Ils ne comprennent pas ce qu’ils récitent dans la prière (vidéo)

Le livre du pèlerinage, ses secrets, ses mérites, et ses règles de bienséance

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Il convient, pour celui qui veut accomplir le pèlerinage, de commencer par se repentir, réparer les injustices, rembourser les dettes, assurer les dépenses de tous ceux qui sont à sa charge jusqu’à son retour, et rendre les dépôts qui lui ont été confiés. Il doit emporter avec lui suffisamment d’argent licite pour son voyage aller et retour, sans avarice, d’une manière qui lui permette d’étendre ses provisions et d’être bienveillant envers les pauvres. Il doit également emporter avec lui de quoi s’entretenir physiquement, comme un siwâk, un peigne, un miroir, et une boîte à Khôl.

Qu’il fasse l’aumône avant son départ. S’il loue un chameau, qu’il montre au chamelier tout ce qu’il veut transporter, que cela soit minime ou important. Un homme dit à Ibn Al-Moubârak : « Peux-tu porter pour moi cette pièce de tissu à untel ? » Il lui répondit : « Pas avant que je ne demande la permission au chamelier. »

Il doit également rechercher un compagnon de voyage pieux, qui aime le bien et aide à le pratiquer, celui qui, s’il oublie lui rappellera, et s’il lui rappelle l’aidera, et si sa poitrine se sert le soutiendra. Que les compagnons de voyage désignent pour émir celui d’entre eux qui a le meilleur comportement et se montre le plus bienveillant envers ses compagnons. Il est nécessaire de désigner un émir car les opinions divergent et les choses ne vont pas d’elles-mêmes. L’émir doit être bienveillant envers ses compagnons, considérer ce qui est leur intérêt, et les protéger.

Le voyageur doit user de belles paroles, offre de la nourriture et faire preuve de nobles caractères, car le voyage fait surgir ce qui est enfoui dans le tréfonds de l’homme. Ainsi celui qui fait preuve d’un bon comportement durant le voyage, qui est source de contrariété, sera de meilleur comportement encore lorsqu’il est résident. L’adage (proverbe) dit : lorsqu’un homme est loué à la fois par ceux qui traitent avec lui dans sa vie de tous les jours, et par ses compagnons de voyage, ne doutez pas de sa rectitude.

Il convient de faire ses adieux à ses compagnons  et à ses frères résidents, solliciter leurs invocations, se mettre en route un jeudi à l’aube, accomplir chez soi deux unités de prières avant de sortir, confier ses proches et ses biens à Allah, et prononcer les invocations et formules de rappel rapportées du Prophète صلى الله عليه و سلم au moment de quitter sa maison, en s’installant sur sa monture et en descendant. Celles-ci sont connues et figurent dans de nombreux ouvrages consacrés aux rites du pèlerinage. De même concernant l’ensemble des rites comme la sacralisation, les circumambulations, le parcours [entre les deux monts], la station à ‘Arafah, et d’autres pratiques du pèlerinage, il faut accompagner cela de ce qui a été rapporté comme invocations, formules de rappel et règles de bienséance. Tout ceci est mentionné dans les ouvrages de fiqh et ailleurs, et c’est là qu’il faut aller les chercher.

Règles de bienséance intérieures et secrets du pèlerinage

Sache qu’on ne parvient à Allah qu’en se dépouillant et en se consacrant exclusivement à Son Service. Les ermites se retiraient dans les montagnes pour rechercher la proximité avec Allah, et le pèlerinage a été institué comme monachisme de cette communauté.

Parmi les règles de bienséance mentionnées est qu’il faut que le pèlerinage soit dénué de tout commerce qui occupe le coeur et le dissipe, afin qu’il se concentre sur l’obéissance à Allah, que le pèlerin soit hirsute, poussiéreux, à l’allure vétuste, et qu’il n’exagère aucune forme de parure.

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Le remerciement

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Serviteurs d’Allah !

Craignez Allah car la crainte d’Allah est la meilleure chose que vous puissiez faire et obtenir.

