« L’islam est beau et magnifique » Nos frères convertis allemands

Allah a dit: « Dépense et Je dépenserai pour toi »

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D’après Abou Hourayrah (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: « Allah a dit: « Dépense et Je dépenserai pour toi. »
La Main d’Allah est pleine, aucune dépense ne réduit ce qui s’y trouve. Il dépense le jour et la nuit.
Avez-vous vu tout ce qu’Il a dépensé depuis qu’Il a créé les cieux et la terre ?
Eh bien certes cela n’a en rien réduit ce qui se trouve dans Sa Main.
Son Trône était sur l’eau et la balance est dans Sa Main Il baisse et Il monte (*) ».
(Rapporté par Boukhâri dans son Sahîh n°4684 et Mouslim dans son Sahîh n°993)

(*) Le sens est que Allah baisse et monte la balance des actes des serviteurs.
(Hachiya Al Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja)

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » [La préface et le livre en pdf]

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Qu’Allah soit loué exclusivement, et que la prière et le salut soient sur le dernier des prophètes. Les bienfaits d’Allah sur Ses serviteurs sont nombreux. Parmi les meilleurs d’entre eux, après ceux de la foi et de la sécurité, on retrouve le bienfait de la santé physique. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Quiconque d’entre vous se réveille l’esprit en sécurité, le corps en bonne santé, possédant ses provisions quotidiennes, c’est comme s’il toute la vie d’ici-bas lui avait été rassemblée. » Ainsi, le bonheur d’être en bonne santé est un énorme bienfait qui exige du musulman qu’il soit reconnaissant envers Allah, aussi bien avec son cœur qu’avec sa langue et les autres membres de son corps, ceci en les utilisant dans l’obéissance d’Allah. Parfois, il arrive que des facteurs viennent affecter cette bonne santé et l’affaiblir. Mais ce mal qui atteint le musulman ou la musulmane n’est qu’une épreuve venant d’Allah, un moyen d’expier ses péchés et de l’élever en degrés, à condition que le malade patiente en espérant la récompense d’Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Que l’affaire du croyant est réjouissante ! Tout ce qui lui arrive est un bien pour lui, et ceci n’est valable pour personne d’autre que le croyant. Si un bienfait l’atteint, il est reconnaissant et c’est alors un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il patiente et c’est alors un bien pour lui. »(1) Il existe certaines règles qu’il convient d’appliquer pendant l’état de maladie, de même qu’il existe des règles de bienséance pour la visite du malade. Il existe également des règles qui se rapportent à la maladie elle-même, c’est notamment une cause qui permet de disposer de certaines permissions dans les adorations.

En consultant cet écrit intitulé « T’inquiète pas, tout ira bien, in shâ Allah… », nous avons trouvé qu’il regroupe un ensemble de bonnes manières, de règles religieuses, d’avis juridiques et d’histoires réelles qui concernent le malade – notamment l’aspect moral, les adorations ou la façon de vivre avec la maladie – mais aussi ceux qui souhaitent leur rendre visite puisqu’il détaille les bonnes manières relatives à la visite du malade. Qu’Allah récompense le ٍSheikh ‘Abdulazîz As-Sadhân pour ses efforts et les rende profitables, et qu’Il lui accorde Sa récompense. Et qu’Allah prie, salue et bénisse notre prophète Muhammad ainsi que l’ensemble de ses proches et ses compagnons.

Le Mufti Général du Royaume d’Arabie Saoudite, Directeur du Comité des Grands Savants, Responsable de la Direction des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ’ :  »Abdulazîz Ibn ‘Abdillah Ibn Muhammad Âli Sheikh,

(1) Rapporté par Muslim (n°7425), d’après le hadith de Suhayb

Lien du livre en PDF : 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » (lien pdf)

Source : http://www.islamhouse.fr

Le Meilleur Voyage [afin que les cœurs se réforment]

« Le Meilleur Voyage »
présenté par notre frère Michâry Al-Kharrâz حفظه الله
(Qu’Allah récompense les traducteurs)

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

«N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un morceau de chair qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera? N’est-ce pas que c’est le Cœur?»

