Si cela peut être obtenu par de simples souhaits, pourquoi se sont-ils fatigués et ont-ils abondamment pleuré ?

Il est des gens trompés par ce bas monde qui disent : « le paiement comptant est meilleur que le paiement différé, et ce bas monde est un paiement comptant, alors que l’au-delà est un paiement différé. » Voilà l’objet de la tromperie, car le paiement comptant n’est meilleur que le paiement différé que s’ils sont semblables, et il est connu que l’existence de l’homme jusqu’à son dernier souffle, par rapport à la durée l’au-delà n’en représente pas même le millionième. Celui qui prétend que le paiement comptant est meilleur que le paiement différé veut signifier : lorsqu’ils sont semblables, et c’est là ce qui a trompé les mécréants.

Quant à ceux qui commettent des péchés tout en gardant une croyance saine, ils s’associent aux mécréants en cette tromperie, car ils ont préféré ce bas-monde à l’au-delà ; mais leur cas est plus aisé que celui des mécréants, en ce sens que le fondement de la foi leur interdit le châtiment éternel. Certains pécheurs se fourvoient et disent : « Allah est Généreux et nous comptons sur Son pardon. » Ils peuvent même se duper par la piété de le leur parents, mais les savants ont dit : « Celui qui espère une chose la recherche, celui qui craint une chose la fuit, et celui qui espère le pardon tout en persévérant dans le péché est trompé. »

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Comment celui dont c’est la condition peut-il s’enorgueillir ?

(Lis ton livre ! Aujourd’hui ton âme suffit pour te juger) [Sourate 17, verset 14]

Il dira : « Qu’est-ce que mon livre ? » On lui répondra : « Au cours de ton existence dont tu te rejouissais, et de ses délices dont tu t’enorgueuillissais, on t’a préposé deux anges qui inscrivaient tout ce que tu prononçais ou faisais, que ce soit minime ou important, que tu te lèves ou t’assois, manges ou boives. Tu as tout oublié, mais Allah cerne cela de Sa science. Viens donc Lui rendre des comptes et prépare tes réponses, sinon on te conduira en Enfer. »

Comment celui dont c’est la condition peut-il s’enorgueillir ? S’il va en Enfer, la condition des bêtes est meilleure que la sienne, car elle reviennent à la terre. Comment celui dont c’est la condition, et qui doute qu’on lui pardonne ses fautes peut-il s’enorgueillir ? Qui est exempt de tout péché qui lui fasse mériter le châtiment ? Il est semblable à un homme qui a commis un crime à l’encontre d’un roi et qui mérite qu’on lui administre mille coups de fouet, qu’on a jeté en prison en attendant de le faire sortir et de le punir, et qui attend qu’on l’y appelle. Penses-tu qu’il puisse s’enorgueillir devant ceux qui sont en prison? Ce bas monde n’est-il pas qu’une prison, et les péchés n’impliquent-ils pas de châtiments ?!

Source : « Esprit de l’âme », éditions Tawbah.

La mention d’Allah

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J’ai constaté que pour la plupart des hommes, les actes de dévotion ne sont que des habitudes, alors que pour les gens lucides toutes les habitudes constituent une réelle dévotion. L’insouciant dit : « Gloire à Allah » par habitude, alors que l’homme lucide ne cesse de réfléchir aux merveilles de la création ou à la grandeur du Créateur ; ainsi sa réflexion l’agite et il s’écrie : « Gloire à Allah ! ».
Qu’un homme examine une grenade et observe l’alignement de ses grains, les membranes qui l’empêchent de flétrir, le liquide autour du noyau et la membrane qui le recouvre pour le protéger. Qu’il observe aussi la formation du poussin au cœur de l’œuf, de l’être humain dans les entrailles de la mère, et d’autres créatures encore qui l’amèneront à vénérer le Créateur et il s’écrira : « Gloire à Allah ! »
Cette glorification sera le fruit de la réflexion, et c’est là la glorification des hommes lucides. Leurs pensées ne cessent de voler et leurs adorations se réalisent à travers leurs glorifications.
De même, ils réfléchissent sur des péchés abominables passés, et cette réflexion provoque une agitation interne, un malaise du cœur et un regret de l’âme, et cela les amènent à dire : « Je demande pardon à Allah. » Ce sont là la glorification et la demande de pardon. Les insouciants ne disent cela que par habitude, et il y a un fossé entre ces deux groupes.

