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أمة الله و عبد الله
Categories: RécitsTags: Allah, allemand, beau, bible, christianisme, coeur, conversion, coran, croyants, exemple, fraternité, hindouisme, islam, judaïsme, livre, magnifique, Mohammad, muslim, musulman, prophète, religion
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Étiquette : religion
Laquelle des deux boissons est la plus illicite dans notre religion?
Le Livre est lu. De crainte s’inclinent donc leurs têtes?
Oh que non! Ces compères sont distraits et distraites
Voici venu le chant! Comme des ânes les voilà
Braillant fort et dansant – sûrement pas pour Allah
Percussion et les vents accompagnent cette voix
Depuis quand la musique berce-t-elle la foi?
Leurs tympans agonisent à l’écoute du Livre
Car contraintes, défenses, injonctions il délivre
Tonnerre ils entendirent… Éclairs et foudres ils virent
Il menace le pécheur d’être frappé de l’ire
« Quel obstacle entre nous – pensent-ils – et nos loisirs!
Quel écueil sur lequel se brisent tous nos plaisirs! »
En revanche la chanson leur caresse les sens
Dans le sens du poil d’où son omniprésence
« L’adjuvant des penchants plutôt que leur bourreau! »
Murmurent ces illettrés qui pourtant tiennent bureau
Si le chant n’est pas fils de la grappe de raisin
Il n’empêche qu’il enivre aussi vite que le vin
Regardez un homme ivre la bouteille à la main
Puis regardez l’effet du chant sur les humains
As-tu vu ces béats déchirer leurs vêtements!
Car leurs cœurs sont en loque, qui te dit « non » te ment
A toi donc de juger : laquelle des deux boissons
Est la plus illicite dans notre religion?
Source : Musique & Chants Anachids de Ibn Qayyim Al Jawziyya – Edition Dar Al Muslim
Le récit d’Anselm Turmeda, ancien prêtre et érudit chrétien espagnol
Anselm Turmeda, le fidèle étudiant d’un érudit chrétien renommé
de l’ancienne Andalousie, participe à une discussion au sujet du Paraclet,
un prophète à venir mentionné dans la Bible, et devient musulman.
De nombreux chrétiens ont embrassé l’islam à l’époque des conquêtes islamiques et dans les années qui ont suivi, après la mort du prophète de l’islam. Jamais ils ne se sont convertis par la force, mais plutôt parce qu’ils avaient reconnu dans l’islam ce qu’ils avaient longtemps attendu. Anselm Turmeda [1], un prêtre et érudit chrétien, est l’une de ces personnes dont l’histoire vaut la peine d’être racontée. Il a écrit un livre bien connu intitulé « Cadeau pour l’intelligent : un guide servant à réfuter les arguments des chrétiens ». [2] Dans l’introduction [3] de cet ouvrage, il raconte son histoire :
« Sachez que je suis originaire de Majorque, une belle ville en bord de mer sise entre deux montagnes et séparée par une petite vallée. C’est une ville commerçante, qui compte deux ports. De grands navires marchands y jettent l’ancre, apportant diverses marchandises. La ville est située sur l’île qui porte son nom – Majorque – et l’on y retrouve de très nombreux figuiers et oliviers. Mon père était un homme très respecté, dans cette ville, et j’étais son fils unique.Quand j’avais six ans, mon père m’envoya chez un prêtre qui m’enseigna l’Évangile et la logique; cette instruction s’étala sur six années. Par la suite, je quittai Majorque et me rendis dans la ville de Larda, dans la région de Castille, qui était le centre d’enseignement chrétien de la région, à l’époque. Entre mille et mille cinq cents étudiants y étaient réunis. J’y étudiai l’Évangile dans sa langue d’origine durant quatre autres années. Puis, je partis pour Bologne. Bologne est une très grande ville et chaque année, près de deux milles étudiants s’y rassemblaient, venant de plusieurs endroits différents. Ils étaient vêtus de tissus rêches qu’ils appelaient la « clameur de Dieu ». Chacun d’entre eux, fut-il le fils d’un ouvrier ou le fils d’un juge, était enveloppé de ce vêtement afin de se distinguer, en tant qu’étudiant. Seuls les prêtres enseignaient, et ils avaient le plein contrôle sur les étudiants. J’habitais dans l’église avec un prêtre assez âgé. Vu son érudition, sa piété et son ascétisme qui le distinguaient des autres prêtres, il était très respecté. Des gens de partout venaient lui poser des questions ou lui demander conseil, même des dirigeants et des rois qui, par la même occasion, lui apportaient des cadeaux de toutes sortes dans l’espoir qu’il les accepterait et leur accorderait sa bénédiction. Ce prêtre m’enseigna les principes et les règles du christianisme. Je devins très proche de lui ; j’étais à son service et l’assistais dans ses tâches. Je devins l’un de ses assistants à qui il accordait le plus sa confiance, au point où il me confia les clefs de ses appartements et des réserves de nourriture et de boisson. La seule clef qu’il ne partageait pas avec moi était celle de la petite chambre où il dormait. Je crois, mais Dieu sait mieux, qu’il gardait là ses trésors personnels.
