« Certes, la foi s’use à l’intérieur de l’un d’entre vous de la même manière que s’use l’habit… »

Al-Hâkim rapporte dans Al-Moustadrak ainsi qu’At-Tabarânî dans Al-Mou’jam que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Certes, la foi s’use à l’intérieur de l’un d’entre vous de la même manière que s’use l’habit. Alors, demandez à Allah qu’Il renouvelle la foi dans vos coeurs. »[1]

Il veut dire par là que la foi s’use dans le coeur comme s’use l’habit lorsqu’il se déchire et devient ancien. En effet, il arrive parfois que le coeur du croyant s’obscurcisse et devienne sombre à cause d’un nuage de péchés. Cette situation à été décrite par le Prophète صلى الله عليه وسلم dans un hadîth authentique où il dit : « Il n’est pas un coeur qui n’ait un nuage comme celui qui voile la lune. Tandis que la lune est lumineuse, lorsqu’un nuage passe devant elle, il l’obscurcit. Mais lorsqu’il la quitte, elle redevient lumineuse. »[2]

Donc, il arrive qu’un nuage passe devant la lune pour cacher sa lumière mais il part aussitôt et sa lumière illumine à nouveau le ciel. De même, parfois, le coeur du croyant est recouvert de nuages sombres de péchés qui voilent sa lumière. L’homme demeure alors dans l’obscurité et la mélancolie. Mais, lorsqu’il s’efforce de renforcer sa foi, en sollicitant l’aide à Allah Tout Puissant et Tout-Majestueux, ces nuages se dissipent et la lumière retourne à son coeur comme auparavant.

L’un des points fondamentaux qui permettent de comprendre la question de la faiblesse de la foi et son traitement, est la cognition que la foi augmente et diminue.

Cette conception fait partie de la croyance même des gens de la Sounnah et de l’Unité, qui confirment que la foi est une déclaration verbale, une croyance adoptée par le coeur et un acte confirmé par les membres, qui augmente par l’obéissance à Allah et diminue par la transgression de Ses lois. Ceci est appuyé par des arguments émanant du Coran et de la Sounnah tels que : (C’est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les coeurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à le foi) (S.58, v.3)

(Et quand une sourate est révélée, il en est parmi eux qui disent : « Quel est celui d’entre vous dont elle fait croître la foi ? ») (S.9, v.124)

La parole du Prophète صلى الله عليه وسلم : « Quiconque est témoin d’un acte blâmable qu’il le corrige avec sa main. S’il ne peut le faire, alors qu’il le fasse avec sa langue. S’il ne peut le faire, que ce soit avec son coeur. Tel est le degré le plus bas de la foi. »[3]

L’effet de l’obéissance et de la désobéissance sur l’augmentation et la diminution de la foi est un fait connu et attesté. Si quelqu’un va au marché, regarde les femmes et écoute les cris et les futilités des gens, puis se rend au cimetière, réfléchit et voit son coeur s’adoucir, il trouvera une grande différence entre les deux situations. Donc le coeur change vite.

À propos de la relation de conception avec notre sujet, certains prédécesseurs ont dit : « L’intelligence du serviteur consiste à entretenir sa foi et à combler son manque. L’intelligence du serviteur consiste à savoir si sa foi augmente ou diminue. Et l’intelligence de l’homme consiste à savoir comment et d’où viennent les suggestions du diable. »[4]

Il est nécessaire de savoir que, si la diminution de la foi conduit à abandonner un devoir religieux ou à commettre un péché, il s’agit à ce moment là d’un grave laxisme. Celui qui en est éprouvé est blâmable ; il lui incombe de se repentir à Allah عز وجل et de remédier à son cas.

Lorsqu’une telle insouciance ne conduit ni à l’abandon des devoirs religieux ni à commettre un péché, mais se limite à une régression des actes subrogatoires, par exemple : il faut se contrôler et faire l’effort pour retrouver sa vigueur et sa force dans l’adoration. Ceci est tiré de la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم : « Chaque oeuvre demande de la vigueur et toute vigueur à un temps. Alors, quiconque passe le temps de sa vigueur à appliquer ma tradition (Sounnah) sera sur le bon chemin. Par contre, celui qui passe le temps de sa vigueur à autre chose périra. »[5]

Avant d’aborder le traitement, il serait bien de faire une remarque : la plupart des gens qui ressentent un endurcissement du coeur, cherchent des remèdes extérieurs en comptant ainsi sur les autres. Or, s’ils le voulaient, ils pourraient se guérir eux-mêmes. Ceci est la vrai voie pour le traitement de cette maladie, car la foi est une relation entre le serviteur et son Seigneur.