Ô musulmans !
Remercier Allah pour Ses bienfaits qui sont innombrables est un devoir, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Nous avons recommandé à l’homme ses deux géniteurs. Sa mère l’a porté en allant d’affaiblissement en affaiblissement. Son sevrage se fait au bout de deux ans. « Rends grâce à Moi et à tes géniteurs ! C’est à Moi qu’aboutit toute destinée} ;

et Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Evoquez-Moi (par la pensée et les actes) et Je vous aurai présents à l’esprit. Rendez-Moi grâce et ne me reniez point !};

et Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Et rendez grâce à Allah pour Son bienfait si c’est (vraiment) Lui que vous adorez}.

Le remerciement (la reconnaissance) d’Allah s’oppose à l’ingratitude (la mécréance) envers Allah, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme hétérogène (aux composants divers) pour le mettre à l’épreuve et c’est pourquoi Nous l’avons doté de l’ouïe et de la vue. Nous l’avons guidé sur sa voie, soit celle de la reconnaissance (gratitude), soit celle de la négation}.

La plus grande reconnaissance est la foi en Allah (qu’Il soit exalté), l’accomplissement de ses obligations et de ses devoirs, et l’éloignement de ses interdictions ; puis, la reconnaissance pour tous les autres bienfaits.

De même que la plus grande ingratitude pour les bienfaits est la négation (mécréance) du message, le détournement de la foi en Allah (qu’Il soit exalté), l’abandon des obligations et des devoirs qu’Allah a ordonnés et commettre les péchés ; ensuite, la négation de tous les autres bienfaits.
La récompense pour le remerciement d’Allah (qu’Il soit exalté) est très grande ; Allah préserve des châtiments et éloigne les malheurs grâce au remerciement, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Qu’est-ce qu’Allah a à faire de votre supplice une fois que vous avez rendu grâce et que vous avez cru ? Allah rend toujours grâce et Il est parfaitement Connaisseur} ;

et Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Le peuple de Loth aussi a qualifié les avertissements de mensonges. Nous lâchâmes sur eux une pluie de fines pierres sauf la famille de Loth, Nous la sauvâmes avant l’aube. Par un effet de Notre bonté. Voilà comment Nous récompensons celui qui (Nous) a rendu grâce}.

Les bienfaits augmentent grâce au remerciement et la bénédiction dure longtemps, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Et lorsque votre Seigneur a proclamé sans ambages : « Assurément, si vous rendez grâce, Je vous donnerai encore plus, et si vous reniez, Mon châtiment est bien dur »}.

Et lorsque ceux qui remercient Allah verront la beauté du Paradis, ses délices et le plaisir d’y vivre, ils diront :

{Ils dirent : « La louange est à Allah qui nous a tenu Sa promesse et nous a fait hériter de la terre où nous nous installons à l’endroit que nous voulons du Paradis. Quel beau salaire que celui des gens qui œuvrent !}.

Le remerciement est une qualité des Prophètes, des Messagers et des serviteurs pieux d’Allah, Allah (qu’Il soit exalté) a dit à propos de Noé عليه السلام :

{Il était un serviteur (d’Allah) plein de reconnaissance} ;

et Il a dit à propos d’Abraham l’ami intime d’Allah عليه السلام :

{Abraham était (à lui seul) une nation, plein d’obéissance, confiant à Allah et pur monothéiste. Il n’a jamais appartenu aux associateurs. Il était reconnaissant pour Ses bienfaits et Allah l’avait élu et guidé vers un droit chemin}.

Et Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Et très peu parmi Mes serviteurs sont reconnaissants}.

La réalité du remerciement est : faire l’éloge du “Bienfaiteur” (Allah) Le très Grand et Le très Haut pour Ses bienfaits, se les rappeler et parler d’eux avec la langue, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, proclame-le.}

Le remerciement est aussi l’amour du “Bienfaiteur” Le très Grand Haut et Le très Haut avec le cœur, et accomplir les actes qui Lui plaisent, Allah (qu’Il soit exalté) a dit :

{(…) Agissez, Ô famille de David, par gratitude alors qu’il y a eu peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants}.