Durant dix années, je fus à la fois son étudiant et serviteur ; puis, il tomba malade, au point de n’être plus en mesure d’assister aux réunions avec les autres prêtres. Durant son absence, les prêtres discutèrent de divers sujets et, un jour, ils abordèrent celui des paroles suivantes, que Dieu a transmises aux hommes par l’intermédiaire de Jésus, dans l’Évangile : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur [Paraclet]… » (Jean 14 :16). Ils débattirent longuement sur ce Paraclet et sur la personne à laquelle il faisait référence parmi les prophètes. Lire la suite
Encore une fois : Appel à la bienveillance entre les gens de la sunnah !
La louange est à Allah et il n’y de force ni de puissance si ce n’est par Allah. Qu’Allah prie, salut et bénit Son serviteur et messager : notre prophète Muhammad, ceux qui l’ont suivi et ses compagnons… Certes, ceux qui se consacrent à la science religieuse, parmi les gens de la sunna et du consensus (ahl as-sunna wa al al jamâ’a), ceux qui cheminent sur la [voie] des prédécesseurs de la communauté, eux sont – à cette époque – plus dans le besoin d’entente et de recommandation entre eux ; sans compter qu’ils sont plus que minoritaires par rapport aux autres sectes qui dévient de la [voie] des prédécesseurs de la communauté.
Il y a plus de dix ans, à la fin de vie des deux éminents Cheikhs : notre Cheikh, Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz et Cheikh Muhammad ibn Sâleh Al ’Uthaïmîne – qu’Allah leur fasse tous deux miséricorde – un petit groupe des gens de la sunna s’est consacré aux mises en garde contre les sectes qui ont dévié de la voie des prédécesseurs de la communauté, et c’est un travail digne d’éloges et recommandable. Cependant, ce qui est désolant, c’est qu’après la mort des deux Cheikhs, certaines personnes de ce groupe s’en sont pris à certains de leurs frères parmi les gens de la sunna, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, qui appellent à s’attacher à la voie des prédécesseurs de la communauté.
Il était du devoir de ce petit groupe d’accepter ce qu’ils avaient de bien, de les soutenir et de les orienter vers la révision de leurs erreurs commises – si celles-ci sont avérées – puis de ne pas passer leur temps dans leurs assises à les évoquer et à mettre en garde contre eux. Plutôt, ils auraient dû se consacrer à la science par la lecture, l’enseignement et la daawa. Ceci est la voie droite menant au bien et la réforme, sur laquelle était notre Cheikh ’Abd Al ’Aziz ibn Bâz, l’imam de ahl as-sunna wa al jamâ’a à cette époque, qu’Allah lui fasse miséricorde. Or, ceux qui se consacrent à la science – parmi les gens de la sunna – à cette époque sont peu, donc plus dans le besoin de voir leur nombre augmenter plutôt que diminuer, et de voir s’installer entre eux l’entente plutôt que la scission. On dit à leur sujet ce que disent les grammairiens : « un diminutif ne doit pas être réduit ».