«Les croyants sont (dans leur amour, leur miséricorde et leur compassion) à l’exemple d’un seul corps, si l’un de ses membre se plaint, l’ensemble du corps sera touché par l’insomnie et la fièvre.»

«Regardez ceux qui sont au dessous de vous et ne regardez pas ceux qui sont au dessus de vous ceci afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah sur vous».

«J’ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères »

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Comment Allah a protégé Son Prophète

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Allah (عز و جل) a dit : { Ô messager, transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, alors tu n’auras pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens }. [Sourate 5, verset 67]

Ibn Kathîr a interprété ce verset de la façon suivante : « Transmets Mon message, Je te protégerai, te défendrai et te secourrai contre tes ennemis et te ferai l’emporter sur eux. Alors n’aie pas peur et ne t’attriste pas. Aucun d’entre eux ne t’atteindra par quelque mal ». Le prophète (صلى الله عليه و سلم) disposait, avant la descente de ce verset, un veilleur qui faisait le guet pour le protéger, [mais s’en remit ensuite totalement à Allah] ».

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Pour illustrer la manière dont Allah a protégé Son prophète, Aboû Hourayrah relate le récit suivant :

« Aboû Jahl dit :

« Est-ce que Mouhammad [continue à] trainer son visage par terre[1] lorsqu’il est avec vous ? »

« Oui », lui dit-on.

Il ajouta : « Par Al-Lât et par Al-cOuzzâ ! Si je le revois faire, je lui piétinerai le cou et enfouirai son visage sous la terre ! »

Il s’en alla alors vers le prophète, afin de lui piétiner le cou – comme il le prétendait – et le trouva en prière.

Mais ils furent surpris de voir soudainement qu’il faisait volte-face, tout en se protégeant avec son bras. Ils lui dirent : 

« Que t’arrive-t-il ? »

Il répondit : « Il y a un fossé de feu entre lui et moi ! Des choses effrayantes ! Des ailes ! » ».

Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dira par la suite au sujet de cet évènement : « S’il s’était rapproché de moi, les anges l’auraient saisi violemment, membre par membre  ». [Rapporté par Mouslim]

Dans une version similaire, Ibn cAbbâs (رضي الله عنهما) relate qu’Aboû Jahl a dit : « Si je vois prier Mouhammad près de la Kacbah, j’irai lui piétiner le cou ! ». Et lorsque ceci parvint au messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم), il dit : « S’il avait fait cela, les anges l’auraient saisi ». [Rapporté par Al-Boukhârî]

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Jâbir Ibn cAbdillah (رضي الله عنه) relate : « Le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) a combattu Khasfah et, lorsqu’ils constatèrent un manque de lucidité de la part des musulmans, un homme appelé Ghawrath Ibn Al-Hârith surprit le messager d’Allah et une fois sur lui, il lui dit :

« Qui te protège de moi ? »

– Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : « Allah ».

Son épée tomba sitôt de sa main et le prophète s’en empara puis lui dit : 

« Qui te protège de moi ? »

Il dit : « Sois clément ! »

Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : « Atteste que rien ne mérite adoration autre qu’Allah, et que je suis le messager d’Allah ! »

Il dit « Non, mais je te fais la promesse sincère de ne pas te combattre, ni ne m’associer à un peuple qui te combat ».

Sur quoi il fut libéré. Il repartit alors à son peuple et leur dit : « Je reviens du meilleur d’entre les hommes ! » [Rapporté et jugé authentique par Al-Hâkim]

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Par ailleurs, Anas (رضي الله عنه) relate :

« Il y avait un homme chrétien qui s’était converti à l’Islam. Il lisait les sourates « La vache » et « Ali cImrân », et était scribe pour le prophète (صلى الله عليه و سلم). Il redevint ensuite chrétien puis prétendit :

« Mouhammad ne sait rien d’autre que ce que je lui ai écrit ».

Puis, Allah (عز و جل) lui reprit la vie et ils l’enterrèrent. Mais le lendemain, la terre l’avait rejeté, ils dirent alors : « Ceci est l’œuvre de Mouhammad et ses compagnons, comme il s’est enfui de chez eux, ils ont déterré notre ami et l’ont jeté ».