Source : « Les pensées précieuses », d’Ibn Al-Jawzî, éditions Tawbah

L’éducation de l’enfant en bas âge

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Sache que l’enfant est un dépôt confié à ses parents. Son coeur est une pierre précieuse à l’état brut qui accepte toute taille. Si on l’accoutume au bien, il grandit sur cela, et ses parents ainsi que son éducateur lui partagent la récompense ; et si on l’accoutume au mal, il grandit sur cela, et le péché pèse sur son tuteur.

Il convient donc de le préserver, l’éduquer, l’amender, lui apprendre les nobles caractères, le protéger des mauvaises fréquentations, ne pas l’accoutumer à l’aisance, et ne pas lui faire aimer les ornements et le luxe, afin qu’il ne perde pas son existence à les rechercher, une fois adulte.

[…] 

Lorsque apparaissent chez lui les signes du discernement, dont le premier est la pudeur, c’est une marque d’excellence qui annonce la perfection de l’esprit à la puberté, et il faut s’appuyer sur sa pudeur pour son éducation. 

Le premier caractère qui prédomine chez lui est l’avidité pour la nourriture. Il convient de lui apprendre les règles de bienséance du repas, et l’habituer à manger du pain seul à certains moments, afin qu’il ne s’accoutume pas aux condiments et les considèrent comme nécessaires. Il faut lui faire répugnée le fait de trop manger, en comparant celui qui le fait au bêtes. […] il faut lui interdit de fréquenter les enfants accoutumés dans l’aisance, puis il faut l’occuper à l’apprentissage du Coran, du hadîth, et des récits des meilleurs des hommes, afin de planter dans son cœur l’amour des pieux, et il ne faut pas lui faire mémoriser les poèmes qui évoquent la passion amoureuse.

Lorsque l’enfant manifeste un beau comportement et des actes louables, il faut l’honorer pour cela, le récompenser par ce qui lui fait plaisir et le féliciter en présence des gens. Si parfois il ne respecte pas cette attitude, il faut fermer les yeux et ne pas le dévoiler. Mais s’il récidive, on lui adresse des reproches en secrets et on lui fait craindre le regard d’autrui, sans lui adresser trop de reproches, car cela diminuerai chez lui l’effet de la réprimande, et il faut préserver la prestance dans les propos avec lui.

Source : L’esprit de l’Âme, éditions Tawbah. Photo : Sirat Al Mustaqim

Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts.

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Sache que lorsque Allah veut du bien pour un serviteur, Il l’éclaire sur ses défauts. Ainsi, celui dont la clairvoyance est complétée n’ignore pas ses défauts, et lorsque il les connaît, il peut y remédier. Mais, la plupart des gens ignorent leurs défauts, ils voient la paille dans l’œil de leur frère et non la poutre dans le leur.

Celui qui veut connaître ses défauts peut emprunter quatre voies :

La première consiste à s’asseoir devant un chaykh qui connaît les défauts de l’âme, pour qu’il l’informe de ses défauts et des voies pour y remédier. Mais cela est devenu très difficile à trouver à notre époque, ainsi, celui qui le rencontre tombe sur un médecin habille, et il ne convient pas qu’il le quitte.

La deuxième consiste à rechercher un ami sincère, clairvoyant et pieux qu’il considérera comme un surveillant de son âme, afin qu’il l’avertisse contre ce qui est réprouvable de ses caractères et actes. Le commandeur des croyants ‘Oumar Ibn Al Khattâb (رضي الله عنه) dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à un homme qui nous fait cadeau de nos défauts. » De même, lorsque Salmân se présenta devant lui, il l’interrogea sur ses défauts, et il répondit : « J’ai entendu dire que tu réunis deux condiments à table et que tu possèdes deux habits : l’un pour la nuit et l’autre pour le jour. -T’est-il parvenu autre chose? -Non. -Pour ces deux choses, je m’en charge.«  ‘Oumar ne cessa de demander à Houdhayfah : « Suis-je parmi les hypocrites ? » Ceci car celui dont le degré de vigilance s’élève redouble d’accusation envers sa personne. Mais il est très difficile à notre époque de trouver un tel ami, car rares sont les amis qui renoncent à la complaisance, informent des défauts ou délaissent la jalousie, et cela ne dépasse pas ce qui est obligatoire. Les pieux prédécesseurs aimaient celui qui les informait de leur défauts, alors qu’aujourd’hui nous considérons généralement que l’homme le plus détestable est celui qui nous fait connaître nos défauts. C’est là une preuve de faiblesse de foi, car les mauvais caractères sont semblables aux scorpions. Si quelqu’un nous avertissait de la présence d’un scorpion sous le vêtement de l’un d’entre nous, nous prendrions cela comme une faveur, et nous emploierions à tuer le scorpion ; et personne n’ignore que les mauvais caractères sont plus nuisibles que le scorpion.

