Par Allah tu as plus besoin de son obéissance alors que Lui n’a pas besoin d’elle.
Ne sois pas focaliser sur combien les gens t’aiment, leurs coeurs vacillent, il se peut qu’on t’aime aujourd’hui et qu’on te déteste demain.
Focalise-toi sur comment Allah peut t’aimer alors s’Il t’aime, Il mettra ton amour dans le coeur des gens.

L’interdit reste interdit même si tout le monde le fait. Ne renonce pas à tes principes et ne fait pas attention à eux, tu seras juger seul.
Donc tiens toi droit comme on te l’a ordonné et non comme tu en as envie.
Place entre toi et Allah des secrets et confidences que seul Lui connait.
Certes les pêchés fait en secret son périlleux, mais en comparaison les bonnes actions faites en secret sont salvatrices.

Source : Sur le compte Facebook officiel de Chaykh (Publié par 3ilmchar3i.net)

Ses médecins sont malades

La médecine des cœurs est une des sciences qui se sont raréfiées à notre époque. Il en résulta l’accroissement des maladies [du cœur] et leur propagation à tel point que beaucoup de nos savants, qui portent nos remèdes[1], ont été touchés.

Ainsi, leurs esprits mémorisèrent les explications de livres et de Moutoûn alors que leurs membres ont oublié la [bonne] guidée et le [rappel] de la mort. Leurs langues disent qu’ils sont des gens de science alors que leurs actes déclarent qu’ils sont des ignorants.

La majeure partie des savants de notre époque sont de deux catégories :

  • Une catégorie de savants absorbés par les biens de ce bas monde, haletants dans leur course derrière cette vie mondaine dont l’amassement ne les fatigue nullement, et qui passent leur vie à travers les délices mondains. Ceux-là, cette vie d’ici-bas a entièrement pris le contrôle de leur cœur. Et la crainte de la pauvreté et l’amour de la course aux richesses sont devenus inhérents à celui-ci.

La plupart de ces savants ont été poussés [par les gens du pouvoir] à devenir ainsi ; on a voulu d’eux qu’ils courent derrière les gains et qu’ils s’y investissent dans le but d’acquérir de la subsistance. Il leur a été donné en échange [de leur service et de leurs fatâwa] tout juste de quoi subsister. Juste le nécessaire pour vivre !! Et ce, afin qu’ils restent emportés dans la tornade et prisonniers dans la meule à la solde de ces gens-là. Ils n’atteignent jamais leurs espérances, ni ne délaissent la course vers quoi ils aspirent ; voilà pourquoi ils ont oublié leur plus grande et leur plus noble tâche qu’est l’héritage des prophètes et l’accomplissement de la fonction des messagers.

  • Et une autre catégorie qui, quant à elle, s’est simplifiée le chemin [du mal] en agréant les interdits « faciles »[2], et en agréant l’ambiguïté que la masse ne peut distinguer et donc l’accepter facilement.

Ils ont pris leur foi telle une marchandise dont ils vendent une partie, ou sa totalité, obtenant ainsi leur récompense dans la renommée, la gloire, dans de nombreux biens et l’argent. Ce sont en réalité des gens hypocrites et habiles qui se sont ornés pour les gens et pour se rapprocher des gouverneurs. Ils cherchent [toujours] les facilités qu’ils utilisent pour émettre leurs fatâwa. Leur habitude est la duperie et leur voie celle de l’hypocrisie ; voilà pourquoi le fléau s’est généralisé et que le remède a décliné.

Et c’est ce qui se passa du temps du grand savant, al moujâhid, ‘Abd-Allah Ibn Al-Moubârak رحمه الله lorsqu’il vit que l’un de ses frères commença à emprunter cette voie-là. Il accompli ce qui lui incombait en lui prodiguant immédiatement conseil et lui tendant la main. Et quelle biographie que celle d’un homme tel qu’Ibn Al-Moubârak ! Elle est similaire à la senteur suave des roses que le vent transporte d’une colline à une autre et d’une époque à une autre franchissant ainsi les portes du temps et des contrées pour nous rapporter de lui ce qui suit : lorsqu’Ibn Al-Moubârak fut informé qu’Ismâ’îl Ibn ‘Oulyyah supervisa les aumônes, il lui écrivit des vers de poésie qui sont valables pour toutes les époques où s’est répandu ce mal en disant :

Ô toi qui a fait de la science un faucon,

Par lequel il chasse les biens des pauvres gens

Tu as rusé pour cette vie mondaine et ses délices

D’une ruse qui te dépossèdera de la religion.