Ils creusèrent à nouveau plus profondément, mais le lendemain, la terre l’avait encore rejeté, ils dirent alors : « Ceci est l’œuvre de Mouhammad et ses compagnons, ils l’ont déterré »

Ils creusèrent à nouveau du plus profond qu’ils purent, mais le lendemain, la terre l’avait rejeté. Ils surent alors que cela n’avait pas une origine humaine, et le jetèrent ». [Rapporté par Al-Boukhârî.]

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Parmi les exemples de la protection d’Allah envers Son prophète (صلى الله عليه و سلم), on compte le fait qu’Il l’ait sauvé de la tentative d’assassinat qu’avaient préparée les Qourayshites. Ceux-ci s’étaient accordés, de nuit, à choisir, de chaque tribu, un jeune homme robuste et à confier à chacun d’entre eux une épée tranchante pour qu’ils attaquent le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) et lui tombent dessus tous en même temps. Ainsi, ils le tueraient et son sang se répandrait dans les différentes tribus, sans que les Banoû Manaf [puissent le venger] puisqu’ils n’avaient pas la capacité de déclarer la guerre à l’ensemble des Arabes. Alors, Jibrîl (عليه السلام) vint au prophète (صلى الله عليه و سلم), par l’ordre d’Allah, et l’alerta du stratagème que préparaient les associateurs, il lui ordonna de ne pas dormir dans son lit cette nuit et l’informa du fait qu’Allah lui avait ordonné[2] d’émigrer [à Médine].

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Parmi cela aussi, on trouve la protection qu’Allah (عز و جل) a accordée à Son prophète (صلى الله عليه و سلم) contre la ruse de Sourâqah Ibn Mâlik, alors qu’il était sur le chemin de l’émigration.

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Egalement, on retrouve la protection qu’Allah à accordée Son prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu’il se trouvait dans la grotte, et que « Le Véridique[3] » lui dit :

« Ô messager d’Allah ! Si l’un d’entre eux observait à l’endroit où il pose ses pieds, il nous verrait ! »

Ce à quoi il répondit : « Ô Aboû Bakr ! Que penses-tu de deux personnes à qui Allah tient compagnie ! ».

Ibn Kathîr a dit : « Parmi les manières dont Allah a sauvegardé Son messager (صلى الله عليه و سلم), on retrouve le fait qu’il l’ait protégé des gens de la Mecque, de ses nobles, ses vaniteux, ses opulents ; malgré l’extrême haine et animosité qu’ils lui manifestaient, et malgré la guerre qu’ils lui ont livrée nuit et jour. Et ceci grâce aux grands moyens qu’Allah crée par Sa puissance et Sa sagesse grandiose. Ainsi, Il l’a protégé au début de la révélation par le biais son oncle Aboû Tâlib – qui était un digne respecté et obéi chez les Qouraysh – et a engendré dans son cœur de l’affection naturelle, non religieuse, pour le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم). Et s’il s’était converti, les mécréants et notables lui seraient tombés dessus, mais puisqu’ils avaient cette part commune de polythéisme, ils l’avaient craint et respecté. Lorsqu’il mourut, les associateurs lui firent subir toutefois quelques sévices. Puis, Allah lui assigna les Ansars[4], qui lui prêtèrent allégeance à l’Islam et il (صلى الله عليه و سلم) [leur fit le pacte] de rester vivre avec eux, c’est-à-dire à Médine. Lorsqu’il s’y installa, il le protégèrent contre tout mal, et chaque fois qu’une personne parmi les polythéistes ou les gens du Livre projeta de lui faire du mal, c’est Allah qui rusa [contre leur ruse] et retourna leur manigance contre eux-mêmes[5] ».


[1] Aboû Jahl signifiait par cela : « Se prosterne-t-il ? ».

[2] Ou « permis ».

[3] Vient de l’arabe « AsSiddîq » qui désigne une personne qui est honnête et qui atteste de la véracité des autres. Notons qu’il existe d’autres sens pour ce mot. (Cf. chapitre 18, récit du voyage nocturne).

[4] Les « Ansârs », parfois appelés auxiliaires, sont les habitants de Médine qui ont accueilli le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم), lui ont prêté allégeance puis l’ont secouru.

