L’explication du livre « Les 4 règles » (+ lien pdf)

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Nous sommes heureux de vous présenter l’explication du livre « Les 4 règles » de l’Imâm Mouhammad Ibn ‘Abdi Al-Wahhâb رحمه الله par le grand savant ‘Abdou Ar-Rahmân Al-Barrâk حفظه الله aux éditions RIWÂQ.

Qu’Allah les récompense pour nous avoir donné l’accord de diffuser ce livre dans son intégralité. N’hésitez pas à le partager pour que cela profite au maximum inchâAllah.

 

 

 

Nous vous mettons à disposition le lien PDF dans lequel vous pourrez le télécharger dans son intégralité, et nous vous proposons également l’ensemble du livre en lecture sur cette page avec un sommaire qui vous permettra d’accéder à chaque partie du livre que vous souhaitez.

Sommaire :

Préface (des traducteurs)
Introduction
Avant-propos [du Chaykh ‘Abdou Ar-Rahmân Al-Barrâk]
Texte original des 4 règles [Introduction]
– Première règle
– Deuxième règle
– Troisième règle
– Quatrième règle
Commentaire des 4 règles
Première règle
Deuxième règle
Troisième règle
Quatrième règle

Préface (des traducteurs)

Louange à Allah.

Que la bénédiction et la paix soient sur notre prophète Mouhammad, sa famille et ses compagnons.

La foi est le socle de la religion, l’assise sur laquelle les musulmanes et les musulmans doivent construire leur vie. Elle est comparable à une source d’eau autour de laquelle tout semble reprendre vie, elle revivifie les cœurs. Elle nous protège dans un monde où le « ni dieu ni maître » résonne comme un cri de ralliement, où la modernité vénérée et exaltée a élevé l’homme au rang de divinité.

{Seigneur, dit Satan, puisque Tu m’as égaré, je m’emploierai à égarer les hommes, en embellissant, à leurs yeux, la vie sur terre.} [Sourate Al-Hijr, verset 39]

Allah a pourtant envoyé, en tout temps, Ses messagers avec la même révélation : {Adorez Allah et éloignez-vous du culte des idoles.} [Sourate des Abeilles, verset 36]

Tous disaient : {Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n’avez d’autre divinité que Lui !} (1) [Sourate des Murailles, verset 59]

C’est de cette facette de la foi, le Tawhîd ou Unicité, que traite ce livre en dénonçant son contraire à savoir le Chirk (le polythéisme). Les arabes qui peuplaient la péninsule arabique avant l’avènement de l’Islam adoraient de nombreuses idoles ; chaque tribu, chaque peuple, chaque clan avait ses propres divinités. Ils étaient tous imprégnés des croyances héritées de leurs ancêtres.

{Et lorsqu’on leur dit : « Suivez ce qu’Allah a révélé ! » Ils rétorquent : « Non ! Nous suivons plutôt ce que nos ancêtres nous ont légué !} [Sourate de Louqmân, verset 21]

On trouve malheureusement, aujourd’hui encore, des relents de ces croyances primitives chez certains musulmans, conséquences probables de l’ignorance et du conformisme aveugle. Ainsi, nous avons choisi de traduire des écrits du Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abdi Al-Wahhâb رحمه الله. Grand savant musulman, il vécut au douzième siècle de l’hégire (2).
Beaucoup le considèrent comme un réformateur, un de ces hommes auxquels cette prophétie du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم fait allusion : « Allah سبحانه و تعالى envoie à cette communauté, à la tête de chaque siècle, des hommes qui lui revivifient sa religion. » Il a œuvré tout au long de sa vie à purifier la croyance et à la débarrasser des mythes et des mensonges qui la souillaient. Il a œuvré sans relâche afin de rétablir le pur monothéisme, la religion des bien-aimés d’Allah, Abraham et son descendant Mouhammad صلى الله عليه و سلم, la religion de tous les prophètes.