[1] Rapporté par Al-Hâkim dans son Al-Moustadrak, t.1, p.4 ; Al-Haythamî a dit dans Majma’ Az-Zawâ’îd, t.1, p.52 : « Il est rapporté par At-Tabarânî dans Mou’jam Al-Kabîr et sa chaîne de transmission est fiable. Voir As-Silsilah As-Sahîhah, n°1585
[2] Rapporté par Aboû Nou’aym dans AL-Hilyah, t.2, p.196, voir As-silsilah As-Sahîhah, n°2268
[3] Rapporté par Al-Boukhârî, voir Fath Al-Bârî, t.1, p.51
[4] Rapporté par Ibn ‘Îssa dans son explication d’Al-Noûniyyah d’Ibn Al-Qayyim, t.2 p.140
[5] Rapporté par l’Imam Ahmad, t.2, p.210, voir Sahîh At-Targhîb, n°55

Source : « Comment augmenter ma foi » du noble Chaykh Mouhammad Sâlih Al-Mounajjid, Al-Hadîth éditions

Le traitement du phénomène du terrorisme

Le traitement du phénomène du terrorisme (Lien pdf)

PLAN DU LIVRE

Ce livre se compose d’une préface, d’une introduction, de trois parties et d’une conclusion.

LA PREFACE : Elle est centrée sur les motivations derrière le choix de ce sujet. Elle présente aussi le plan de ce travail de recherche.

L’INTRODUCTION : Elle est axée sur la définition du terrorisme d’un point de vue linguistique et sémantique.

PREMIÈRE PARTIE : LE TERRORISME : SES CAUSES ET SES MÉFAITS

Cette partie comporte deux chapitres :

Premier chapitre : Les causes du terrorisme

Ces causes sont :

I. L’ignorance des préceptes du Coran et de la Sunna et la négligence des nobles finalités de la Chariâ
II. La déviation intellectuelle
III. Le fait de s’attaquer aux grands savants de la religion et de la législation islamique et le fait de se référer à des sources non fiables
IV. L’infraction à la règle de la prise en considération des conséquences
V. Des causes sociales
VI. Des causes médiatiques
VII. La propagation des idées envenimées et destructrices, et leur infiltration parmi les jeunes

Deuxième chapitre : Conséquences et méfaits du terrorisme

Ces conséquences et ces méfaits sont :

I. Le ternissement de l’image radieuse de la religion
II. L’effusion du sang sacré des Musulmans, des « protégés » et de ceux avec lesquels « un pacte de sécurité » a été conclu
III. La perturbation de la paix et de la sécurité et la propagation des troubles et de la corruption
IV. La destruction des logis, des propriétés et des services publics, et le pillage des biens
V. Détourner l’attention de la communauté de ses véritables préoccupations
VI. Entraver la prédication islamique, resserrer l’étau autour des associations caritatives et faciliter la tâche de ceux qui cherchent à porter atteinte à l’Islam et aux Musulmans

DEUXIÈME PARTIE : LE TERRORISME : SON OPPOSITION À LA CHARIÂ ET AUX PREUVES LÉGISLATIVES. RÉFUTATION DES EQUIVOCITES DE SES ADEPTES

Cette partie se compose de deux chapitres :

Premier chapitre : L’opposition du terrorisme à la Chariâ

Cinq infractions relatives à l’idéologie terroriste seront abordées :

I. La remise en question de l’honoration de l’homme par Islam
II. Refus de la modération et adoption du rigorisme
III. Le terrorisme comme forme de corruption sur terre
IV. Le recours arbitraire et infondé à l’excommunication (le takfir)
V. La désobéissance aux gouverneurs et l’abandon de la communauté musulmane

Deuxième chapitre : Réfutation des équivocités et des tromperies des adeptes de l’idéologie terroriste

Ce chapitre s’articule autour des réponses aux équivocités relatives au terrorisme :