[5] Cf. « Tafsîr Ibn Kathîr ».

Source : https://www.islamhouse.com

La peur d’Allah

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Al-Foudayl Ibn ‘iyâd – Qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Certes, la créature te craint selon la crainte que tu as d’Allah. » [Hilyah Al-Awliyâ de Abou Na’îm, 8/110]

Et semblable à cela se trouve la parole de certains pieux prédécesseurs : « Celui qui a peur d’Allah, toutes choses aura peur de lui, quant à celui qui ne craint pas Allah, Il l’apeura de toutes choses. » [badâi’ Al-Fawâid de Ibn Al-Qayyim 2/470]

قال الفضيل بن عياض رحمه الله: «إِنَّمَا يَهَابُكَ الْخَلْقُ عَلَى قَدْرِ هَيْبَتِكَ لِله». «حلية الأولياء» لأبي نعيم (8/110).
نظير هذا قول بعض السلف «من خاف الله خافه كلُّ شيء ومن لم يخف الله أخافه من كلِّ شيء».بدائع الفوائد لابن القيم (2/470).

Cheikh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Abd Al-Mouhsin Al-‘Abbâd Al-Badr (Qu’Allah les préserve)

Source : http://www.al-badr.net (Traduit par Le Cœur des Croyants)

Les éléments demandés pour la réussite

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Ceux qui connaissent véritablement Allah sont unanimes sur le fait que la réussite [émanant d’Allah] est le fait qu’Il ne t’abandonne pas à ton propre sort. Et l’abandon se traduit par le fait que le serviteur soit délaissé.
Face à cette situation, il convient d’accorder de l’importance à connaître les éléments permettant l’obtention de la réussite.

Ces éléments-là se résument selon ce qui suit :

La bonne intention qui est la base de toute œuvre, de sa droiture et de sa stabilité.

La multiplication des invocations et d’insister (dans ses demandes) auprès d’Allah. Car celui à qui les invocations lui ont été données, il lui aura été donné la clef de toute la réussite.

Être véridique dans la confiance en Allah le très Haut, comme dans la parole de Chou’ayb عليه السلام : {[…] Et ma réussite ne dépend que d’Allah. En Lui je place ma confiance, […]} (Sourate 11, verset 88].

La réforme de l’âme par la science, car la science est pour celui qui la détient une lumière et une clarté. Celui qui aura péri concernant ce point est celui qui aura délaissé les sciences légiférées qui sont les plus grandes portes pour obtenir le succès, la réussite et le bonheur dans la vie d’ici bas et dans celle de l’au-delà.

Combattre son âme sur l’adoration et l’obéissance dans les actes obligatoires et surérogatoires.

Rester auprès des gens de bien et de la droiture.

S’éloigner des gens mauvais et corrompus, car celui qui ouvre son âme en s’asseyant auprès d’eux aura alors ouvert son âme à un abandon et une privation imminente selon l’implication qu’il aura eu dans cette assise.

Et la réussite ne provient que d’Allah seul.

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Abd Al-Mouhsin Al-‘Abbâd Al-Badr (Qu’Allah les préserve)

الأمور التي يُستجلب بها التوفيق

أجمع العارفون بالله على أنَّ التوفيق أن لايكِلك الله إلى نفسك ، وأن الخذلان: أن يوكل العبد إلى نفسه، ومما ينبغي أن يعتنى به في هذا المقام معرفة الأمور التي يُستجلب بها التوفيق وتتلخص في النية الصالحة التي هي أساس العمل وقوامه وصلاحه، وكثرة الدعاء والإلحاح على الله ؛ فإن من أُعطي الدعاء فقد أعطي مفتاح التوفيق وبابه، وصدق التوكل على الله جل وعلا ؛ كما في قول شعيب عليه السلام : {وَمَا تَوْفِيقِي إِلَّا بِاللَّهِ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ }، وإصلاح النفس بالعلم ؛ فإن العلم نورٌ لصاحبه وضياء ، فما أُتي من أتي في هذا الباب إلا من إضاعته لعلم الشريعة التي هي أعظم أبواب التوفيق والسعادة في الدنيا والآخرة، ومجاهدة النفس على العبادة والطاعة فرضها ونفلها،وملازمة أهل الصلاح والاستقامة ، والبُعد عن أهل الشر والفساد ؛ فإن من فتح على نفسه باب مجالسةٍ لأهل شرٍ وفساد فتح على نفسه من باب الخذلان والحرمان شيئا عظيما بحسب حاله من هذه المجالسة، وبالله وحده التوفيق