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :
« Aimez beaucoup Allah de vos cœurs pour les bienfaits qu’Il vous donne » 

Et ‘Âicha رضي الله عنها a dit : – « Le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم priait la nuit jusqu’à ce que ses pieds se fendent ; je dis alors : « Ô Messager d’Allah ! Tu accomplis cela alors qu’Allah t’a pardonné tes péchés passés et futurs « Il répondit : « Ne devrais-je pas être un serviteur reconnaissant ?! » (Rapporté par Al-Boukhârî)

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Une leçon de morale

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Dans un petit village à l’est de Médine, j’ai vu un câble tendu qui partait d’une maison et qui allait jusqu’à la porte de la mosquée, j’ai donc demandé de quoi il s’agissait.

On m’a répondu : « Ceci est la maison d’un vieil homme, aveugle et qui n’a personne pour l’accompagner. Il se tient donc à ce câble à chaque prière pour se diriger à la mosquée et revenir chez lui. »

Qu’en est-il alors de l’état des jeunes qui sont en bonne santé, forts et disposent de la vue ?

Chaykh ‘Abd Ar-Razzâq Ibn ‘Abd Al-Mouhsin Al-‘Abbâd Al badr

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رأيتُ في قريةٍ صغيرةٍ شرق المدينة حبلًا ممدودًا من بيت إلى باب المسجد فسألتُ عنه؛ فقيل: هذا بيتُ رجلٍ كبير سنٍّ كفيفِ البصر ليس له قائدٌ، فيُمسك بهذا الحَبل عند كلِّ صلاةٍ ذهابًا للمسجد وإيابًا لبيته، فما حال معاشِر الشَّباب الأصِحَّاء الأقوياء المبصِرين؟!

Source : http://al-badr.net, traduit par Le Coeur des Croyants

Témoignage d’un sorcier repenti du Yémen

Témoignage d’un sorcier repenti du Yémen

Voici le témoignage stupéfiant de notre frère Daoud le Yéménite (Qu’Allah le préserve) qui, après vécu dans la sorcellerie, s’est repenti à Allah le Très Haut.

Il nous raconte son parcours jusqu’à son repentir afin de nous sensibiliser sur ces charlatans que sont les sorciers et dévoiler leurs ruses et méfaits.

Le Prophète a dit صلى الله عليه و سلم : « N’est pas des nôtres, celui qui répand des superstitions et celui qui y croit, celui qui pratique la voyance et celui pour qui elle est pratiquée, celui qui pratique la sorcellerie et celui pour qui elle est pratiquée; celui qui se rend chez un voyant, puis l’interroge et croit en sa prédication, a mécru en ce qui a été révélé à Mouhammad » (Rapporté par Al-Bazzâr avec une bonne chaîne de transmission)

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Le Meilleur Voyage [afin que les cœurs se réforment]

« Le Meilleur Voyage »
présenté par notre frère Michâry Al-Kharrâz حفظه الله
(Qu’Allah récompense les traducteurs)

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

«N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un morceau de chair qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera? N’est-ce pas que c’est le Cœur?»

«Les croyants sont (dans leur amour, leur miséricorde et leur compassion) à l’exemple d’un seul corps, si l’un de ses membre se plaint, l’ensemble du corps sera touché par l’insomnie et la fièvre.»

«Regardez ceux qui sont au dessous de vous et ne regardez pas ceux qui sont au dessus de vous ceci afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah sur vous».

«J’ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères »

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Très beau récit : « Des causes oubliées »

Magnifique histoire racontée par le docteur Khâlid al Jabîr : « Des causes oubliées. »

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Le docteur dit :

« Un jour, j’ai opéré un enfant de deux ans et demi. C’était un mardi, et le mercredi l’enfant était en bonne santé et avait retrouvé sa vitalité. Le jeudi, à 11h15, et je n’oublierai jamais ce moment à cause du choc que j’ai eu lorsque l’une des infirmières m’a informé que le cœur et la respiration de l’enfant s’étaient arrêtés. Je suis donc allé directement voir l’enfant et lui ai fait un massage cardiaque pendant 45 minutes. Et pendant tout ce temps son cœur ne battait pas. Puis Allah a décrété que son cœur se remette à battre, nous avons donc loué Allah.