A ses écrits, nous avons ajouté les commentaires du Chaykh ‘Abdou-Ar-Rahmân Al-Barrâk, théologien reconnu pour son savoir. Ses explications sont d’une clarté et d’une pertinence remarquables. Nous nous sommes attachés à rester fidèles autant que possible au texte arabe tout en veillant à ne pas froisser la langue française. Les notes de bas de pages sont le travail du Chaykh ‘Abdou-Ar-Rahmân As-Soudais, élève de Chaykh Al-Barrâk, sauf celles que nous avons mises en italique et accompagnées de cette indication « [Ndt] » (Note du traducteur).

Nous avons utilisé pour la traduction du sens des versets coraniques, la version du professeur Mouhammad CHIADMI que nous avons comparée à celle du complexe du roi Fahd. Nous avons procédé à quelques modifications, peu nombreuses dans l’ensemble, lorsque cela nous a paru nécessaire. Nous espérons que ce travail sera bénéfique pour nos frères et sœurs francophones ne comprenant pas encore la langue arabe. Nous les encourageons vivement à faire tous les efforts nécessaires pour acquérir cet outil qui leur permettra d’avoir une meilleure compréhension de leur religion. Enfin, nous demandons à Allah de nous pardonner nos péchés, nos faiblesses et nos erreurs. Seigneur ! Nous T’implorons humblement, nous Te prions, soumis, afin que Tu nous couvres de Ta miséricorde et nous ouvres les portes de Ton Paradis.

Alexandrie, le 25 janvier 2013

Michaël ‘Abdou-Rahmân CHORRO
François ‘Abdou-Allah CURTILLET

(1) Ce verset revient plusieurs fois dans la sourate des Murailles (59, 65, 73, 85) mais aussi dans la sourate de Hoûd (50, 61, 84)

(2) Il est né en 1115 et mourut en 1206 de l’hégire ce qui correspond aux années 1703 – 1791 du calendrier grégorien.

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Le repentir d’un prisonnier (Vidéo)

La peur d’Allah

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Al-Foudayl Ibn ‘iyâd – Qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Certes, la créature te craint selon la crainte que tu as d’Allah. » [Hilyah Al-Awliyâ de Abou Na’îm, 8/110]

Et semblable à cela se trouve la parole de certains pieux prédécesseurs : « Celui qui a peur d’Allah, toutes choses aura peur de lui, quant à celui qui ne craint pas Allah, Il l’apeura de toutes choses. » [badâi’ Al-Fawâid de Ibn Al-Qayyim 2/470]

قال الفضيل بن عياض رحمه الله: «إِنَّمَا يَهَابُكَ الْخَلْقُ عَلَى قَدْرِ هَيْبَتِكَ لِله». «حلية الأولياء» لأبي نعيم (8/110).
نظير هذا قول بعض السلف «من خاف الله خافه كلُّ شيء ومن لم يخف الله أخافه من كلِّ شيء».بدائع الفوائد لابن القيم (2/470).

Cheikh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Abd Al-Mouhsin Al-‘Abbâd Al-Badr (Qu’Allah les préserve)

Source : http://www.al-badr.net (Traduit par Le Cœur des Croyants)

Le conseil conjugal

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A notre époque, les systèmes sociétaux éloignent de plus en plus l’individu de son orientation première qui est l’adoration exclusive d’Allah ta’âla et tendent à lui imposer un idéal de bonheur faisant abstraction de sa spiritualité voire l’incriminant dans les troubles qui l’animent.

Dans ce contexte, le musulman souffre désormais de maux qu’il peine à nommer le poussant parfois à la transgression pour assouvir un vil dessein enjolivé par ces systèmes de société qui n’épargnent pas les nations musulmanes.

Souvent la frustration et le désespoir d’atteindre ce bonheur tant convoité font naître de véritables tableaux pathologiques sur un versant névrotique (trouble anxieux, dépression) ou psychotique (schizophrénie).