Source : http://www.al-badr.net (Traduit par Le Cœur des Croyants)

Deux adoratrices médinoises

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‘Abd Allah fils de la soeur de Muslim Ibn Sa’d nous a informés de cette histoire:

 

« J’ai souhaité accomplir le pèlerinage, alors mon oncle maternel me confia la somme de dix mille dirhams en me disant : « Lorsque tu arriveras à Médine, recherche le foyer le plus pauvre de la ville et donne leur cet argent. »

Arrivé à Médine, je demandai à ce que l’on m’indique le foyer le plus pauvre de la ville, on m’indiqua alors la maison d’une famille. Je frappai à leur porte et une femme me répondit :

« Qui est là? »

Je lui répondis : « Un homme venant de Bagdad. On m’a confié dix mille dirhams, en m’enjoignant de les remettre à la famille la plus pauvre de Médine et c’est vous que l’on m’a décrit ainsi, alors prenez cet argent. »

Elle me répondit : « Ô serviteur d’Allah! Ton compagnon a mis comme condition que ce soit remis à la famille la plus pauvre, sache que nos voisins d’à côté sont plus pauvre que nous. »

Je les laissai donc pour me rendre chez ces derniers. Je frappai à leur porte et une femme me répondit. Je lui dis la même chose que j’avais dite à la précédente. 

Elle me dit : « Ô serviteurs d’Allah! Nous et nos voisins sommes au même niveau de pauvreté, partage-donc cet argent entre nous »

Source : Récits de Femmes Vertueuses, d’Ibn Al-Jawzî, éditions Al-Bayyinah

Le conseil conjugal

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A notre époque, les systèmes sociétaux éloignent de plus en plus l’individu de son orientation première qui est l’adoration exclusive d’Allah ta’âla et tendent à lui imposer un idéal de bonheur faisant abstraction de sa spiritualité voire l’incriminant dans les troubles qui l’animent.

Dans ce contexte, le musulman souffre désormais de maux qu’il peine à nommer le poussant parfois à la transgression pour assouvir un vil dessein enjolivé par ces systèmes de société qui n’épargnent pas les nations musulmanes.

Souvent la frustration et le désespoir d’atteindre ce bonheur tant convoité font naître de véritables tableaux pathologiques sur un versant névrotique (trouble anxieux, dépression) ou psychotique (schizophrénie).

Tandis que ces pathologies subissent une croissance exponentielle dans notre communauté, les praticiens avisés en psychothérapie conforme aux enseignements de notre religion se font rares lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes, bon gré mal gré, des agents à la solde de ces systèmes, au service de ces pathologies spirituo-psychologiques.

Je vous invite, si ce n’est pas déjà fait, à parcourir mon ouvrage « les maladies psychologiques » aux éditions Tawbah afin de mieux saisir l’importance de ce sujet.

Aidé de mon collègue, Mr Hicham Lagssasse, nous tentons chaque jour, au sein de mon cabinet médical, de soutenir des couples, des familles mais aussi des individus en détresse et participer à résoudre leurs maux selon une approche « islamique » responsabilisante.

Après en avoir avisé shaykh Wassioullah, nous apprenons qu’il a lui-même fait l’expérience des fruits bénéfiques de cette approche et constaté la nécessité de veiller à soutenir nos coreligionnaires dans ce champ.

Voici l’échange :

Questionneur : Ô shaykh, quel est votre avis sur le fait d’aider les gens, comme je le fais par ailleurs, au moyen d’assise psychothérapeutique, familiale et sociale dans la résolution de certains troubles ?