Tu es devenu follement épris de cette vie d’ici-bas

Après avoir été un remède pour les malades.

Où sont passés les ahâdîth que tu as rapporté

D’Ibnou ‘Awn et d’Ibnou Sîrîn ?

Où sont passés les ahâdîth que tu as évoqué

Quant au fait de s’attacher aux portes des gouverneurs ?

Si tu répondais « j’ai été contraint » alors qu’as-tu fais pour te sauver ?

Tu es tombé dans ce dont tu mettais en garde.

Lorsqu’il lut cet écrit, il pleura et demanda à être démis de ses fonctions.

Si la mort du cœur a bien des caractéristiques qui se différencient d’une personne à une autre et d’une profession à une autre, la plus significative et célèbre d’entre elles [que l’on trouve] chez les gens de science est celle qu’a défini Mâlik Ibn Dînâr رحمه الله en disant : « J’ai questionné Al-Hasan : « Quel est le châtiment de l’homme de science ? » Il répondit : « La mort du cœur. » – « Et qu’est-ce que la mort du cœur ? » lui demandais-je. Il dit : « Vouloir cette vie d’ici-bas avec les œuvres de l’au-delà. »

Ceux-là, Rabî’ah Ar-Ra°y رحمه الله les nomma « les abjects » et « les plus vils ». Mâlik Ibn Anas a rapporté : « Mon professeur Rabî’ah Ar-Ra°y m’a demandé : « Ô Mâlik ! Qui sont les abjects ? » Je répondis : « Ceux qui se nourrissent en usant de leur religion. » Puis il ajouta : « Et qui sont les plus vils ? » Je dis alors : « Ceux qui profitent aux autres au détriment de leur religion.»

Ils extériorisèrent la religion pour Allah

Alors que c’est autour du dinar qu’ils tournaient

Pour lui (le dinar) ils jeûnèrent et prièrent

Et pour lui ils accomplirent le pèlerinage et la visite (‘Oumrah)

Si [le dinar] était plus éloigné encore que les Pléiades

Et qu’ils avaient des ailes, ils s’envoleraient pour l’atteindre.

L’homme de science mauvais qui n’œuvre pas avec sa connaissance est une épreuve et une nuisance pour lui-même et pour les autres ; il est semblable à un rocher obstruant la source d’un fleuve ; ni il n’absorbe l’eau et ni ne la laisse passer pour alimenter les cultures… Faites-nous miséricorde et laissez-nous Ô savants du mal !!

Si l’érudit s’égare et que des gens le suivent

Ils s’égareront avec lui, puis ils périront tout comme il périra

A l’exemple d’un navire qui, lorsqu’il se brise sur une vague

Chavire et emporte avec lui tous ses passagers.

[1] Car ce sont eux qui orientent les musulmans, les conseillent, les soignent de l’ignorance à travers leur science… (Note du traducteur)

[2] Tels ceux commis avec la langue pour arriver à leurs fins (Note du Traducteur)

Source original : http://www.kalemtayeb.com/ (Traduction par Le Cœur des Croyants)

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Le comportement de l’étudiant en science – Chaykh Ibn Al-‘Outhaymîn (Vidéo conférence)

Les Montagnes : Fascinantes contemplations et profondes méditations

Ibn Al Qayyim– Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit[1]:

« Médite la sagesse exemplaire concernant la création des montagnes. L’ignorant insouciant considère qu’elles ne sont là, sur Terre, que de manière superflue n’ayant aucune utilité ! Pourtant, elles renferment des ressources et recèlent des avantages qu’on ne peut recenser excepté Celui qui les a créées et les a dressées.