Tandis que ces pathologies subissent une croissance exponentielle dans notre communauté, les praticiens avisés en psychothérapie conforme aux enseignements de notre religion se font rares lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes, bon gré mal gré, des agents à la solde de ces systèmes, au service de ces pathologies spirituo-psychologiques.

Je vous invite, si ce n’est pas déjà fait, à parcourir mon ouvrage « les maladies psychologiques » aux éditions Tawbah afin de mieux saisir l’importance de ce sujet.

Aidé de mon collègue, Mr Hicham Lagssasse, nous tentons chaque jour, au sein de mon cabinet médical, de soutenir des couples, des familles mais aussi des individus en détresse et participer à résoudre leurs maux selon une approche « islamique » responsabilisante.

Après en avoir avisé shaykh Wassioullah, nous apprenons qu’il a lui-même fait l’expérience des fruits bénéfiques de cette approche et constaté la nécessité de veiller à soutenir nos coreligionnaires dans ce champ.

Voici l’échange :

Questionneur : Ô shaykh, quel est votre avis sur le fait d’aider les gens, comme je le fais par ailleurs, au moyen d’assise psychothérapeutique, familiale et sociale dans la résolution de certains troubles ?

Shaykh : Par Allah ! Ces familles ont besoin d’être exhortées à la manière du prophète (‘alayhi salat wa salam) et on ne peut espérer (d’assainissement) qu’en suscitant chez eux la crainte d’Allah au point où certains subhanallah violentent leurs enfants voire même leur fille malgré son âge avancé, elle essuie des insultes désobligeantes…nombreux sont ceux qui me sollicitent en cela comme médiateur et je demande à écouter l’autre parti telle qu’une épouse à laquelle je demande à parler à son époux en lui signifiant que je dois vérifier la véracité de ses propos, et voir si elle ne ment pas, mais tandis que certains acceptent (la médiation), d’autres la refusent…par Allah, il y avait un homme dont l’épouse était une doctoresse ma cha Allah, elle avait pour habitude de m’appeler et de m’interroger pour des fatawa, elle était orientée dans la Hijama et l’herboristerie et avait un cabinet pour femmes ma cha Allah quant à son époux il ne travaillait pas et profitait du salaire de son épouse et malgré cela il était injuste envers elle puis il vint ici et j’ai mis en place une médiation en exhortant celui-ci de la sorte: honte à toi de les priver d’un bon comportement de ta part, cesse donc de les nuire ! Nous eûmes vent du fait qu’il se réforma par la suite.

Questionneur : Subhanallah ! A travers mon expérimentation, il s’est avéré que les gens ont en effet besoin d’exhortations et parfois la confrontation des points de vue facilite les choses

Shaykh : Particulièrement lorsque les deux partis sont présents

Questionneur : Oui, les deux partis sont toujours présents

Shaykh : Ce travail est honorable qu’Allah t’assiste, investis-toi en cela et en toute circonstance on s’inspire de ce qui est rapporté du prophète (‘alayhi salat wa salam) : quand bien-même il pouvait s’énerver, il ne frappait point ni n’insultait ni n’a divorcé et pouvait être impassible tout un mois (face à ce qui l’irritait) ; nous rappelons cela aux gens en espérant par Allah que l’issue sera bonne

Questionneur : Nous voyons aussi que la plupart de ceux qui s’investissent dans ce champ font la promotion d’une approche profane et transgressive (de la loi islamique), lorsqu’une femme sollicite un tel praticien, il l’invite à se rendre dans des lieux de distractions (prohibés) etc…ou bien l’homme qui consulte avec son épouse est invité à recourir à des choses blâmables fragilisant dès lors ce lien établi entre l’individu et son Seigneur

Shaykh : Oui, ceci est vrai et c’est pour cette raison que votre implication dans ce champ est honorable, qu’Allah te bénisse

Questionneur : Qu’Allah te bénisse

Shaykh : Qu’Allah te préserve

Fin de l’échange.