I. L’équivocité autour de l’excommunication (le takfir) des gouverneurs
II. L’équivocité autour de la désobéissance aux gouverneurs
III. L’équivocité autour de la lutte contre la turpitude à la pointe de l’épée
IV. L’équivocité autour de la prétention des extrémistes que la communauté mène le Jihad défensif
V. L’équivocité autour de l’expulsion des non musulmans de la péninsule arabique
VI. L’équivocité autour de la compréhension erronée du principe de l’alliance et du désaveu

TROISIÈME PARTIE : SOLUTIONS, TRAITEMENTS ET RESPONSABILITÉS À ASSUMER

Cette partie se compose de deux chapitres :

Premier chapitre : Les solutions et les traitements

Dix solutions et traitements sont proposés :

I. Persévérer dans la quête du savoir et ne se ressourcer qu’auprès des savants de religion
II. Les savants de religion doivent éclairer et guider les jeunes
III. Adopter toujours la modération et le juste milieu et rejeter l’extrémisme et le rigorisme
IV. N’autoriser que les savants compétents et habilités à décréter des fatwas
V. Valorisation des finalités de la Chariâ
VI. La compréhension de la Science (de religion) à la lumière de la méthodologie des pieux prédécesseurs (le salaf) de la communauté
VII. Porter intérêt à la sécurité intellectuelle
VIII. La mise à jour de ce à quoi les rigoristes ont porté atteinte
IX. Ouverture du dialogue et recours aux comités de conseil
X. L’exhortation à la bienfaisance et à la piété

Deuxième chapitre : Rôle du Royaume d’Arabie Saoudite dans la lutte contre le terrorisme

I. Le rôle important des dirigeants du pays des deux Saintes Mosquées dans la lutte contre le terrorisme
II. La mise à exécution des sagesses véhiculées par le discours du Serviteur des deux Saintes Mosquées
III. Le rôle du Comité des Grands Savants et des Académies Islamiques de jurisprudence
IV. Le rôle des mosquées et des sermons du vendredi
V. Le rôle des autorités sécuritaires
VI. Le rôle de la famille
VII. Le rôle des écoles, des universités et des institutions scientifiques
VIII. Le rôle des mass-médias

CONCLUSION : Mise au point sur les principaux résultats et recommandations.

Le traitement du phénomène du terrorisme (Lien pdf)

 

Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts.

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Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts. Ainsi, celui dont la clairvoyance est complétée n’ignore pas ses défauts, et lorsque il les connaît, il peut y remédier. Mais, la plupart des gens ignorent leurs défauts, ils voient la paille dans l’œil de leur frère et non la poutre dans le leur.

Celui qui veut connaître ses défauts peut emprunter quatre voies :

La première consiste à s’asseoir devant un chaykh qui connaît les défauts de l’âme, pour qu’il l’informe de ses défauts et des voies pour y remédier. Mais cela est devenu très difficile à trouver à notre époque, ainsi, celui qui le rencontre tombe sur un médecin habille, et il ne convient pas qu’il le quitte.

La deuxième consiste à rechercher un ami sincère, clairvoyant et pieux qu’il considérera comme un surveillant de son âme, afin qu’il l’avertisse contre ce qui est réprouvable de ses caractères et actes. Le commandeur des croyants ‘Oumar Ibn Al Khattâb (رضي الله عنه) dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à un homme qui nous fait cadeau de nos défauts. » De même, lorsque Salmân se présenta devant lui, il l’interrogea sur ses défauts, et il répondit : « J’ai entendu dire que tu réunis deux condiments à table et que tu possèdes deux habits : l’un pour la nuit et l’autre pour le jour. -T’est-il parvenu autre chose? -Non. -Pour ces deux choses, je m’en charge.«  ‘Oumar ne cessa de demander à Houdhayfah : « Suis-je parmi les hypocrites ? » Ceci car celui dont le degré de vigilance s’élève redouble d’accusation envers sa personne. Mais il est très difficile à notre époque de trouver un tel ami, car rares sont les amis qui renoncent à la complaisance, informent des défauts ou délaissent la jalousie, et cela ne dépasse pas ce qui est obligatoire. Les pieux prédécesseurs aimaient celui qui les informait de leur défauts, alors qu’aujourd’hui nous considérons généralement que l’homme le plus détestable est celui qui nous fait connaître nos défauts. C’est là une preuve de faiblesse de foi, car les mauvais caractères sont semblables aux scorpions. Si quelqu’un nous avertissait de la présence d’un scorpion sous le vêtement de l’un d’entre nous, nous prendrions cela comme une faveur, et nous emploierions à tuer le scorpion ; et personne n’ignore que les mauvais caractères sont plus nuisibles que le scorpion.