Je suis ensuite parti pour informer sa famille et vous savez combien il est difficile d’informer la famille d’un malade de son état quand il est mauvais et c’est la chose la plus difficile pour un médecin mais c’est obligatoire. Après j’ai demandé le père de l’enfant mais je ne l’ai pas trouvé mais j’ai trouvé sa mère et je lui ai dit : « La cause de l’arrêt cardiaque de ton fils est une hémorragie au niveau de la gorge dont on ne connaît pas la cause et je crains que son cerveau ne soit mort. » Que pensez-vous qu’elle ait dit ? Est-ce qu’elle a hurlé ? Est-ce qu’elle a pleuré fort ? Est-ce qu’elle a dit « c’est toi le fautif » ? Elle n’a rien dit de tout cela mais elle a dit « Al hamdoulillah » (louange à Allah) ensuite elle m’a laissé et est partie.

Après 10 jours le garçon bougeait, nous avons loué Allah et nous nous sommes réjouis parce que le cerveau était intelligible. Après 12 jours son cœur a cessé de battre une seconde fois à cause de cette hémorragie, nous lui avons donc fait un massage cardiaque pendant 45 minutes durant lesquelles son cœur ne battait pas. J’ai dit à sa mère : « cette fois, je ne pense pas qu’il y ait d’espoir. » Elle a répondu : « Al hamdoulillah, Ô Allah si sa guérison est un bien alors guéris-le. » Et louange à Allah, le cœur s’est remis correctement à battre mais après cela il s’est arrêté de nouveau à 6 reprises jusqu’à ce que les médecins spécialisés dans la trachée et les ligaments aient pu arrêter cette hémorragie par la grâce d’Allah, le coeur s’est donc remis à battre correctement.

Cela faisait maintenant 3 mois et demi et l’enfant ne bougeait pas, et lorsqu’il s’est mis à bougé il fut atteint d’une énorme et étrange infection avec du pue à la tête, je n’avais jamais vu ça.

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Nos Pieux prédécesseurs et le Noble Coran