Publié par le Docteur Moloud Ait M’Hammed, Administrateur du site http://www.muslim-sante.com

Source : muslim-sante.com/fr  (Nous vous invitons à le consulter et en tirer profit)

« Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier… »

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Beaucoup parmi nous, lorsqu’Allah immensifie le Noble Coran et le décrit s’il descendait sur une montagne, passent sur ce genre de versets et ne sont même pas touché…

En réalité, il existe deux catégories : une montagne massive et le malheureux fils d’Adam.

La différence qui existe entre eux est :

  • La montagne massive, Allah nous a cité un exemple et nous a informé (et Il est le plus véridique) que : « Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah (de Sa menace). »  (Sourate 59, v.21)
  • Et il y a le malheureux fils d’Adam dont son coeur est plus dur que de la pierre et qu’une montagne massive. Il ne s’humilie pas devant Allah et ne craint pas Son châtiment.

Ainsi, Allah a dit :« Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah (de Sa menace). »

Et Il dit dans la sourate Ar-Ra’d (Le Tonnerre) : « S’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marche, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci*). » (Sourate 13, v.31)

Ici la réponse à la condition « S’il y avait un Coran … » n’a pas été citée, elle est effacée. Le verset signifie que s’il y avait un Coran à mettre les montagnes en marches, à fendre la terre ou à faire parler les morts (ce serait celui-ci). Ce serait ce Coran!

La réponse n’a pas été évoquée car le sens (du verset) indique clairement cette signification là et qui est ancrée dans le coeur des croyants, des pieux et des savants de la Parole d’Allah.

Allah -Le Majestueux, Le Transcendant- a magnifié le Noble Coran afin que la glorification des musulmans, et de ceux qui croient en leur Seigneur, pour Sa parole augmente.

Ce n’est pas un sujet facile. C’est la parole du Seigneur de l’Univers qui nous a été transmise ; c’est la plus grande fierté pour l’Ange Jibrîl عليه السلام et Allah l’a béni, car il est descendu avec la Révélation du Ciel à la Terre. Et c’est pour cela qu’Allah a honoré l’Ange Jibrîl, à cause de la grandeur du Coran qu’il portait et transmettait à notre Prophète صلى الله عليه و سلم.

Lorsque les juifs ont usé de mots violents à l’encontre de l’Ange Jibrîl, le Coran fut révélé pour l’innocenter, le secourir et attester de sa loyauté ; tout cela dû à l’immensité de ce qu’il portait avec lui et faisait descendre.

Allah dit : « Dis : Quiconque est ennemi de Jibrîl doit connaître que c’est lui qui, avec la permission d’Allah, a fait descendre sur ton coeur cette révélation (…) » (Sourate 2, v.97)

Ainsi Allah a valorisé l’Ange Jibrîl. Ce qui figure parmi les causes de l’immensité de l’Ange Jibrîl et sa grande valeur est que celui qui est son ennemi est l’ennemi d’Allah, car c’est lui qui a descendu le Coran sur le coeur de Muhammad صلى الله عليه و سلم.

Et le but de cela est de montrer l’estime d’Allah pour Sa parole -Glorifié et Éxalté soit-Il-. Et personne n’est plus savant d’Allah et de Sa parole qu’Allah Lui-même.

Les gens de science disent que tout le Coran est immense, et ce qui est encore plus immense, ce sont les versets d’Allah parlant d’Allah.

Donc lorsque les versets parlent des Attributs d’Allah, de Ses noms bénis, de Son absolue perfection et de Sa magnificence absolue, ils ont une grande influence sur les âmes et un impact sur les coeurs.

Si la personne passe une partie de sa vie en écoutant la récitation du Noble Coran, des versets évoquant l’immensité d’Allah, Sa grandeur, Sa royauté, Sa puissance, de la grandeur de Sa miséricorde et qu’il ne ressent ni peur, ni frisson, ni humilité dans son coeur, nous ne disons pas qu’il n’est pas croyant, mais nous disons qu’il y a un fossé qui le sépare de la perfection de la foi.