La troisième consiste à tirer profit de ce que disent ses ennemis pour connaître ses défauts, car l’œil courroucé dévoile les méfaits. Et il se peut que le profit tiré d’un ennemi querelleur qui rappelle les défauts soit plus grand que celui de l’ami complaisant qui cache les défauts.

La quatrième consiste à fréquenter les gens et éviter tout ce qu’on voit de détestable chez eux.

 

Source : L’esprit de l’Âme, éditions Tawbah. Photo : Sirat Al Mustaqim

Les fruits d’ici-bas et ceux de l’au-delà

La caractéristique qui lui a valu le Paradis (Khoutbah – vidéo)

Notre situation vis-à-vis du Coran (vidéo)

Ils ne comprennent pas ce qu’ils récitent dans la prière (vidéo)

Le mérite des Compagnons

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Chaque Envoyé d’Allah a eu son cercle de disciples qui l’a soutenu et affermi dans sa mission en ce bas monde. Ces croyants de la première heure sont ceux aussi qui ont eu le mérite de garder et de préserver les enseignements transmis par les prophètes d’Allah عليهم السلام aux générations futures. Si le Judaïsme a eu ses «Juges» et si le Christianisme a eu ses «Apôtres», l’Islam a eu ses «Compagnons» (AsSahâbah), les proches disciples du Prophète صلى الله عليه وسلم qui l’ont soutenu dans son apostolat et qui ont propagé, après sa mort, son message.

C’est grâce à eux que les enseignements de l’Islam nous sont parvenus intacts. Par leur dévouement et leur fidélité à la voie du Prophète صلى الله عليه وسلم  ils ont pu nous transmettre les dires et les actes de ce qui constitue aujourd’hui, la Sounnah de l’Envoyé d’Allah صلى الله عليه وسلم, deuxième fondement de l’Islam après le Coran.

N’est-ce pas grâce à eux que le Saint Coran fut conservé et protégé des altérations que connurent les précédentes Écritures saintes ? N’est-ce pas grâce à eux que le Message du Prophète صلى الله عليه وسلم se propagea aux quatre coins du monde et supplanta les autres croyances tombées en désuétude ? Le Saint Coran les a décrits ainsi :

{Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore ; et ils n’ont varié aucunement dans leur engagement} [Sourate 33, verset 23]

Riches ou pauvres, libres ou esclaves, le seul dénominateur commun qui les liait était la foi en Allah et la fidélité au Message du Prophète صلى الله عليه وسلم c’était leur raison de vivre et leur idéal pour lequel ils ont tout donné, y compris leur vie.

Qui a incité les nobles du peuple du Prophète صلى الله عليه وسلم à accourir pour embrasser ses paroles et sa religion : Aboû Bakr, Talha, Az-Zoubayr, ‘Outhmân ibn ‘Affân, ‘Abd Ar-Rahmân ibn ‘Awf et Sa’d ibn Abî Waqqâs. Ils quittèrent tout ce qu’ils avaient comme gloire et faste pour la voie de l’épreuve ?

En effet, qu’est-ce qui a poussé les faibles de son peuple à accourir pour être sous son étendard et le suivre, lui qui était sans armes et sans argent ? Il n’était pas à l’abri de la méchanceté et de la haine de ses proches, de son clan, de son peuple. Ces premiers temps de l’Islam où l’épreuve était grande pouvaient repousser les premiers convertis, mais la force du message les a attirés. Seul Allah savait à ce moment-là, les répercussions de la Révélation. Par conséquent, il est du devoir de chaque croyant et de chaque croyante de connaître la vie et l’oeuvre prodigieuse des compagnons pour imprégner sa vie de leur exemple.