Shaykh : Par Allah ! Ces familles ont besoin d’être exhortées à la manière du prophète (‘alayhi salat wa salam) et on ne peut espérer (d’assainissement) qu’en suscitant chez eux la crainte d’Allah au point où certains subhanallah violentent leurs enfants voire même leur fille malgré son âge avancé, elle essuie des insultes désobligeantes…nombreux sont ceux qui me sollicitent en cela comme médiateur et je demande à écouter l’autre parti telle qu’une épouse à laquelle je demande à parler à son époux en lui signifiant que je dois vérifier la véracité de ses propos, et voir si elle ne ment pas, mais tandis que certains acceptent (la médiation), d’autres la refusent…par Allah, il y avait un homme dont l’épouse était une doctoresse ma cha Allah, elle avait pour habitude de m’appeler et de m’interroger pour des fatawa, elle était orientée dans la Hijama et l’herboristerie et avait un cabinet pour femmes ma cha Allah quant à son époux il ne travaillait pas et profitait du salaire de son épouse et malgré cela il était injuste envers elle puis il vint ici et j’ai mis en place une médiation en exhortant celui-ci de la sorte: honte à toi de les priver d’un bon comportement de ta part, cesse donc de les nuire ! Nous eûmes vent du fait qu’il se réforma par la suite.

Questionneur : Subhanallah ! A travers mon expérimentation, il s’est avéré que les gens ont en effet besoin d’exhortations et parfois la confrontation des points de vue facilite les choses

Shaykh : Particulièrement lorsque les deux partis sont présents

Questionneur : Oui, les deux partis sont toujours présents

Shaykh : Ce travail est honorable qu’Allah t’assiste, investis-toi en cela et en toute circonstance on s’inspire de ce qui est rapporté du prophète (‘alayhi salat wa salam) : quand bien-même il pouvait s’énerver, il ne frappait point ni n’insultait ni n’a divorcé et pouvait être impassible tout un mois (face à ce qui l’irritait) ; nous rappelons cela aux gens en espérant par Allah que l’issue sera bonne

Questionneur : Nous voyons aussi que la plupart de ceux qui s’investissent dans ce champ font la promotion d’une approche profane et transgressive (de la loi islamique), lorsqu’une femme sollicite un tel praticien, il l’invite à se rendre dans des lieux de distractions (prohibés) etc…ou bien l’homme qui consulte avec son épouse est invité à recourir à des choses blâmables fragilisant dès lors ce lien établi entre l’individu et son Seigneur

Shaykh : Oui, ceci est vrai et c’est pour cette raison que votre implication dans ce champ est honorable, qu’Allah te bénisse

Questionneur : Qu’Allah te bénisse

Shaykh : Qu’Allah te préserve

Fin de l’échange.

Publié par le Docteur Moloud Ait M’Hammed, Administrateur du site http://www.muslim-sante.com

Source : muslim-sante.com/fr  (Nous vous invitons à le consulter et en tirer profit)

La beauté du coeur

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Cheikh Al-Islâm

Ibn Taymiyyah رحمه الله ,

a dit :

 

 

« La beauté du cœur issue des œuvres pieuses transparaît sur le visage tout comme la laideur du cœur issue des mauvaises actions transparaît sur le visage. Ensuite, cela s’intensifie en fonction de la quantité des bonnes ou mauvaises œuvres. Plus l’obéissance à Allah et la piété sont grandes, plus la beauté est intense et plus le péché et la transgression sont grands, plus la laideur est grande, jusqu’à changer l’apparence d’une personne, la rendant belle ou laide. En effet, combien de gens ayant une apparence hideuse sont-elles devenues belles par la beauté et la splendeur de leurs œuvres pieuses qui a fini par transparaître dans leur apparence.

C’est pourquoi cela apparaît clairement lorsque l’on persiste à commettre des péchés à la fin de sa vie. On observe ainsi que plus les gens de la Sunnah, et de l’obéissance envers Allah vieillissent, plus ils deviennent beaux à tel point que l’un d’eux devient plus beau lorsqu’il est âgé que lorsqu’il était jeune. À l’inverse, on observe que plus les gens de l’hérésie et de la désobéissance envers Allah vieillissent, plus leur laideur et défauts deviennent grands, si bien que celui qui était ébahi par leur beauté lorsqu’ils étaient jeunes ne peut plus les regarder. »

Source : Al-Istiqâmah