La troisième consiste à tirer profit de ce que disent ses ennemis pour connaître ses défauts, car l’œil courroucé dévoile les méfaits. Et il se peut que le profit tiré d’un ennemi querelleur qui rappelle les défauts soit plus grand que celui de l’ami complaisant qui cache les défauts.

La quatrième consiste à fréquenter les gens et éviter tout ce qu’on voit de détestable chez eux.

 

Source : L’esprit de l’Âme, éditions Tawbah. Photo : Sirat Al Mustaqim

« Expose ta personne au Livre d’Allah et tu sauras ce que tu as auprès d’Allah »

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Soulaymân Ibn ‘Abd Al-Malik (1) arriva à Médine pour y passer trois jours. Il demanda : « Est-il ici un homme parmi ceux qui ont connu les compagnons du messager d’Allah qui puisse nous parler ? » On lui répondit qu’il y avait un homme du nom de Aboû Hâzim, il le fit mander, il se présenta.

Soulaymân lui dit :« Oh Aboû Hâzim ! Que signifie cette hostilité ?Quelle hostilité as-tu vu chez moi ?Tous les notables de Médine sont venus me voir et tu n’es pas venu ?Nous ne nous connaissions pas pour que je vienne te voir.

Le Chaykh dit vrai. Oh Aboû Hâzim ! Pourquoi répugnons nous la mort ?Parce-que vous avez bâti votre bas monde et détruit votre vie future. Vous répugnez donc de passer de la bâtisse à la ruine. Tu as dit vrai oh Aboû Hâzim ! Comment se présente-t-on devant Allah ? Le bienfaisant est semblable à l’absent qui rentre chez lui joyeux et content ; et le malfaisant à l’esclave en fuite qui revient auprès de son maître apeuré et triste. » Soulayman pleura et dit : « Malheur à moi, qu’avons nous auprès d’Allah, Aboû Hâzim ?Expose ta personne au Livre d’Allah et tu sauras ce que tu as auprès d’Allah.Oh Aboû Hâzim ! Comment parvenir à cette connaissance dans le livre d’Allah ? A sa parole : {Les pieux seront dans des délices, et les dépravés dans la Géhenne}. Oh Aboû Hâzim ! Où est la miséricorde d’Allah ?Dans Sa parole : {la miséricorde d’Allah est proche des bienfaisants}.

Oh Aboû Hâzim ! Qui est le plus raisonnable des hommes ?Celui qui apprend la sagesse et l’enseigne aux gens.Qui est le plus sot des hommes ?Celui qui place son âme au service d’un homme injuste et troque ainsi sa vie future contre le bas monde d’autrui.Oh Aboû Hâzim ! Quelle est l’invocation la plus entendue ?L’invocation de ceux qui sont humbles devant Allah.Quelle est l’aumône la plus pure ?Celle de celui qui donne ce qui lui est difficile, alors qu’il possède peu

[…]

« Conseilles moi donc ! » Continue Soulaymân – Crains qu’Allah te vois là où il t’a interdit d’être, où qu’Il ne te trouve pas là où Il t’a commandé d’être. Oh Aboû Hâzim ! Invoques le bien en notre faveur. Oh Allah ! Si Soulaymân est Ton allié facilite lui la pratique du bien ; et s’il en est autrement, amènes le au bien !Servant ! Donnes moi cent dinars. Prends les Oh Aboû Hâzim ! Je n’en ai nul besoin. Moi et d’autres sommes égaux en cela, alors soit tu donnes à tous une aumône équivalente, soit je n’en ai aucun besoin, et je crains que cela soit en échange de ce que tu as entendu de mes propos. » Soulaymân sembla ravi par Aboû Hâzim.

(1) Il était Calife des Banî Oumayyah [Note du site Le Coeur des croyants]

Source : « L’esprit de l’âme », éditions Tawbah

Le livre du pèlerinage, ses secrets, ses mérites, et ses règles de bienséance

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Il convient, pour celui qui veut accomplir le pèlerinage, de commencer par se repentir, réparer les injustices, rembourser les dettes, assurer les dépenses de tous ceux qui sont à sa charge jusqu’à son retour, et rendre les dépôts qui lui ont été confiés. Il doit emporter avec lui suffisamment d’argent licite pour son voyage aller et retour, sans avarice, d’une manière qui lui permette d’étendre ses provisions et d’être bienveillant envers les pauvres. Il doit également emporter avec lui de quoi s’entretenir physiquement, comme un siwâk, un peigne, un miroir, et une boîte à Khôl.