C’est pour cette raison qu’Allah S’est Lui-même glorifié dans Son Noble Livre.

Le Noble Coran est une source d’acquisition (de science) et de pudeur pour nous, et il n’y rien que nous désirons connaître le plus si ce n’est les descriptions de notre Seigneur -Glorifié et Exalté soit-Il- et sa seule issue se trouve dans le Noble Coran. Et certains savants disaient à propos de la parole d’Allah -Glorifié et Exalté soit-Il- : « Que soit Exalté Allah, le Vrai Souverain ! Ne te hâte pas (de réciter) le Coran avant que ne te soit achevée sa révélation. Et dis : « Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!. » (Sourate 20, v.114)

Les pieux prédécesseurs ont expliqué ce verset : « Et dis : Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances! par le Coran! » 

Mis à part le Noble Coran et la Sunna du Prophète صلى الله عليه و سلم les gens n’ont besoin de rien.

*NdT : ce qui est entre parenthèse est en réalité un ajout dans la traduction du sens afin que le verset soit compris par le lecteur francophone, alors qu’en arabe cela n’a pas été évoqué car le sens est comprit.

Source : Voyage avec le Coran saison 2.

Nos Pieux prédécesseurs et le Noble Coran

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  • Ahmad Ibn Tha’labah rapporte : « J’ai entendu Salim Al-Khawwâs dire : Je récitais le Coran et n’y trouvais pas de suavité. J’ai donc dit à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم. » La suavité survint alors un peu. Je dis ensuite à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais de Jibrîl عليه السلام lorsqu’il en informait le Prophète صلى الله عليه و سلم. » La suavité augmenta, puis je lui dis : « Récite-le comme si tu l’entendais d’Allah au moment où Il l’a prononcé », et la suavité de la récitation dépassa tout. » (As-Siyar 8/180)
  • Husayn Al-‘Unquzî rapporte : « Lorsque la mort vint à Ibn Idrîs, sa fille pleura, et il lui dit : Ô ma fille, pleure pas car, dans cette maison, j’ai récité intégralement le Coran quatre mille fois. » (As-Siyar 9/44)
  • ‘Abd Allah Ibn ‘Umar a dit : « On doit reconnaître l’adepte du Coran en sa nuit alors que les gens dorment, en sa journée alors que les gens se montrent insouciants, en sa tristesse alors que les gens se réjouissent, en ses pleurs alors que les gens rient, en son silence alors que les gens palabrent, et en son recueillement alors que les gens se pavanent. L’adepte du Coran doit pleurer, s’attrister, se montrer bienveillant, sage, et taciturne ;  et Il ne doit pas être rude, insouciant, criard et dur. » (Sifah As-Safwah 1/188)
  • Abû Al-‘Âliyah a dit : « Apprenez le Coran en ne dépassant pas cinq versets à la fois, car cela est meilleur pour la mémorisation, et Jibrîl descendait avec le Coran par lot de cinq verset. » (As-Siyar 4/211)
  • A-Hasan a dit : « Ceux qui récitent le Coran sont de trois catégories. Le premier est un homme qui en a fait une marchandise qu’il déplace d’une ville à une autre, cherchant ainsi ce qui est auprès des gens. Le deuxième est un homme qui a récité le Coran, mémorisé ses lettres, mais transgressé ses limites, l’utilisant pour s’introduire auprès des gouverneurs et se montrer arrogant face aux gens de sa contrée. On trouve la majeure partie de ce type d’hommes parmi les mémorisateurs du Coran ; puisse Allah ne pas multiplier leur nombre. Le troisième est un homme qui a récité le Coran et pleuré de ce qu’il connaît du remède du Coran, et qui l’applique sur le mal de son coeur. Ainsi, il veille pour Allah, ses yeux versent des larmes, la tristesse est sa compagne, il se pare du recueillement, et il persévère longuement dans son oratoire. C’est par lui qu’Allah fait descendre la pluie, survenir la victoire, et disparaître les calamités. Par Allah, ceux qui font partie de cette catégorie de mémorisateurs du Coran sont plus rares que le souffre rouge! » (Mawû’ah ibn Abî-d-Dunyâ 3/290)