Cheikh Al-Islam (ibn Taymiyyah) a dit dans « majmou’ al fatâwas » (28/51) : « et vous savez que parmi les grandes règles qui recouvrent toute la religion on compte : l’union des cœurs, parler d’une même voix, réconcilier entre les personnes. Allah le Tout-Puissant dit : { craignez donc Allah et maintenez de bonnes relations entre vous } et Il dit : { cramponnez-vous tous à la corde d’Allah et ne vous divisez pas } et Il dit : { et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et ont divergé après que leur soient venus les preuves, eux auront un grand châtiment }, ainsi que d’autres textes ordonnant l’union et la concorde et interdisant la division et la divergence. Les gens pratiquant ce fondement, ce sont eux les gens du consensus (Al-Jama’a) tout comme ceux qui sont en dehors de ce fondement sont eux les gens de la division (Ahloul-Forqa) » [Fin de citation].
J’avais écrit une épître sur ce sujet qui avait pour titre : « Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna » (« rifqân ahla as-sunna bi ahli as-sunna ») qui a été éditée en l’an 1424 h [2004], puis en l’an 1426 h. puis a été éditée avec le recueil de mes livres et épîtres (6/281-327) en l’an 1428 h. J’y avais recensé beaucoup de textes du Coran et de la Sunna et des paroles de grands savants de ahl as-sunna. Cette épître était constituée, suite à l’introduction, des sujets suivants :
- « le bienfait de la parole et de l’expression »
- « préserver sa langue sauf dans le bien »
- « la suspicion et l’espionnage »
- « la tendresse et la douceur »
- « la position des gens de la sunna vis-à-vis du savant qui s’est trompé [à savoir] : qu’il est excusé et qu’on ne doit pas le qualifier d’innovateur, ni s’écarter de lui »
- « la fitna [du fait] de critiquer et de s’écarter de certains de ahl as-sunna à cette époque et comment en être préservé »
- « l’innovation qui consiste à tester les gens en fonction de leur position concernant des individus »
- « la mise en garde contre la fitna de la critique et du fait de rendre innovateur de la part de certains de ahl as-sunna à cette époque »
Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ)

Aboû Hourayrah – رضي الله عنه – rapporte que le Messager d’Allah – صلى الله عليه و سلم – a dit : « L’Islam a commencé en étant considéré comme quelque chose d’étrange et redeviendra quelque chose d’étrange. Annoncez-donc la bonne nouvelle aux étrangers (al ghurabâ), à savoir ceux qui rétablissent ce que les gens ont corrompus. » [Rapporté par Mouslim et Ibn Majah] et on trouve également un rajout dans d’autres versions selon les gens du Hadith, on lui demanda : « Qui sont ces étrangers, Ô Messager d’Allah ? ». Il répondit : « Ceux qui corrigent ma Sounna (tradition prophétique) après qu’elle ait été corrompue par les gens qui sont venus après moi. » Et dans une autre narration, il répondit à la même question: « Ils sont un petit groupe de gens pieux qui vivent parmi une population majoritairement corrompue. Ceux qui s’opposent à eux sont plus nombreux que ceux qui les suivent ».
Chaykh Salih Ibn Fawzan Ibn ‘Abdillah Al-Fawzan dans l’Explication de « La parole de l’unicité » a dit : « Le vrai islam est étrange de nos jours. Les gens prétendent certes, pratiquer l’islam. Le nombre de musulmans s’élève à plus d’un milliard aujourd’hui. Mais le vrai islam est étrange (aux yeux des gens). Si ce fameux milliard portait l’islam authentique, aucun adversaire dans le monde ne pourrait lui résister. Les ennemis, qui sont pourtant les frères des singes et des porcs, et qui furent frappés par l’humiliation et l’avilissement, ont la main mise aujourd’hui sur les pays musulmans. À la bataille de Badr, les partisans du Prophète (صلى الله عليه و سلم) étaient environ 310. Qu’ont-ils réussi à faire ? Le nombre des Compagnons était infime à comparer de tous les habitants de la terre. Cela ne les a pas empêchés de conquérir de grands territoires et de provoquer la chute des empires perse et romain. Ils se trouvèrent à la tête du monde, car ils adhéraient à l’islam authentique. Ils ne se contentaient pas de prétendre appartenir à cette religion. »