Qu’il fasse l’aumône avant son départ. S’il loue un chameau, qu’il montre au chamelier tout ce qu’il veut transporter, que cela soit minime ou important. Un homme dit à Ibn Al-Moubârak : « Peux-tu porter pour moi cette pièce de tissu à untel ? » Il lui répondit : « Pas avant que je ne demande la permission au chamelier. »

Il doit également rechercher un compagnon de voyage pieux, qui aime le bien et aide à le pratiquer, celui qui, s’il oublie lui rappellera, et s’il lui rappelle l’aidera, et si sa poitrine se sert le soutiendra. Que les compagnons de voyage désignent pour émir celui d’entre eux qui a le meilleur comportement et se montre le plus bienveillant envers ses compagnons. Il est nécessaire de désigner un émir car les opinions divergent et les choses ne vont pas d’elles-mêmes. L’émir doit être bienveillant envers ses compagnons, considérer ce qui est leur intérêt, et les protéger.

Le voyageur doit user de belles paroles, offre de la nourriture et faire preuve de nobles caractères, car le voyage fait surgir ce qui est enfoui dans le tréfonds de l’homme. Ainsi celui qui fait preuve d’un bon comportement durant le voyage, qui est source de contrariété, sera de meilleur comportement encore lorsqu’il est résident. L’adage (proverbe) dit : lorsqu’un homme est loué à la fois par ceux qui traitent avec lui dans sa vie de tous les jours, et par ses compagnons de voyage, ne doutez pas de sa rectitude.

Il convient de faire ses adieux à ses compagnons  et à ses frères résidents, solliciter leurs invocations, se mettre en route un jeudi à l’aube, accomplir chez soi deux unités de prières avant de sortir, confier ses proches et ses biens à Allah, et prononcer les invocations et formules de rappel rapportées du Prophète صلى الله عليه و سلم au moment de quitter sa maison, en s’installant sur sa monture et en descendant. Celles-ci sont connues et figurent dans de nombreux ouvrages consacrés aux rites du pèlerinage. De même concernant l’ensemble des rites comme la sacralisation, les circumambulations, le parcours [entre les deux monts], la station à ‘Arafah, et d’autres pratiques du pèlerinage, il faut accompagner cela de ce qui a été rapporté comme invocations, formules de rappel et règles de bienséance. Tout ceci est mentionné dans les ouvrages de fiqh et ailleurs, et c’est là qu’il faut aller les chercher.

Règles de bienséance intérieures et secrets du pèlerinage

Sache qu’on ne parvient à Allah qu’en se dépouillant et en se consacrant exclusivement à Son Service. Les ermites se retiraient dans les montagnes pour rechercher la proximité avec Allah, et le pèlerinage a été institué comme monachisme de cette communauté.

Parmi les règles de bienséance mentionnées est qu’il faut que le pèlerinage soit dénué de tout commerce qui occupe le coeur et le dissipe, afin qu’il se concentre sur l’obéissance à Allah, que le pèlerin soit hirsute, poussiéreux, à l’allure vétuste, et qu’il n’exagère aucune forme de parure.

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La soumission devant la sagesse d’Allah

J’ai médité sur une chose étonnante qui est qu’Allah سبحانه و تعالى a conçu nos corps d’une manière parfaitement conforme à la Loi de la sagesse, montrant à travers cette création la perfection de Son pouvoir et la subtilité de Sa sagesse. Mais ensuite, Il détruit ces corps.

La raison resta désemparée, après qu’elle ait reconnu Sa sagesse, devant le mystère de cet acte ? Mais on l’a informée que ces corps seraient ressuscités et qu’ils n’ont été crées que pour qu’elle puisse traverser le passage de la connaissance et commencer dans le marché de la transaction ; et la raison fut rassurée par cela.

J’ai ensuite observé des choses de cet ordre, plus singulières encore, comme la mort d’un jeune homme qui n’avait atteint pas même une partie de la raison pour laquelle il a été créé ! Plus troublant encore, l’enfant arraché aux bras de ses parents qui se tordent de douleur. Le mystère de cet enlèvement n’est pas évident car Allah pouvait se passer de le prendre et qu’eux même avaient le plus grand besoin de sa présence. Plus singulier encore, la survie du vieillard sénile qui ne comprend pas pourquoi il est encore en vie et ne trouve en cela que souffrance. Du même genre est la parcimonie de la subsistance accordée au croyant sage et la largesse avec laquelle elle est accordée au méchant stupide. Devant ce genre de choses, la raison est désemparée et stupéfaite.