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  • Ahmad Ibn Tha’labah rapporte : « J’ai entendu Salim Al-Khawwâs dire : Je récitais le Coran et n’y trouvais pas de suavité. J’ai donc dit à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais du Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم. » La suavité survint alors un peu. Je dis ensuite à mon âme : « Récite-le comme si tu l’entendais de Jibrîl عليه السلام lorsqu’il en informait le Prophète صلى الله عليه و سلم. » La suavité augmenta, puis je lui dis : « Récite-le comme si tu l’entendais d’Allah au moment où Il l’a prononcé », et la suavité de la récitation dépassa tout. » (As-Siyar 8/180)
  • Husayn Al-‘Unquzî rapporte : « Lorsque la mort vint à Ibn Idrîs, sa fille pleura, et il lui dit : Ô ma fille, pleure pas car, dans cette maison, j’ai récité intégralement le Coran quatre mille fois. » (As-Siyar 9/44)
  • ‘Abd Allah Ibn ‘Umar a dit : « On doit reconnaître l’adepte du Coran en sa nuit alors que les gens dorment, en sa journée alors que les gens se montrent insouciants, en sa tristesse alors que les gens se réjouissent, en ses pleurs alors que les gens rient, en son silence alors que les gens palabrent, et en son recueillement alors que les gens se pavanent. L’adepte du Coran doit pleurer, s’attrister, se montrer bienveillant, sage, et taciturne ;  et Il ne doit pas être rude, insouciant, criard et dur. » (Sifah As-Safwah 1/188)
  • Abû Al-‘Âliyah a dit : « Apprenez le Coran en ne dépassant pas cinq versets à la fois, car cela est meilleur pour la mémorisation, et Jibrîl descendait avec le Coran par lot de cinq verset. » (As-Siyar 4/211)
  • A-Hasan a dit : « Ceux qui récitent le Coran sont de trois catégories. Le premier est un homme qui en a fait une marchandise qu’il déplace d’une ville à une autre, cherchant ainsi ce qui est auprès des gens. Le deuxième est un homme qui a récité le Coran, mémorisé ses lettres, mais transgressé ses limites, l’utilisant pour s’introduire auprès des gouverneurs et se montrer arrogant face aux gens de sa contrée. On trouve la majeure partie de ce type d’hommes parmi les mémorisateurs du Coran ; puisse Allah ne pas multiplier leur nombre. Le troisième est un homme qui a récité le Coran et pleuré de ce qu’il connaît du remède du Coran, et qui l’applique sur le mal de son coeur. Ainsi, il veille pour Allah, ses yeux versent des larmes, la tristesse est sa compagne, il se pare du recueillement, et il persévère longuement dans son oratoire. C’est par lui qu’Allah fait descendre la pluie, survenir la victoire, et disparaître les calamités. Par Allah, ceux qui font partie de cette catégorie de mémorisateurs du Coran sont plus rares que le souffre rouge! » (Mawû’ah ibn Abî-d-Dunyâ 3/290)
  • Makhûl a dit : « Récite ce que le Coran t’interdit, et s’il ne t’interdit rien, alors tu ne le lis pas réellement. » (Al-Hilyah 2/180)
  • Yûnus Ibn Jubayr rapporte : « Nous avons accompagné Jundub Ibn ‘Abd Allah puis lui avons dit : « Adresse-nous une recommandation. » Il dit : « Je vous enjoins à la crainte d’Allah et au Coran, car il est la lumière de la nuit ténébreuse, et la guidée du jour. Mettez-le en pratique, quel que soient l’effort et l’indigence, et si une calamité survient donnez vos biens plutôt que vos personnes ; et si une calamité est plus grande encore, donnez vos biens et vos personnes plutôt que votre religion, car le dépouillé est celui qui est dépouillé de sa religion, et le spolié est celui qui est privé de sa religion. Il n’est aucune richesse après l’Enfer, et aucune indigence après le Paradis. L’enfer ne libère pas ses prisonniers et ne se passe pas de ses pauvres. » (Az-Zuhd li Ahmad 360)
  • Mujâhid rapporte : « Ibn ‘Umar accomplissait la prière lorsqu’il parvint à ce verset : «Vous ne parviendrez à la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez» il affranchit une servante qu’il voulait épouser, alors qu’il était encore dans la prière. » (Az-Zuhd li Ahmad 242)
  • Abû Hammâm rapporte : « J’ai demandé à ‘Îsâ Ibn Dâwud : Qu’est-ce que tu désires le plus en ce bas-monde? » Il pleura et dit : « J’aimerais que ma poitrine s’ouvre et que je puisse voir mon coeur et ce qu’y a produit le Coran. » Et lorsque ‘Îsâ récitait, il sanglotait au point que je dise : Son âme va sortir maintenant. » (Al-Mutamannîn 49)
  • Talq a dit : « L’homme qui a la plus belle voix lorsqu’il récite le Coran est celui qui, lorsqu’il récite, tu entends qu’il craint Allah سبحانه و تعالى. » (Az-Zuhd li Ahmad 217)
  • Ahmad Ibn Abî Al-Hawârî a dit : « Je récite parfois le Coran et vois un verset qui me fait perdre la raison. Je m’étonne de voir ceux qui mémorisent le Coran apprécier le sommeil et s’accommoder des préoccupations de ce bas-monde, alors qu’ils prononcent la Parole du Miséricordieux. S’ils comprenaient ce qu’ils récitent, en connaissaient le droit, s’en délectait et se plongeait dans la conversation, ils perdraient le sommeil de joie face à ce qu’on leur a accordé. » (Al-Hilyah 4/254)

Source : « Ainsi étaient nos Pieux prédécesseurs », éditions Tawbah.

Récitation de la Sourate « Le Créateur » [Fâtir]

Récité par le Chaykh

Khâlid Ismâ’îl Mousabbah

Les cinq prières sont comparables à une rivière

RiviereRouge2Abou Hourayra رضي الله عنه a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام dire : « Imaginez qu’une rivière passe devant la porte de l’un d’entre vous et que celui-ci s’y lave cinq fois par jour, pensez vous qu’après cela il lui resterait la moindre saleté?

Ils dirent : « Non, il ne lui resterai aucune saleté ».

Il dit : « Telle est l’image des cinq prières quotidiennes, c’est par elles qu’Allah efface les péchés ». Al-Boukhâri, Mouslim

Selon Jâbir رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلام a dit :« Les cinq prières sont comparables à une rivière d’eau abondante coulant devant la porte de l’un de vous et où il se lave cinq fois par jour ». Mouslim