Lorsque Dimâm Ibn Tha’laba s’est converti à l’islam, il a dit au Prophète (صلّى الله عليه وسلّم) :

« Par celui qui a dressé les montagnes et y a déposé tant de ressources et d’avantages ! Est-ce qu’Allah t’a vraiment ordonné ceci et cela ? Il a répondu : Oui ! Allah m’a vraiment ordonné cela ! »[2]

Parmi ses ressources et ses avantages :

1 – La neige tombe sur les montagnes et s’y fixe sur les sommets. Puis, petit à petit, elle fond ensuite elle ruisselle et enfin elle forme des torrents qui s’écoulent en abondance dans des gorges pour se transformer alors en rivières [et en fleuves]. Sur son passage, cette eau fait pousser de verts pâturages et elle laisse place à des vallées et des collines verdoyantes où apparaissent toutes sortes de plantes, de fruits, etc. qu’on ne trouve nulle part ailleurs, ni dans les plaines et encore moins sur les bords de mer.

Ainsi donc, si les montagnes n’existaient pas, la neige tomberait directement à la surface même de la terre, elle ne se fixerait pas – plutôt elle fondrait – et elle coulerait d’un trait. Par conséquent, tout le bénéfice qui en résulterait au moment où on en ressentirait le besoin se perdrait. En outre, en fondant tout de suite, elle provoquerait des torrents de flots qui détruiraient tout sur leur passage et provoqueraient des catastrophes naturelles et des préjudices dont les hommes pâtiraient sans pouvoir s’en prémunir, y remédier ou encore les repousser.

2 – Les montagnes hébergent en leur sein et sur leurs cimes des grottes, des cavernes et des cavités qui sont autant de refuges faisant office de citadelles et de forteresses. En ce sens, elles constituent donc des abris et des lieux où les hommes et les animaux viennent s’y réfugier.

3 – On extrait des montagnes tout type de pierre et de roc qui servent à la construction d’édifices.

4 – On y trouve aussi tous les types de minéraux possibles et cela quelles que soient leur variété et leur type : de l’or, de l’argent, du cuivre, du fer, du plomb, des topazes, des émeraudes, etc. En fait, les montagnes renferment des ressources, des richesses et des avantages que seul Allah (سبحانه وتعالى) connait, Celui qui les a créées et les a façonnées.

5 – Les montagnes repoussent les vents impétueux et elles brisent leur violence en les arrêtant. Ainsi, elles ne les laissent pas tout détruire sur leur passage ou ce qui s’y trouve dans les vallées. Voilà pourquoi ceux qui habitent au bas des montagnes sont en sécurité vis-à-vis des grands vents violents et funestes.

6 – Les montagnes refluent les torrents lorsqu’ils sortent de leurs lits et débordent. Elles les détournent à droite, à gauche, ici et là. Ainsi donc, si les montagnes n’existaient pas, les torrents sortiraient de leurs lits, suivraient leurs cours et se déverseraient partout, tout au long de leur course. Les montagnes font donc office de barrages et de digues.

7 – Les montagnes sont des repères à l’image de poteaux indicateurs sur les routes et les chemins. Elles sont comme des indications et des orientations dressées sur les voies terrestres [maritimes et aériennes]. Voilà pourquoi, Allah (سبحانه وتعالى) les a appelées des « repères ». En effet, Il a dit :

{وَمِنْ ءَايَٰتِهِ ٱلْجَوَارِ فِى ٱلْبَحْرِ كَٱلْأَعْلَٰمِ}

{Et parmi Ses signes, il y a les vaisseaux qui voguent sur la mer, semblables à des montagnes.}[3]

Les vaisseaux signifient les bateaux.

[…]

Ainsi donc, les montagnes ont été appelées « des repères » car elles constituent des signes et des symboles manifestes.