  • Makhûl a dit : « Récite ce que le Coran t’interdit, et s’il ne t’interdit rien, alors tu ne le lis pas réellement. » (Al-Hilyah 2/180)
  • Yûnus Ibn Jubayr rapporte : « Nous avons accompagné Jundub Ibn ‘Abd Allah puis lui avons dit : « Adresse-nous une recommandation. » Il dit : « Je vous enjoins à la crainte d’Allah et au Coran, car il est la lumière de la nuit ténébreuse, et la guidée du jour. Mettez-le en pratique, quel que soient l’effort et l’indigence, et si une calamité survient donnez vos biens plutôt que vos personnes ; et si une calamité est plus grande encore, donnez vos biens et vos personnes plutôt que votre religion, car le dépouillé est celui qui est dépouillé de sa religion, et le spolié est celui qui est privé de sa religion. Il n’est aucune richesse après l’Enfer, et aucune indigence après le Paradis. L’enfer ne libère pas ses prisonniers et ne se passe pas de ses pauvres. » (Az-Zuhd li Ahmad 360)
  • Mujâhid rapporte : « Ibn ‘Umar accomplissait la prière lorsqu’il parvint à ce verset : «Vous ne parviendrez à la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez» il affranchit une servante qu’il voulait épouser, alors qu’il était encore dans la prière. » (Az-Zuhd li Ahmad 242)
  • Abû Hammâm rapporte : « J’ai demandé à ‘Îsâ Ibn Dâwud : Qu’est-ce que tu désires le plus en ce bas-monde? » Il pleura et dit : « J’aimerais que ma poitrine s’ouvre et que je puisse voir mon coeur et ce qu’y a produit le Coran. » Et lorsque ‘Îsâ récitait, il sanglotait au point que je dise : Son âme va sortir maintenant. » (Al-Mutamannîn 49)
  • Talq a dit : « L’homme qui a la plus belle voix lorsqu’il récite le Coran est celui qui, lorsqu’il récite, tu entends qu’il craint Allah سبحانه و تعالى. » (Az-Zuhd li Ahmad 217)
  • Ahmad Ibn Abî Al-Hawârî a dit : « Je récite parfois le Coran et vois un verset qui me fait perdre la raison. Je m’étonne de voir ceux qui mémorisent le Coran apprécier le sommeil et s’accommoder des préoccupations de ce bas-monde, alors qu’ils prononcent la Parole du Miséricordieux. S’ils comprenaient ce qu’ils récitent, en connaissaient le droit, s’en délectait et se plongeait dans la conversation, ils perdraient le sommeil de joie face à ce qu’on leur a accordé. » (Al-Hilyah 4/254)

Source : « Ainsi étaient nos Pieux prédécesseurs », éditions Tawbah.

Les implications de l’espoir

maxresdefaultIl convient de savoir que celui qui espère une chose, son espoir implique trois choses :

  1. La première est l’amour de ce qu’il espère
  2. La deuxième est la crainte de la perdre
  3. Et la troisième est son application.

Quant à l’espoir qui n’est accompagné d’aucune de ces trois choses, il est de l’ordre des fausses espérances. L’espoir est une chose et les fausses espérances en sont une autre, car toute personne qui espère ressent de la crainte, et celui qui emprunte un chemin et ressent de la crainte presse le pas de peur de manquer ce qu’il recherche.

Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم a dit : « Celui qui craint [d’arriver trop tard], chemine de nuit; et celui qui chemine de nuit parvient à destination. La marchandise d’Allah est précieuse, la marchandise d’Allah est la Paradis. » [As-Sahîhah (2335)]

De la même manière qu’Allah a attribué l’espoir à ceux qui pratiquent des œuvres pieuses, Il leur a également attribué la crainte, ainsi on voit que l’espoir et la crainte utiles sont ceux qui sont accompagnés d’œuvres pieuses, comme Allah dit : { Ceux qui tremblent par crainte de leur Seigneur, croient en Ses versets, ne Lui associent rien, donnent ce qu’ils peuvent et dont les cœurs tremblent de crainte à la pensée de retourner à leur Seigneur; ceux-là s’empressent d’accomplir de actions et sont les premiers à les accomplir. } [Sourate 23, Verset 57-61]

‘Âishah رضي الله عنها rapporte : « J’ai interrogé le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم à propos de ce verset, et j’ai dit : S’agit-il de ceux qui consomment de l’alcool, tombent dans la fornication et volent? Il répondit : Non, Ô fille du véridique ! Mais il s’agit de ceux qui jeûnent, accomplissent la prière, acquittent l’aumône, et craignent qu’on ne l’accepte pas d’eux, ce sont eux qui s’empressent d’accomplir de bonnes actions. » [As-Sahîhah (162)]

Allah a décrit les bienheureux par la bienfaisance accompagnée de crainte, et Il a décrit les malheureux par la malfaisance accompagnée [d’illusion] de sécurité.

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Quelle raison et quelle religion considèrent les attaques-suicides et les destructions comme un Jihâd ?

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Introduction [1]

La Louange est Allah, nous Le louons, nous recherchons Son aide et nous demandons Son pardon. Nous cherchons refuge auprès de Lui contre la méchanceté de nous-mêmes et contre nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, ne s’égarera jamais et celui qu’Allah égare ne sera jamais guidé. Je témoigne que Le Seul qui mérite l’adoration est Allah l’Unique et que Mouhammad est Son adorateur et Son messager. Que les salutations et la prière d’Allah soient sur lui, sa famille, ses compagnons et celui qui a suivi son chemin et qui a été guidé par sa guidée jusqu’au Jour Dernier.

SHAYTAN ÉGARE LES MUSULMANS AUX  MOYENS DE  LA NÉGLIGENCE ET DE L’EXCES

Shaytân a deux moyens pour pénétrer chez les Musulmans, grâce auxquels il pourra exécuter la tâche de les égarer et de les tromper. Un de ces moyens est lorsque le musulman fait partie des  gens qui sont négligents et désobéissants, Shaytân lui enjolive la désobéissance et les passions, afin qu’il reste éloigné d’Allah et de Son Messager صلى الله عليه وسلمqui a dit : « Le Paradis est entouré de péchés, et l’Enfer est entouré de passions. »[2]

Le second moyen de Shaytân est lorsque le musulman fait partie de ceux qui sont obéissants et adorateurs, il lui embellit l’excès et l’extrémisme dans la Religion pour corrompre sa Religion. Allah عز وجل  a dit :

« Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. » {An-Nisaa : 171}

« Dis : «Ô gens du Livre, n’exagérez pas en votre religion, s’opposant à la vérité. Ne suivez pas les passions des gens qui se sont égarés avant cela, qui ont égaré beaucoup de monde et qui se sont égarés du chemin droit. » {Al-Mâ idah  : 77}

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a  dit : « Prenez garde à l’excès (al-ghoulouw) dans la Religion, car ce qui provoqua la perte de ceux qui vous ont précédés fut l’excès dans la Religion. »[3]

 

LA MAUVAISE COMPRÉHENSION EST LE RÉSULTAT DU  SUIVI DES PASSIONS ET DU FAIT DE NE PAS REVENIR AUX GENS DE SCIENCE

Parmi les tromperies de Shaytân sur ces extrémistes, le fait d’embellir à leurs yeux le suivi des désirs, l’obéissance à leurs leaders et la mauvaise compréhension. Shaytân les amène à s’abstenir de revenir aux savants, afin que les gens de science ne puissent pas les éclairer et les guider vers ce qui est juste. Par conséquent, ils restent dans leur erreur et leur égarement.