Ces femmes et hommes qui méritent notre respect et notre admiration expriment bien la force de ce message et la grandeur de notre Prophète صلى الله عليه و سلم qui leur a enseigné l’Islam et les a aimés. Cette fraternisation, cet amour qui les unissait ne pouvait être que le fruit d’un message divin. Leurs épreuves et leur dévouement sont à la mesure du sentiment du Prophète صلى الله عليه وسلم :

« Ne dites pas du mal de mes compagnons, car je jure, par Allah, que même si l’un d’entre vous donne en aumône l’équivalent de la montagne de Ouhoud, il n’égalerait pas les mérites d’un seul de mes compagnons. » [Rapporté par Boukhârî et Mouslim]

Puisse Allah les agréer et puisse-t-Il éclairer nos cœurs par l’amour de nos pieux prédécesseurs qui ont dépensé leur vie au service de la religion.

Source : http://www.islamhouse.com 

La préservation du jeûne

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Jâbir رضي الله عنه a dit : « Si tu jeûnes alors que jeûne également ton ouïe, ta vue et ta langue de tous mensonges et péchés, et ne cause pas de tord au domestique. Sois habité par la quiétude et la sobriété lorsque tu jeûnes, et ne fais pas de ton jour de jeûne un jour semblable à celui où tu ne jeûnes pas. »[Al-Mousannaf de Ibn Abî Chaybah, 8973]

Ô Allah, aide nous à préserver notre jeûne et à le parfaire par le jeûne de nos membres de tous mensonges et péchés, par notre attachement à la quiétude et la sobriété, et que notre jour de jeûne ne ressemble pas aux autres jours.

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Adb Al-Mouhsîn Al-‘Abbâd

* C’est-à-dire : en y redoublant d’effort dans l’adoration d’Allah et le délaissement des péchés NdTr

حفظ الصيام

عن جابر رضي الله عنه قال: «إذَا صُمْتَ فَلْيَصُمْ سَمْعُك وَبَصَرُك وَلِسَانُك عَنِ الْكَذِبِ وَالْمَآثِمِ، وَدَعْ أَذَى الْخَادِمِ، ولْيَكُنْ عَلَيْك وَقَارٌ وَسَكِينَةٌ يَوْمَ صِيَامِكَ، وَلاَ تَجْعَلْ يَوْمَ فِطْرِكَ وَيَوْمَ صِيَامِكَ سَوَاءً»المصنف لابن أبي شيبة(8973).
أعاننا الله أجمعين على حفظ صيامنا وتكميله، بصيام جوارحنا عن الكذب والمأثم، وبلزوم السكينة والوقار، وأن لا يكون يوم فطرنا ويوم صيامنا سواء

Source : http://al-badr.net (Traduit par Le Coeur des Croyants)

« Les gens se font frapper et moi non? » Umar Ibn Al Khattâb

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‘Umar رضي الله عنه rapporte :

« Les gens se cachaient et lorsque quelqu’un embrassait l’islam, les gens se jetaient sur lui, ils le frappaient et lui les frappait.

Je suis allé trouver mon oncle maternelle et l’ai informé de ma conversion, il rentra alors chez lui et ferma sa porte. Je suis ensuite allé trouver un notable de Quraysh pour l’en informer, et il rentra chez lui. Je me dis « Ceci n’est rien, les gens se font frapper, et moi personne ne me frappe? »

Un homme me dit : « Veux-tu informer les gens de ta conversion à l’islam? -Oui.- Alors, lorsque les gens seront assis dans l’enceinte de la Ka’abah, va voir untel et dis lui : j’ai embrassé l’islam, et cela ne sera plus longtemps un secret. » J’y suis allé et lui ai dit : « Sais-tu que j’ai embrassé l’islam! » Il cria alors aussi fort qu’il le pouvait : « Ibn Al Khattâb a embrassé l’islam! » Les gens ne cessèrent alors de me frapper, et moi de les frapper, jusqu’à ce que mon oncle dise : « Ô Gens ! J’accorde ma protection à mon neveu que personne ne le touche ! »

Ils me laissèrent, mais partout je voyais des musulmans se faire frapper, et je me suis dit : « Les gens se font frapper et moi non? » Lorsque les gens se sont assis dans l’enceinte, je suis allé voir mon oncle et lui ai dit « Tu écoutes? -Que veux-tu que j’écoute? -Je ne veux pas de ta protection. –Ne fais pas cela. -Je refuse. -Qu’il en soit comme tu veux. » Et je n’ai cessé d’être frappé et de frapper, jusqu’à ce qu’Allah accorde la victoire à l’islam. «  [Al-Hilyah 1/64]

Source : « Ainsi étaients Nos Pieux Prédécesseurs », Editions Tawbah