8 – Sur les pentes des montagnes poussent des plantes médicinales qui constituent une pharmacopée traditionnelle dans lesquelles se trouvent nombre de remèdes qu’on ne trouve pas dans les plaines ni sur les bords de mer. De la même manière, ce qui pousse dans les plaines et sur les bords de mer ne pousse pas en montagne. Néanmoins, dans chacun d’entre eux se trouvent des bénéfices, des avantages et des sagesses que seul le Grand Créateur, l’Omniscient a embrassé de Sa science.

 9 – Les montagnes constituent des remparts naturels pour les serviteurs d’Allah afin de se protéger de leurs ennemis tout comme ils se réfugient dans des forteresses ou des citadelles. Les montagnes protègent même mieux encore que la plupart des villes fortifiées ou des fortins.
10 – Dans Son Livre, Allah (سبحانه و تعالى) a décrit les montagnes comme des pieux fixés dans les entrailles de la terre à l’image de l’ancre du bateau qui fixe celui-ci et ainsi celles-ci se dressent de manière auguste. Les montagnes obéissent à une sagesse tout en renfermant des avantages plus grands encore !
Dans Son Livre, Allah nous a appelés [et incités] à poser [et porter] un regard contemplatif sur les montagnes et la manière dont Il les a créées. Il a dit :
{أَفَلَا يَنظُرُونَ إِلَى ٱلْإِبِلِ كَيْفَ خُلِقَتْ° وَإِلَى ٱلسَّمَآءِ كَيْفَ رُفِعَتْ° وَإِلَى ٱلْجِبَالِ كَيْفَ نُصِبَتْ ° وَإِلَى ٱلْأَرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ }
 
{Ne considèrent-ils donc pas comment les chameaux ont été créés ? Et le ciel comment il est élevé ? Et les montagnes comment elles sont dressées ? Et la terre comment elle est nivelée ?}[4]
 

Leur création et les richesses qu’elles renferment sont parmi les plus grands témoins de l’omnipotence de leur Créateur et de leur Façonneur, [elles démontrent] Sa science, Sa sagesse et Son unicité. Ces montagnes craignent, à juste titre, leur Seigneur, leur Façonneur et leur Créateur malgré leur imposante stature et leur immense création. En effet, lorsque le dépôt de la foi fut proposé aux montagnes, elles refusèrent d’en assumer la responsabilité et elles furent effrayées à l’idée de s’en charger.
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Le renversement (Al-Inqilâb)

Le cœur (Al-Qalb) est le membre du corps le plus délicat et qui s’affecte le plus rapidement par ce qui l’entoure et le frôle. En outre, témoigne de sa délicatesse le fait que la moindre pensée, ou idée, a des répercussions sur lui ; et le peu qui le touche peut, en réalité, occasionner beaucoup de choses. Les maladies (tels que les ambiguïtés, passions et vices…) atteignent le cœur en un instant ; il est extrêmement dur pour lui de les fuir, et il est très proche du retournement.

Par conséquent, même si le cœur de la personne est pur un certain temps, ou qu’il est ferme sur la foi (Al-Îmân) et se délecte de celle-ci par moment, il est certainement exposé au retournement. Car cela est la nature du cœur, et c’est de ce retournement-là que provient son nom.

Al-Qourtoubî رحمه الله a dit en expliquant la signification du terme « cœur (Al-Qalb)» : « Al-Qalb est en réalité une forme nominale [du verbe (QaLaBa – قَلَبَ)]
On dit :
– (قَلَبْتُ الشَّيءَ, أَقْلِبُهُ, قَلْباً) c’est-à-dire que j’ai remis cette chose dans son état initial.

– (قَلَبْتُ الإناءَ) signifie que j’ai retourné le récipient, en l’inversant.

Par la suite, ce terme évolua désignant ainsi ce membre, qui est le plus noble, dû à la rapidité des pensées qui le traversent et de leurs agissements sur lui.
Comme il a été dit :

Le cœur n’a été nommé ainsi qu’à cause de son retournement.