Allah عز وجل  a dit :

«Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion : sinon elle t’égarera du sentir d’Allah».{Sad : 26}

« Et qui est plus égaré que celui qui suit sa passion sans une guidée d’Allah ? Allah vraiment, ne guide pas les gens injustes ». {Al-Qasas  : 50}

« Et quoi ! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu’il la voit belle… ? – Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut – »{AL-Fâtir : 8}

« Est-ce que celui qui se base sur une preuve claire venant de son Seigneur est comparable à ceux dont on a embelli les mauvaises actions et qui ont suivi leurs propres passions ». {Muhammad : 14}

« C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclinaison vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en  connaît l’interprétation, à part Allah ». {Aal-‘Imrân : 7}

‘Aisha  رضي الله عنها rapporte que  le Prophète صلى الله عليه وسلم  récita ce verset et dit : « Si vous voyez ceux qui suivent les versets équivoques, il s’agit de ceux qu’Allah a mentionnés, alors méfiez-vous d’eux. »[4]

Et il  صلى الله عليه وسلم   dit :  « Celui pour qui Allah veut le bien, Il lui donne la compréhension de la Religion. » [5]

Les paroles de ce hadith prouvent que le signe d’Allah désirant le bien pour Son serviteur se traduit par le fait qu’Il lui attribue la compréhension de la Religion. Et le sens de ce hadith inclut la preuve que celui  pour lequel Allah ne veut pas le bien, Il ne lui donnera pas la compréhension de la Religion, il sera plutôt affligé par une pauvre compréhension.

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La Miséricorde

3138331258_1_2_7YQwyGmAÔ Musulmans !

Craignez Allah sincèrement car avec la crainte d’Allah les degrés sont élevés, les tourments sont dissipés et le mal est repoussé.

Sachez, serviteurs d’Allah, que la vie est construite sur des bases et des principes qui engendrent le bonheur et qui encouragent les créatures à s’aider mutuellement, et parmi ceux-ci se trouve la miséricorde. La miséricorde est une grande qualité qu’Allah a donnée aux bienheureux et en a privé les malheureux. La miséricorde est implanté dans les créatures et dans la nature des êtres vivants, selon Abou Houreyra (qu’Allah soit satisfait de lui) le Prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) a dit :  » Allah possède cent miséricordes ; il a descendu une parmi elles sur terre avec laquelle les créatures se témoignent réciproquement de la compassion, ainsi le cheval et la chamelle lèvent leurs sabots pour ne pas blesser leurs petits ; et Allah a gardé quatre-vingt-dix-neuf miséricordes pour le jour du jugement«  [ rapporté par Al-Boukhari ]

La miséricorde fait partie des qualités d’Allah -qu’il soit exalté- comme il sied à Sa majesté. La miséricorde est une qualité de perfection chez les créatures ; avec la miséricorde, les créatures ressentent de la tendresse les uns envers les autres ; celui qui est fort a pitié de celui qui est faible, il l’aide et le protège contre son mal ; et les fils d’Adam s’aiment mutuellement. La miséricorde se trouve dans la nature humaine créée par Allah, mais cette nature humaine peut être effacée à cause des péchés, ceci provoque la disparition de la miséricorde et rend le cœur dur ne ressentant plus aucune pitié. Et bien que la miséricorde fasse partie de la nature humaine et sois une grande qualité qu’Allah  a créée en Ses serviteurs, l’Islam a ordonné aux musulmans d’être miséricordieux car l’Islam est la religion de la miséricorde ; de même que les enseignements de l’Islam sont venues pour la réalisation du bien, de la justice, de la tranquillité, de la vérité, de la paix, de l’adoration d’Allah le Seigneur des mondes, et pour la disparition de ce qui est faux et du mal, Allah  a dit à son Prophète – صلى الله عليه و سلم – :
{ Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde aux habitants de ce monde } [Sourate 21 – verset 107] Lire la suite