Je n’ai cessé d’observer l’ensemble des impositions religieuses, et lorsque les facultés de la raison ne parvenaient pas à en découvrir la sagesse, alors qu’elles proviennent de la sagesse de Celui qui les a commandées, la raison a constaté son impuissance à cerner l’ensemble de la chose, et elle s’est alors soumise en reconnaissant son impuissance, et ainsi elle remplit l’obligation qui lui est imposée.

Si on disait à la raison : « Tu connais la sagesse du Créateur en ce qu’Il a conçu. Le fait qu’Il le détruise peut-il porter atteinte à cette sagesse ? » Elle répondrait : « Puisque j’ai su à travers des preuves évidentes qu’Il est Sage, et que je suis incapable de comprendre les motifs de Sa sagesse, je me soumets en avouant mon impuissance ».

Source :  « Les pensées précieuses » de l’Imâm Ibn Al-Jawzî, Éditions Tawbah

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » [La préface et le livre en pdf]

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Qu’Allah soit loué exclusivement, et que la prière et le salut soient sur le dernier des prophètes. Les bienfaits d’Allah sur Ses serviteurs sont nombreux. Parmi les meilleurs d’entre eux, après ceux de la foi et de la sécurité, on retrouve le bienfait de la santé physique. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Quiconque d’entre vous se réveille l’esprit en sécurité, le corps en bonne santé, possédant ses provisions quotidiennes, c’est comme s’il toute la vie d’ici-bas lui avait été rassemblée. » Ainsi, le bonheur d’être en bonne santé est un énorme bienfait qui exige du musulman qu’il soit reconnaissant envers Allah, aussi bien avec son cœur qu’avec sa langue et les autres membres de son corps, ceci en les utilisant dans l’obéissance d’Allah. Parfois, il arrive que des facteurs viennent affecter cette bonne santé et l’affaiblir. Mais ce mal qui atteint le musulman ou la musulmane n’est qu’une épreuve venant d’Allah, un moyen d’expier ses péchés et de l’élever en degrés, à condition que le malade patiente en espérant la récompense d’Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ce sujet : « Que l’affaire du croyant est réjouissante ! Tout ce qui lui arrive est un bien pour lui, et ceci n’est valable pour personne d’autre que le croyant. Si un bienfait l’atteint, il est reconnaissant et c’est alors un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il patiente et c’est alors un bien pour lui. »(1) Il existe certaines règles qu’il convient d’appliquer pendant l’état de maladie, de même qu’il existe des règles de bienséance pour la visite du malade. Il existe également des règles qui se rapportent à la maladie elle-même, c’est notamment une cause qui permet de disposer de certaines permissions dans les adorations.

En consultant cet écrit intitulé « T’inquiète pas, tout ira bien, in shâ Allah… », nous avons trouvé qu’il regroupe un ensemble de bonnes manières, de règles religieuses, d’avis juridiques et d’histoires réelles qui concernent le malade – notamment l’aspect moral, les adorations ou la façon de vivre avec la maladie – mais aussi ceux qui souhaitent leur rendre visite puisqu’il détaille les bonnes manières relatives à la visite du malade. Qu’Allah récompense le ٍSheikh ‘Abdulazîz As-Sadhân pour ses efforts et les rende profitables, et qu’Il lui accorde Sa récompense. Et qu’Allah prie, salue et bénisse notre prophète Muhammad ainsi que l’ensemble de ses proches et ses compagnons.

Le Mufti Général du Royaume d’Arabie Saoudite, Directeur du Comité des Grands Savants, Responsable de la Direction des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ’ :  »Abdulazîz Ibn ‘Abdillah Ibn Muhammad Âli Sheikh,

(1) Rapporté par Muslim (n°7425), d’après le hadith de Suhayb

Lien du livre en PDF : 

« T’inquiète pas, tout ira bien, In Shâ Allah… » (lien pdf)

Source : http://www.islamhouse.fr

Le Meilleur Voyage [afin que les cœurs se réforment]

« Le Meilleur Voyage »
présenté par notre frère Michâry Al-Kharrâz حفظه الله
(Qu’Allah récompense les traducteurs)

Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :

«N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un morceau de chair qui, s’il est bon, tout le corps le sera et s’il est corrompu, tout le corps le sera? N’est-ce pas que c’est le Cœur?»

«Les croyants sont (dans leur amour, leur miséricorde et leur compassion) à l’exemple d’un seul corps, si l’un de ses membre se plaint, l’ensemble du corps sera touché par l’insomnie et la fièvre.»

«Regardez ceux qui sont au dessous de vous et ne regardez pas ceux qui sont au dessus de vous ceci afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d’Allah sur vous».

«J’ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères »

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