Sois-donc attentif à ton cœur contre tout renversement et changement. »

Le Prophète صلى الله عليه وسلم  a dit : « Le cœur a été nommé Qalb car il se retourne. Le cœur est semblable à une plume accrochée à un arbre dans un désert que le vent retourne. »[1]
Le cœur peut se retourner de manière extrême et changer soudainement. D’ailleurs, le Prophète صلى الله عليه  وسلم nous donne un exemple : « Le cœur des enfants d’Âdam se retourne plus rapidement que l’eau de la marmite [sur le feu] met à bouillir. »[2]

Bien entendu, il est impossible que le cœur du croyant reste sur un degré élevé de foi qu’il ressent après l’accomplissement de grandes adorations, ou suite à de nombreuses périodes remplies de bien et de faveur[3]. Ceci, car le cœur est considérablement préoccupé par cette vie mondaine, ses délices et ce qui le touche comme joie et tristesse. De même, il est exposé aux guerres incessantes que le diable mène contre lui, ainsi qu’à la duperie des juifs concernant l’exhibition de l’intimité (Al-‘awrah) [de l’homme et la femme] et leur prêche pour les passions.

Malgré tout, j’aimerais à la fois te rassurer et t’effrayer du moment que le retournement des cœurs est uniquement dans la Main d’Allah.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم  a dit : « Tous les cœurs des enfants d’Âdam sont entre deux doigts du Miséricordieux, comme s’il s’agissait d’un seul cœur qu’Il oriente dans la direction qu’Il veut. » puis le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم ajouta : « Ô Toi qui oriente les cœurs ! Oriente nos cœurs sur Ton obéissance ! »[4]

Mon frère (Ma sœur) … tu as prié aujourd’hui cinq prières, alors réponds-moi sincèrement : Combien de fois as-tu invoqué Allah par cette invocation ?! Sachant que tu as plus besoin de cette invocation que le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم lui-même. Aujourd’hui, les troubles se sont généralisés et sont plus nombreux alors que les cœurs sont beaucoup plus faibles et fragiles. Veille donc à ce qu’il y a entre toi et Allah [en t’écartant des interdits et en accomplissant les obligations], et rattache ce qui s’est découpé du câble te reliant à Lui afin qu’Il te raffermisse sur Son agrément dès aujourd’hui, et qu’Il te guide.

[1] Sahîh Al-Jâmi’ n°2365 authentifié par Chaykh Al-Albânî
[2] Sahîh Al-Jâmi’ n°5147 authentifié par Chaykh Al-Albânî
[3] Tel le mois de Ramadan ou les jours du pèlerinage (Note du Traducteur)
[4] Sahîh Mouslim n°2654

Source original : http://www.kalemtayeb.com/ (Traduction par Le Cœur des Croyants)

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Celui (ou celle) qui défend l’honneur de ses frères et soeurs

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui défend l’honneur de son frère, Allah éloignera le Feu de son visage le Jour de la Résurrection. » (Rapporté et authentifié par At-Tirmidhî)

Veillez à préserver vos langues dans les moments d’aisances…

Il incombe au pèlerin de ne pas parler de ce qui ne le concerne pas.
Et ceci est aussi valable pour tout le monde.
« Fait partie du bon islam de la personne de délaisser ce qui ne le regarde pas. »
Mais le pèlerin est encore plus concerné.

L’islam incite fortement à préserver les membres lors du pèlerinage, mais aussi en tout temps, tout lieu et toutes les époques.
Mais concernant le pèlerin cela est plus fort encore, et ce, afin qu’il revienne du pèlerinage lavé de tout péché comme le jour où sa mère l’a mis au monde.
Et cela a été également dit pour le jeûneur.
Hélas, beaucoup ont été trompés par les insufflations de leurs âmes qui leur ont fait espérer qu’ils emprunteront cette ligne de conduite lors du pèlerinage.
D’autant plus qu’il est possible d’accomplir le pèlerinage en seulement 4 jours, ainsi, la personne estime être en mesure de soumettre ses membres durant ces 4 jours.

Mais la réalité des choses témoigne-t-elle de cela ou non?
Elle atteste son contraire. Et même si l’individu aspire et veille à cela, tant que ses journées sont remplies de « on dit » il ne pourra pas se retenir de ragoter pendant ces jours-là.
Et s’il était isolé et que personne ne venait à lui, il chercherait alors quelqu’un avec qui discuter dans ce qu’il avait l’habitude de parler durant toute sa vie et ses moments d’aisances.

On trouve des personnes qui médisent quand elles sont à ‘Arafat.
On en trouve même qui insultent les gens et les injurient à ‘Arafat.
Car ils ont été ainsi tout au long de leur vie.
Ils n’ont pas connu Allah [à sa juste valeur] dans leurs moments d’aisances pour Le connaître dans ces moments difficiles.
Certains épient les femmes alors qu’ils sont à ‘Arafat, car c’est ce qu’ils faisaient toutes leurs journées.
On en voit aussi qui dorment la journée de ‘Arafat jusqu’au coucher du soleil car ils ont été négligents le reste du temps.
Et la récompense est de même nature que l’œuvre. (Ton Seigneur, cependant, n’est point injuste envers les serviteurs) [Sourate 42, v.46]
Voilà le résultat de ce que tu as avancé! Voici ce que tu as commis à ton encontre!
Que l’individu veille à préserver ses membres toute sa vie pour espérer les préserver pendant ces jours-là, surtout s’il n’a déjà pas tenu le jour de ‘Arafat et l’I’tikâf (retraite spirituelle).

Il y en a qui médisent lors de l’I’tikâf.
On en a vu qui dormaient la nuit qui pouvait être la nuit du destin. Car toute sa vie il a été ainsi.
Si son habitude est d’arriver en retard aux prières, et c’est une chose que l’on voit et qui est vérifiée – Nous demandons à Allah de tous nous pardonner –
Donc si son habitude était d’être en retard aux prières de Cha’bân, Rajab et le reste des mois, et qu’après l’annonce du mois de Ramadan il part [faire l’I’tikâf], au coucher du dernier jour de Ramadan, lorsque la fête du ‘Aid est annoncée, s’il manqua des prières pendant Cha’bân il manquera le ‘Icha ou une partie de celle-ci la nuit du ‘Aid dès qu’il aura quitté l’I’tikâf.
Pourquoi? Car il n’a pas connu Allah pendant ses moments d’aisances.

Mais nous connaissons des gens [de bien] ici, et la louange revient à Allah. Le bien est encore présent dans cette communauté.
Nous connaissons des gens qui sont [dans le bien] aussi bien à ‘Arafat et l’I’tikâf que le reste des jours.
Car toute l’année, ils ont été comme ça.
Et si on disait à l’un d’eux : « Ton âme va te quitter maintenant », il ne pourrait même pas ajouter un tasbîh* [dû aux nombreuses oeuvres qu’il fait].
Ce genre de personnes existe louange à Allah, le bien se trouve dans la communauté de Mouhammad.
Mais c’est un problème présent chez beaucoup d’individus en particulier les étudiants en science… Nous demandons secours auprès d’Allah.

* Dire Soubhâna Allah

Traduit par Le Coeur des Croyants

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ينبغي للمحرم ألا يتكلم إلا بما يعنيه، وغير المحرم كذلك ((من حسن إسلام المرء تركه ما لا يعنيه)) والمحرم من باب أولى، وجاء الحث على حفظ الجوارح في الحج تأكد ذلك، وأيضاً في سائر الأحوال والأوقات والأزمان؛ لكنه بالنسبة للحاج أولى، ليرجع من ذنوبه كيوم ولدته أمه، كما قيل أيضاً مثل هذا بالنسبة للصائم، وكثير من الناس تسول له نفسه أو تمنيه أنه يسلك هذا المسلك إذا حج، لا سيما وأن الحج يمكن أن يؤدى بأربعة أيام، فيقول الإنسان بإمكانه أن يملك نفسه ويملك جوارحه خلال الأربعة أيام لكن الواقع يشهد بهذا أو لا يشهد به؟ يشهد بضده، الواقع يشهد بضده ولو حرص الإنسان ما دامت أيامه معمورة بالقيل والقال فإنه لن يستطيع أن يملك نفسه في هذه الأيام، ولو اعتزل ولم يأته أحد لذهب يبحث عن من يتكلم معه فيما كان يتكلم به في طول حياته وأيام رخائه، وقد وجد من يغتاب الناس عشية عرفة، ووجد من يسب الناس ويشتمهم عشية عرفة؛ لأنه مشى على هذا في طول حياته، ما تعرف على الله في الرخاء ليعرف في مثل هذه الشدة، ووجد من يتابع النساء في عرفة؛ لأنه في سائر أيامه مشى على هذا، ويوجد من ينام عشية عرفة إلى أن تغرب الشمس؛ لأنه مفرط في بقية الأيام، والجزاء من جنس العمل، {وَمَا رَبُّكَ بِظَلَّامٍ لِّلْعَبِيدِ} [(46) سورة فصلت] هذا ما قدمت يداك، وهذا ما جنيت على نفسك، فعلى الإنسان أن يحرص على حفظ جوارحه طول حياته ليحفظ في مثل هذه الأيام، إذا كان الإنسان لا يستطيع عشية عرفة، أو في الاعتكاف، وجد من يغتاب في الاعتكاف، ووجد من ينام عن ليلة ترجى أن تكون ليلة القدر وهو معتكف؛ لأنه طول أيامه على هذه الحالة، وإذا كان ديدنه التأخر عن الصلوات، وهذا أمر مشاهد ومجرب، نسأل الله -جل وعلا- أن يعفو عن الجميع، إذا كانت عادته أن يتأخر عن الصلوات وهذا ديدنه في شعبان وفي رجب وقبلها من الأشهر ثم خرج بعد أن أعلن عن الشهر، مغرب آخر يوم من رمضان، أعلن عن يوم العيد في الغالب أنه إذا كانت تفوته شيء من الصلوات في شعبان تفوته العشاء أو يفوته شيء منها ليلة العيد، وهو الآن خرج من المعتكف لماذا؟ لأنه ما تعرف على الله في الرخاء.
ونعرف أناس يعني موجود -ولله الحمد- الأمة ما زال فيها خير، نعرف أناس لا فرق بين عشية عرفة وغيره، ولا بين الاعتكاف وغيره، هذا على طول العام هذه حاله، ولو قيل له: إن الروح تخرج الآن ما يمكن أن يزيد تسبيحه، وهذا موجود الآن -ولله الحمد- والخير في أمة محمد، لكن الإشكال في عموم الناس، لا سيما كثير من طلاب العلم، والله المستعان

Allah est Le Seul a détenir les remèdes du coeur

Allah le Très Haut a dit  : (Que celui qui pense qu’Allah ne secourra pas [Son Messager] ici-bas, ni dans l’au-delà, attache une corde à son plafond et se pende, puis qu’il la coupe et voie si son acte apaisera sa rage !) [Sourate Al-Hajj, v. 15] 

Ce verset décrit un groupe parmi les hypocrites dont les cœurs se sont remplis de rage à l’encontre du Messager d’Allah ﷺ, de sa grandeur et sa victoire.
À ceux-là, Allah leur dit  : Assurément, Allah secoure Son Messager ici-bas et dans l’Au-delà. Ainsi, celui qui pense – parmi ses envieux et ses ennemis – qu’Allah ne le secourra point, et qui est irrité contre lui du fait qu’il triomphe par la promesse qu’Allah lui a faite, alors qu’il examine profondément ses capacités et déploie tous ses efforts pour qu’il retire de son cœur la rage qu’il renferme. Même si cette rage le pousse à l’extrême, au point qu’il attache une corde au toit de sa maison pour se pendre, s’il commettait cela, qu’il regarde donc s’il guérit de la colère que recèle sa poitrine …
Par Allah non, il ne guérira pas ! Cette rage ne le quittera point, et sa maladie perdurera tant qu’Allah le voudra.

Par conséquent, Allah est Le Seul à être Le Guérisseur des poitrines, Celui qui enlève le mal des cœurs.

Et cela veut dire que  :

  • Si tu ressens de l’affliction, de la tristesse, du désespoir et de l’amertume, détiens-tu toute la puissance planétaire pour changer cet état-là ne serait-ce du poids d’un atome  ?!
  • Si la vie d’ici-bas toute entière t’était offerte et mise à tes pieds, mais que ton cœur est rempli de chagrin et d’anxiété, vas-tu pouvoir te délecter d’une quelconque chose de ta vie mondaine ?!
  • Si le cœur se noie dans le doute, les ambiguïtés, la déviance et l’incertitude, une personne ici-bas est-elle en mesure d’arracher cette maladie de ta poitrine alors que ton Seigneur ne l’a pas décrété  ?!
  • Lorsque tu vois qu’un bienfait mondain est accordé à un autre que toi, sans qu’il ne te touche, et que tu te mettes alors à l’observer jalousement, en l’enviant, que tu laisses ta langue s’adonner à des propos haineux à son égard et que ton cœur se remplit de rancœur envers lui ; qui peut te purifier de ce dont tu es atteint si ce n’est Allah  ?!
  • Si ton cœur aime une passion, s’en imbibe et penche vers un péché en étant épris de celui-ci, qui d’autre que ton Seigneur peut redresser ton cœur chaviré et faire revivre ta saine nature  ?!
  • Si ton cœur répugne un acte d’obéissance et lui devient pénible, et qu’il se lasse de l’accomplir au point qu’il soit proche de le délaisser  ; qui donc peut te faire aimer cet acte et te rapprocher de lui si ce n’est Celui qui nous a fait aimer la foi et l’a embellie dans nos cœurs  ?!

C’est ce que comprit Moutarrif Ibn ‘Abd-Allah رحمه الله lorsqu’il cessa de regarder ses œuvres et reconnu l’ampleur de son impuissance et sa faiblesse, et qu’il retourna la grâce toute entière à Allah Seul en disant  : « Si mon cœur était retiré puis déposé dans ma main gauche, et que l’on vienne avec des bonnes actions que l’on dépose dans celle de la droite, puis que je les rapproche l’une de l’autre, je ne pourrai rien entrer dans mon cœur jusqu’à ce que ce soit Allah le Majestueux qui le décrète. »  

A tous les malades  : 

L’homme, s’il le désire, peut bouger sa jambe, baisser son bras et le remonter, mais peut-il en faire autant avec son cœur  ?! Oh que non par Allah  !! Comment peux-tu interagir avec un cœur sans posséder une quelconque autorité sur lui  ?! Que personne n’a d’emprise sur lui excepté Allah ?! Et dont tu ignores tout de ses secrets, son essence et que personne ne les connait si ce n’est Allah  ?! Que tous ceux qui souhaitent guérirent leur cœur sans demander l’assistance de leur Seigneur sachent que leur maladie n’ira qu’en s’aggravant.

  • Sache et dis à tous ceux qui demandent la guérison à autre qu’Allah  : Ô combien votre perte est immense  ! 
  • Sache et dis à tous ceux qui se sont postés devant toutes les portes sauf celle d’Allah  : Ô combien sera long votre avilissement ! 
  • Sache et dis à tous ceux qui placent leurs espoirs en autre que Sa grâce  : Ô combien vos espérances sont vaines  ! 
  • Sache et dis à tous ceux qui œuvrent pour autre que Lui  : Ô combien votre cheminement est égarement  ! 

Qui peut s’interposer entre toi et le remède, et t’empêcher d’accomplir des actes d’obéissance  ?! Qui est Celui qui change la sécurité en peur et la lâcheté en bravoure ?! Et qui est Celui qui rend l’aversion amour et l’amour aversion  ?!

Mon frère, ton remède est auprès de Lui, ne le cherche donc pas chez quelqu’un d’autre. Et ta guérison est entre Ses Mains, ne fatigue donc pas les médecins avec toi.

Il n’est rien qu’Allah ne possède parmi Ses Trésors, et pourtant, te voilà trompé à mendier à la porte de ceux qui ne détiennent absolument rien  !!

Source original : http://www.kalemtayeb.com/ (Traduction par Le Cœur des Croyants)

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